La puissace de l'anglais dans le monde
Résumé : La puissace de l'anglais dans le monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LAIhl • 4 Mai 2022 • Résumé • 800 Mots (4 Pages) • 266 Vues
Intro : J’ai choisi cette photo du panneau publicitaire Hollywood mondialement célèbre, situé sur le Mont Lee surplombant Los Angeles, située au-dessus de Los Angeles, pour parler du fait que la surpuissance américaine ne se traduit pas seulement par la force militaire ou économique, mais aussi par l’influence culturelle, qui est surement l’un des aspects les plus importants du soft power américain.
1. un marché extrêmement important : Selon l’Unesco, le secteur de la culture représente 6,1% de l’économie mondiale, avec une valeur estimée à 4 300 milliards de dollars.
Hollywood détient entre 60 et 75% des parts du marché cinématographique international.
L’industrie cinématographique américaine produit environ 500 films par an, qui occupent constamment le haut du classement du box-office international.
Les films américains sont diffusés partout dans le monde, et là où il y a des restrictions, les gens utilisent internet pour y avoir accès en douce. Leur influence est donc mondiale et touche des centaines de millions de gens.
Les films peuvent profondément influencer les gens sur leur vision d’un pays, d’une idéologie…
Le soft power hollywoodien diffuse le mode de vie américain, et la vision de la vie, les valeurs américaines. Comme conséquence, Hollywood propage la vision et les valeurs américaines.
2. comment il s’exprime : L’organisation d’Hollywood est divisé en 2 instances :
-la MPAA (Motion Picture American Association) (crée en 1922), qui s’occupe de la diffusion des films sur le territoire et au Canada
-et la MPEA (Motion Picture Export Association) (crée en 1945), qui gère la diffusion des films à l’étranger
A la tête, et au sein de la MPAA et de la MPEA se trouvent des élites politiques, en lien étroit avec Washington. Cela permet aux dirigeants de diffuser la vision du monde qui leur convient.
Les films contribuent à donner une image positive ou négative d’une idéologie ou d’un pays.
Le gouvernement américain l’a compris très tôt : durant la WWII, il a alloué un budget spécial (de « sécurité national ») pour faire des films soutenant l’idéologie américaine et renforcer la combativité des Américains contre les Nazis et les Japonais.
Selon les époques, l’ennemi désigné dans le film est souvent tiré des ennemis géopolitiques des Etats-Unis : les Russes et les communistes dans les années 50 à 80 durant la Guerre Froide, les gangs des cartels de drogue et les terroristes islamistes dans les années 2000…
Les images diffusées par Hollywood sont puissantes, ce dont tout le monde est conscient :
Par exemple, lorsque Spectre, un des derniers films de James Bond, a été tourné à Mexico, les autorités mexicaines ont posé trois conditions : que la modernité de la ville soit mise en avant, que l’actrice principale soit mexicaine, et que le méchant ne soit pas mexicain.
Certaines marques paient aussi les studios pour que leurs produits (montre, voiture) soient discrètement mis en avant.
Hollywood crée des archétypes auxquels le monde entier va vouloir s’identifier. Aussi l’armée américaine travaille souvent main dans la main (étroitement) avec les studios : pour le film Top Gun par exemple, film qui a suscité un boom des engagements dans l’armée, l’armée avait installé des tentes de recrutement à la sortie des cinémas.
3. les limites de ce pouvoir : Les rivaux des Etats-Unis ont bien compris la puissance de ce soft power, en particulier la Chine.
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