Le Maroc : Une démocratie ?
Rapports de Stage : Le Maroc : Une démocratie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar didiss • 24 Novembre 2012 • 693 Mots (3 Pages) • 1 306 Vues
la préparation des conditions de la transition démocratique " est le titre d'une récente étude menée sur le Maroc par . le Centre des projets des études démocratiques dans les pays arabes
L'étude estime que : " à l'exception de quelques courants religieux imprégnés par les idées du courant salafsite wahabiste qui considère que la démocratie est de l'incrédulité, l'ensemble des autres acteurs se mettent d'accord sur la nécessité de l'instauration d'un système démocratique au Maroc ".
Le Centre des projets des études démocratiques dans les pays arabes considère que les partis de la gauche radicale, certains partis islamistes et une partie des partis du mouvement national sont " les forces les plus crédibles dans leur appel à la démocratie ".
Son document parle de la démocratie au Maroc en liaison avec cinq grands objectifs :
Le parachèvement de l'unité territoriale
La préparation des conditions de la transition démocratique
La justice sociale
Le développement économique
Et le renouveau culturel
A qui profite la démocratie ?
En réponse à cette question, l'étude précise que les classes défavorisées, les classes moyennes (agriculteurs, les propriétaires fonciers moyens, les cadres des professions libérales...) ont intérêt à voir instaurer la démocratie. " Mais la classe supérieure, composée des grands terriens, les hauts fonctionnaires de l'Etat, des administrations, les militaires et sécuritaires, le secteur semi-public, les grands entrepreneurs... qui ont des privilèges particuliers et qui ont des liens privilégiés avec l'Etat et avec les institutions économiques et financières occidentales... n'a pas de positions claires concernant la démocratie en raison de sa crainte de perdre ses privilèges en faveur des deux autres classes. Cette classe est par sa nature conservatrice et préfère garder les choses en l'état actuel... ".
Les forces démocratiques
L'étude cite dans ce cadre les partis du mouvement national, les partis de la gauche radicale et estime que les partis qu'elle qualifie " de partis de l'administration " n'ont plus de poids. L'étude précise que, depuis les années 70, les forces islamistes ont commencé à se renforcer. Elle précise par ailleurs que : " Il y a un point de vue qui estime que le mouvement islamiste ne constitue pas une troisième force parce qu'il est divisé en deux : des forces démocratiques et des forces anti-démocratiques ".
Puis, le document parle " des possibilités de rapprocher les points de vue de tous les démocrates : nationalistes et islamistes au Maroc ". Et il pose la question de savoir à quel point il est possible " de mettre sur pied une charte nationale qui regroupes les efforts de tous en vue de l'instauration de la démocratie et de mettre fin au bras de fer qui oppose les mouvements islamistes aux militants de la gauche ".
L'étude souligne que certains partis, issus
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