Discours voeux
Discours : Discours voeux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar valvalco • 14 Novembre 2020 • Discours • 2 165 Mots (9 Pages) • 434 Vues
DISCOURS de Monsieur Philippe TAUTOU, Président de GPSEO
30 janvier 2019
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Chers Amis,
Madame la Présidente de la Région Ile-de-France, Chère Valérie,
Monsieur le Président du Conseil départemental, Cher Pierre,
Mesdames et Messieurs les Conseillers régionaux,
Mesdames et Messieurs les Vice-Présidents et Conseillers départementaux,
Mesdames et Messieurs les maires, maires-adjoints, élus municipaux, Vice-Présidents et Conseillers Communautaires de Grand Paris Seine et Oise,
Mesdames et Messieurs les représentants des services de l’Etat, des forces de sécurité et de secours,
Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises, Présidentes et Présidents des associations,
Mes Chers Amis,
Qu’est qu’une structure comme la nôtre, sinon une communauté ? Et qu’est-ce qu’une communauté, sinon un ensemble de femmes et d’hommes qui partagent un destin commun ?
Il y a quelque chose de remarquable dans cette union, car si notre rapprochement n’était pas de notre initiative mais imposé par le législateur, c’est à nous tous aujourd’hui qu’il incombe de donner à notre communauté sa véritable dimension humaine.
C’est à nous qu’il appartient d’animer et de faire vivre notre union pour ce territoire. Ce grand territoire, c’est un peu le mariage de la ville et de la campagne. Il n’y a là aucune opposition. Il faut au contraire y voir de la richesse.
Et notre responsabilité vis-à-vis des habitants justifie déjà à elle seule que nous mettions tout en œuvre pour réussir ensemble.
Le sens de l’intérêt général nous commande de respecter ce contrat moral. Nous assurons tous ici des missions communes. Cette relation suppose un équilibre, des discussions, des confrontations parfois, mais surtout des échanges.
En 2016, j’ai été élu Président de la Communauté Urbaine du Grand Paris Seine et Oise, sur la base d’un pacte politique clair, basé sur la transparence, l’équité et la solidarité.
Et en dépit des obstacles et des difficultés qui n’ont pas manquées, je me suis employé à respecter l’engagement pris devant vous. J’ai maintenu le cap avec vous, avec les Vice-Présidents à mes côtés, et surtout avec l’ensemble des équipes, sans qui l’action publique ne peut se faire.
La volonté politique est indispensable, la contribution des agents incontournable mais sans moyens organisés, rien n’est possible.
Tout ceci a débuté par un état des lieux, une évaluation des besoins, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, l’adoption d’une stratégie et enfin une politique avec des moyens toujours plus contraints.
Ce fut difficile bien souvent mais la méthode commence à donner ses fruits aujourd’hui et je vais rappeler ici les avancées sur les grands chantiers qui sont les nôtres.
Ainsi, en dépit des aléas, notre communauté urbaine se construit bel et bien depuis 3 ans. Ceux qui hier la condamnaient mesurent aujourd’hui tout le bénéfice qu’ils peuvent en tirer.
« Du temps de la Camy ». « Du temps de la CA2RS » Oui. J’entends encore parfois ce refrain. Alors, je vous le dis : ce temps est révolu et pas de nostalgie inutile.
Citons simplement un exemple : la fermeture de la centrale de Porcheville qui a provoqué une perte de recette de plus de 6,5M€. Cette perte a été absorbée par la communauté urbaine, sans compensation de l’Etat.
Si l’ancienne communauté du Mantois avait dû compenser elle-même cette perte, elle aurait dû multiplier par 2 et demi la fiscalité des ménages. La fiscalité a-t-elle changé pour les communes du Mantois : NON
Quelles sont les communes, particulièrement les communes rurales, qui auraient pu assumer les investissements de voirie essentiels sans l’aide de la communauté urbaine ? QUASIMENT AUCUNE.
Quelles sont les grandes villes de notre territoire qui auraient pu mener à bien leurs projets d’aménagement sans l’aide de la communauté urbaine. LA MAJORITE D’ENTRE ELLES.
Alors oui, les villes savent aujourd’hui que sans la communauté urbaine, nombre de leurs projets n’auraient pu se réaliser. Grâce à elle, elles ont pu changer de dimension, voir plus grand et plus loin.
Et c’est une grande satisfaction, en tant que Président, de voir que la création de cette communauté urbaine a permis d’aider et de soutenir les communes dans leurs ambitions, pour elles et surtout pour notre territoire.
Pour autant, la communauté urbaine n’est pas omnipotente. Car beaucoup me connaissent et je n’ai qu’un souci, celui de l’égalité et surtout de l’équité. J’ai mis en place de nombreux groupes de réflexion, notamment sur la voirie, les déchets, les investissements structurants… Je tenais à créer des instances représentatives de toutes les communes de notre territoire, qui réfléchissent ensemble sur ce qui était bon pour la collectivité.
Et quel est le constat ?
Tout ce qui a été proposé pour la collectivité a été accepté par la collectivité.
Notre Conseil communautaire, émanation des communes, a toujours approuvé nos décisions justes et équitables.
Alors au-delà de la poursuite de l’intérêt communautaire, je dirais qu’une nouvelle forme d’intelligence s’est inscrite dans l’ADN de notre communauté urbaine : celui de la solidarité.
Ce mot que l’on se refusait de prononcer il y a encore quelques mois marque définitivement l’évolution que l’on peut tous constater.
Aujourd’hui, de plus en plus, nous devenons un territoire solidaire et je m’en réjouis.
Car qu’est-ce que la solidarité ? C’est aider et soutenir ceux qui en ont besoin au moment où ils en ont besoin. Les communes l’ont bien compris. Et elles l’acceptent. Car celles qui donnent aujourd’hui sont celles qui recevront demain.
Ce fut long et parfois « sensible » - pour ne pas dire plus - mais je suis fier d’avoir porté cette valeur et fier de toutes les communes qui ont compris cette dimension essentielle. Sans solidarité et cette compréhension de ce qu’elle signifie, pas d’avenir pour notre communauté.
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