Les nankins
Commentaire de texte : Les nankins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar KMORALES17 • 13 Octobre 2016 • Commentaire de texte • 2 354 Mots (10 Pages) • 811 Vues
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
TRAVAIL DE SESSION
LES NANKINS
TRAVAIL PRÉSENTÉ À
Ting-sheng Lin
DANS LE CADRE DU COURS DE SYSTÈME POLITIQUE DE LA CHINE
GROUPE 30
PAR
KELLY MORALES FAJARDO
MORK22579203
MERCREDI LE 10 DÉCEMBRE 2014
« Décennie de Nankin » est le nom donné à la période de réaction de 1927 à 1937 qui a eu lieu en Chine. À cette époque, Tchang-Kaï-Tchek met en place une dictature qui n’est que la réponse à la défaite du mouvement ouvrier de 1925. En effet, la classe ouvrière fut écrasée en 1927 alors que son potentiel révolutionnaire était a son apogée durant les deux années de révolte du mouvement. Les troupes armées de Tchang-Kaï-Tchek mais également les membres de son parti nationaliste bourgeois, le Kuomintang, assassinent alors par millier les militants ouvriers. De plus, on peut expliquer cette défaite de la seconde révolution chinoise par le fait de la soumission politique et organique de parti communiste chinois au Kuomintang et ce imposé par l’internationale communiste dirigée par l’alliance Staline-Bouhkarine. D’ailleurs, Trotsky, qui avec l'Opposition de gauche dénonçait le suivisme suicidaire imposé au PCC, prévenait le 3 avril de la même année : « Continuer la politique d’un parti communiste dépendant, fournir des ouvriers au Kuomintang, c’est préparer les conditions de l’établissement triomphant d’une dictature fasciste en Chine ».
Cette décennie commence en avril 1927, lorsque Nankin, qui est habituellement considérée comme la capitale du Nord-ouest, est alors considéré capitale du pays dans son entièreté par Kuomintang. Cette décennie prend donc fin avec la seconde guerre sino-japonaise en 1937 lorsque les japonais acquièrent et prennent possession de Nankin ainsi que par le massacre de sa pauvre population. En effet, quand le Japon envahit la Chine cela a eu un impact énorme sur le régime de Tchang-Kaï-Tchek qui devient alors extrêmement faible car la majorité de la bourgeoisie se dit prête à capituler. D’autre part, le parti communiste, fort de son soutient rural, mène une résistance à toutes épreuves et se montre bientôt comme la meilleure force politique nationaliste.
Il est également possible de dire que cette décennie sépare « la fin de l’expédition du Nord et le début de la guerre contre le Japon »[1] On veut donc réunifier le pays, restaurer une souveraineté nationale, puisque les chinois on été humiliés pendant des nombreuses années par l’adversaire étranger ainsi que promouvoir une industrialisation rapide et un développement de l’économie, qui leur donneront une influence et un certain prestige. Les chinois vivent principalement des confrontations gouvernementales, qui à la fois sont des soulèvements et à la fois des agressions extérieures. La décennie de Nankin est une époque de l’histoire très controversée, puisque nous hésitons encore à savoir s’il s’agit « d’une décennie «d’or» », ou pour d’autres d’une «révolution avortée»[2]. Plusieurs éléments aident à comprendre mieux cette époque, tels que : les conflits avec les seigneurs de la guerre, ainsi que l’agression japonaise, la monté de Chiang Kai-chek et le rôle du Guomindang dans cette révolution.
Tout d’abord, le pouvoir est menacé de toute part, que ce soit de l’intérieur du pays ou de l’extérieur. En effet, puisque ce n’est qu’en décembre que va se réaliser l’unification dite « complète » de tout le pays, alors, le seigneur de la guerre annonce officiellement sa soumission à l’autorité du gouvernement centrale du pays. Tout cela ne semblait causer aucun problème, quand les seigneurs de guerre entrent en jeu. La Chine est sous le contrôle des potentas militaire qui se font également appelé « seigneurs de guerre ». ( Il faut tout de même préciser que ces seigneurs de guerre civile on surtout agit durant la dictature de Yuan Shikai de 1911 à 1916 et cela à cause des gouverneurs militaires mis en place par ce dernier ). Durant cette courte période, Chiang Kai-Chek affirme son autorité face à la population puisqu’il était soucieux de voir les communistes chinois gagner de l’influence. Il décide donc de dissoudre l’alliance avec ces seigneurs de guerre civile et d’opérer alors un ménage du parti. Les communistes chinois, horrifiés par cela, décident de commanditer un massacre à Shanghai en avril. Par cette attaque contre ses alliés communistes, la faction du Kuomintang entend purger le parti de ses résidus gauchiste et empêcher toute prise du pouvoir par les communistes. Cet événement est alors désigné par Tchang-Kaï-Tchek de « purge du parti alors que les communistes chinois tendent à utiliser l’appellation de « coup de force réactionnaire du 12 avril ».
Tchang avait beaucoup d’ennemis, puisqu’il était pour les tendances autocratiques. Cependant, pendant quelques mois, il y a eu trois gouvernements qui se battaient pour la légitimité et le pouvoir : Chiang Kai-Chek, Wang Jingwei et Zhang Zuolin. Il y aura donc une guerre entre ces trois gouvernements. Chaing devient le chef de l’État, Zhang est tué par les japonais et Wang abandonne le parti, puisqu’il a été attaqué.
Ensuite, la Chine ne possédait pas d’armée nationale comme le Japon, mais plutôt un ensemble de forces armées. En Chine, il existe plusieurs dialectes, ainsi, ces ensembles se faisaient à partir de gens issus de même provinces, pouvant communiquer entre eux dans la même langue. Les seigneurs de la guerre entrèrent donc en guerre contre Chaing Kai-shé, car ces derniers avaient peur de perdre leur pouvoir lors de la démobilisation sur les unités moins bien équipé. Il y eut une résistance du côté des seigneurs en raison de leur crainte. Tout cela eût des conséquences relativement graves pour les chinois. En effet, de ces affrontements naît une panoplie de guerres civiles. Il eut plusieurs querelles, par exemple, lorsque le groupe de Guanxi se souleva contre le gouvernement central. Il y eut également la rébellion des armées du nord-ouest de la Chine, qui eux sont commandés par Feng, qui sera vaincu en décembre. Cette guerre civile a été relativement importante, car grâce a celle-ci il y eut coalition du nord, ce qui a pour but de former un régime séparatiste entre les seigneurs de la guerre, Guomindag et Chaing. Malheureusement, cela ne durera pas très longtemps, puisque cela provoqua énormément de morts, à la suite de combats sanglants et violents. On chasse de ce fait les rebelles hors de Pekin. Il y eut également l’invasion des japonais en Mandchourie en 1931, car « les rebelles refusent de se soumettre au pouvoir central »[3] .
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