Les Critiques Adressées à L'inconscient Freudien.
Documents Gratuits : Les Critiques Adressées à L'inconscient Freudien.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ghasskin • 10 Janvier 2014 • 590 Mots (3 Pages) • 1 627 Vues
Les critiques adressées à FREUD sont d’ordre moral.
ALAIN affirme que FREUD prive le sujet de responsabilité : FREUD a inventé un animal redoutable pour échapper au contrôle de la conscience (l’inconscient). Il enlève à l’homme la liberté.
SARTRE affirme que l’inconscient ne saurait être le maître de nos actes et de nos choix.
Il y a contradiction à penser qu’une conscience peut ignorer ce qu’elle décide, l’inconscient n’existe pas, on ne peut concevoir une pensée qui serait totalement ignorante d’elle-même. L’inconscient est la mauvaise foi de la conscience, c’est un mensonge à soi. L’inconscient est un acte par lequel la conscience se cache le vrai et se laisse prendre à son propre mensonge.
NIETZSCHE, au XXe siècle affirme que l’inconscient psychanalytique est le plus proche : « Une pensée ne vient que quand elle veut et non quand c’est moi qui veut. Quelque chose pense mais croit que ce quelque chose est l’antique et fameux moi, c’est une pure supposition ». Il y a pour NIETZSCHE une pensée inconsciente et cela remet en cause la prétention du sujet à maîtriser par la conscience ses pensées et ses sentiments.
3. L’exploration psychanalytique de l’inconscient par Freud
FREUD est un médecin viennois de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il traite les hystériques par l’hypnose, qui ont des troubles psychologiques que la médecine ne voit pas. Sous hypnose, les malades racontent un souvenir : un évènement toujours traumatisant et à caractère sexuel. Lorsqu’ils ne sont pas sous hypnose, ils ne sont pas capables de le dire. Freud explique que l’évènement traumatique à caractère sexuel est inscrit de manière inconsciente dans le psychisme. Le patient développe une résistance avec cette idée que lorsque des pensées sont jugées inacceptables, elles ont refoulées dans l’inconscient ; elles s’expriment par des troubles nerveux. Chez FREUD, le refoulement permet de définir l’inconscient et le comprendre.
3.1 La formation de la personnalité
Le Ca : C’est le réservoir de pulsions inconscientes. La pulsion est une force inconsciente qui peut se satisfaire d’objets, différent de la libido. C’est l’homme avant toute éducation, le petit enfant qui n’a pas d’interdits, pas de barrières, qui veut être satisfait tout de suite : c’est le principe de plaisir. Le comportement de l’individu soumis au ça est agressif, instinctif et incohérent.
Le Moi : Il se développe chez l’enfant au contact des réalités extérieures, il tient compte des exigences du ça mais empêche leur satisfaction immédiate. Il permet à la personnalité de se dominer, de maîtriser ses pulsions. Le moi prend en compte les usages sociaux, il est animé par le principe de réalité.
Le Sur-moi : C’est l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux. Il est tyrannique, il empêche le ça de s’exprimer et représente le poids de la tradition, du passé. Le sur-moi est à l’origine du sentiment de culpabilité, d’auto-accusation.
3.3 La démonstration de l’existence de l’inconscient
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