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Résumé de la politique algérienne

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Par   •  27 Septembre 2020  •  Thèse  •  2 123 Mots (9 Pages)  •  422 Vues

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LA POLITIQUE EN ALGÉRIE

par

KHELLIL SERINE

présenté à

LARIN JEAN-PASCAL

Cégep Édouard-Montpetit

Idéologies et régimes politiques

385-103-EM, Groupe 1040

31 mai 2020

Introduction

L'Algérie, qui est un pays à l'histoire riche et débordante, a toujours fait l'objet de passion dans l'ancienne civilisation méditerranéenne. Devenu indépendant en 1962 par la France, ce pays nord-africain a réussi à traverser plusieurs crises de guerres et de terrorismes. Après plusieurs négociations du FLN (Front de libération nationale) suite à l’indépendance, l’Algérie opte pour un régime présidentiel et semi-présidentiel, gouverné par le Front de libération nationale. Cependant ce qu’il y a de spécial avec ce pays, c’est que dans certains cas il ne représente aucun de ces deux régimes. Aucun des présidents algériens n’a respecté son mandat, en plus d’un gouvernement partiellement corrompu. Grâce à plusieurs sites d’informations tels que France Diplomatie et Central Intelligence Agency qui nous aident à faire le point sur la situation, on constate que le futur de plus de 45 millions de personnes est en jeu, c’est pour cette raison précise que les manifestations là-bas ont fait le tour du monde, non pour le pacifisme, mais plutôt pour la cause.  [pic 1]

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La première partie

Effectivement, l’historique algérien sanglant contre la France a formé le pays comme on le connaît de nos jours. La guerre de libération en 1962 a été la référence pour déterminer les contrats politiques élaborés par les acteurs politiques et militaires au pouvoir. L’Algérie tout au long de son histoire est passé à travers plusieurs régimes politiques. Les événements qui se sont produit, par la suite, en octobre 1988 ont apporté une certaine soi-disant démocratie en Algérie. Dans les années 90, le FIS (Front islamique du salut) a été à la tête du gouvernement en amenant le pays dans une guerre civile meurtrière sans fin. De la guerre à la guerre, c’est qu’en 1999 que le pays a pu respirer avec la venue en tant que président d’Abdelaziz Bouteflika. L’Algérie, qui est un état républicain partagé en 48 circonscriptions, a toujours été gouverné de façon autoritaire, malgré le mensonge masqué d’une présence démocratique. Le chef de l’État actuel est le président Abdelmadjid Tebboune du FLN, qui succède le 19 décembre 2020 à Bouteflika qui se fait prendre sa place après un mandat de 20 ans. Il s’est fait élire avec 58.1% des votes. De 1999 à 2020, le pouvoir a été détenu et corrompu par un seul et même gouvernement. Le Front de libération nationale autrefois, représentait l’espoir, la liberté et la vie. Après l’indépendance et la mort de plusieurs combattants du groupe, le FLN a été possédé par des gens corrompus et malveillants à l’égard du pays. Alors qu’au début, le FLN a été créé pour seul et unique but de libérer l’Algérie des mains françaises. L’armée algérienne joue un rôle important dans la direction du pays, étant donné qu’elle a libéré le peuple contre la France autrefois meurtrière. Le président algérien compte sur son armée qui parfois le conseil et le dirige. Par ailleurs, c’est l’armée qui sélectionne les chefs d’État avant de passer aux élections corrompues auprès du peuple. Sans le soutien de l’armée algérienne, le président ne tiendrait pas plus longtemps au pouvoir et risque de ne jamais finir sans mandat, laissant le pays à la dérive. En cas de problème, par son omniprésence, c’est elle qui prend les rênes du pays.

Le FLN a été, depuis les constitutions, le parti unique dominant en Algérie. Rares fois où le pays a connu le multipartisme (1989). De Ben Bella à Boumediene, les dirigeants autoritaires du FLN se sont toujours imposés face aux partis opposants. La division du pouvoir en Algérie est faible, car le réel pouvoir se passe entre le chef de l’État et le chef de l’armée. Le pouvoir exécutif est détenu par le président, qui nomme le cabinet des ministres et qui se fait élire par vote populaire à la majorité absolue en deux tours pour un mandat de 5 ans. Ce que Bouteflika n’a certainement pas respecté. Les propositions de loi viennent du Parlement. Pour ce qui est du pouvoir législatif, le Premier ministre est nommé par le chef de l’État avec les avis parti majoritaire au Parlement. Le pouvoir législatif est du type bicaméral, comprenant la chambre haute qui est le Conseil de la Nation et la chambre basse qui est l’Assemblée populaire et nationale. Le tiers des membres du conseil de la Nation sont élus par le président tandis que les deux tiers restants sont élus par vote universel qui dure 6 ans. L’assemblée Populaire nationale est composée de 462 membres élus par vote pour un mandat de 5 ans, contrairement à la chambre haute. La Cour suprême, installé grâce à la première constitution, est située au sommet des ordres judiciaires. Elle est composée de 8 chambres qui sont commerciale, statut personnel, civile, criminelle, foncière délit-contravention, chambres des requêtes, et sociale. La Cour suprême doit veiller à ce que les règles et les lois s’appliquent pour tous les partis.

Le droit de vote en Algérie est légal à partir de l’âge de 18 ans, donc universel. Aux dernières élections, les Algériens se sont fait remarquer autour du monde entier pour ce qui est des  manifestations pacifistes à tous les jours contre le gouvernement persistant de Bouteflika, s’opposant donc aux suffrages par peur qu’il trafique le vote en détenant le pouvoir pour une autre vingtaine d’années. Après la démission de Bouteflika sur ordre des militaires à la demande du peuple, les manifestants qui se sont opposés au vote ont saccagé les bureaux de scrutins et refusé la présence persistante d’un seul et même gouvernement qui est le FLN. Abdelmadjid Tebboune est vu par la plupart des habitants comme un président élu « illégalement », car les manifestants faisaient pression dans les 48 circonscriptions du pays pour avoir 0% de vote partout. Ils faisaient appel au boycottage des élections du 12 décembre 2019 qu’ils voyaient comme un simple jeu pour occuper les esprits. Les Kabyles en particulier, qui se trouvent à Tizi-Ouzou et à Bejaïa, quoiqu’ils soient en minorités, réussissent à faire passer leurs voix en voulant atteindre le 0% de vote. Les votes en Algérie ont toujours été corrompus. Qui aurait cru que l’une des rares fois où le vote a été démocratique, le peuple aurait élu le FIS en 1991, poussé seulement par l’envie de changement du FLN qui se présentait à parti unique depuis des années. Le FIS était l’un des seuls partis tenant tête au Front de libération nationale. C’était sans se rendre compte que ce parti élu démocratiquement allait projeter l’Algérie dans une décennie noire de terrorisme. Dans les dernières élections, les femmes et les hommes votaient à contre cœur pour un président sachant qu’à la fin, leur vote serait vain étant donné que tout est trafiqué.  

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