L'abstention politique
Cours : L'abstention politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TeddyMagyk • 15 Février 2018 • Cours • 1 044 Mots (5 Pages) • 931 Vues
Introduction à la science politique
La politique n'est pas une science exacte car il ne suffit pas de comprendre des mécanismes pour comprendre la politique. La science politique est une science humaine, donc imparfaite, une science inexacte. Elle est née avec l'humanité (avec Platon dans son oeuvre la République). La science po est donc l'étude des relations entre l'individu et la société, ou encore l'étude du pouvoir.
En 1872 une école libre des sciences politique est créée par Emile Boutmy. 1960 = premier doctorat de science politique.
Cette science est au carrefour de plusieurs disciplines. La philosophie politique, la sociologie politique (comment ça fonctionne ?), de l'histoire, du droit (ce qui donne de l'ordre dans une société), de l'anthropologie politique (la signification du pouvoir).
Nous aurions pu étudier :
- C'est l'étude de l'État : Pourquoi respectons-nous l'État ? Que fait l'État ? L'État a donné naissance à la France et a construit le pays
- Les régimes politiques
- Nous aurions pu étudier les faits en société
- Les idées politique
Dans notre pays la démocratie est plébicité, peu préfèreraient vivre dans un pays totalitaire. Pourtant, les gens vote de moins en moins. Par exemple, l'élection présidentielle, il y a de moins en moins de votants. En 2002 il y a 30% d'abstention (et Jean-Marie Le Pen arrive au deuxième tour). Les français qui ont un intérêt vis à vis de la politique vont de moins en moins voter. Nous verrons donc : La crise politique en France. Avec plusieurs sujets liés : le sens de l'abstention, les instituts de sondage, les médias, les partis politique.
Est ce que la démocratie doit autoriser les partis qui ont pour objectif de la détruire ?
Est ce que la montée de l'abstention traduit un désintérêt de la politique ?
1er constat : le chiffre de l'abstention est le premier commenté dans une élection. Il ne fait qu'augmenter, quelque soit l'élection (présidentielle, municipale). 22% au dernière élections présidentielle. En 20 ans il y a une abstention qui a augmenté de plus de 11% au municipales. C'est vrai aussi dans les autres pays. Le niveau de vie et l'instruction augmente et pourtant la participation baisse alors qu'en théorie elle devrait augmenter.
Il faut donc revenir sur l'acte de vote. Le vote est un droit, une liberté. Il n'y a qu'une élection d'obligatoire : les élections sénatoriales. C'est un acte de participation à la collectivité. L'acte de ne pas aller voter est un choix, il n'est pas forcément signe de désintérêt. Il est une forme de refus aux propositions. Il y a 2 formes d'abstention : l'abstention désintéressée et l'abstention intérêssée. C'est l'abstention intérêssée qui progresse depuis plusieurs années. La montée de cette abstention est le signe d'une nouvelle forme d'expression politique.
- L'abstention comme nouvelle forme d'expression politique.
Les français pensent qu'il est important de faire fonctionner la démocratie et de manifester (nuit debout, notre dames des landes, la manif pour tous). Ces manisfestations naissent des citoyens de façon spontanné. Mais la capacité de négociation est faible, il n'y a pas de grande capacité d'alternative. Aujourd'hui participer ne se résume pas au fait de voter. L'abstention intérêssée est la plus active.
a) Les abstentions d'indifférence
Les abstentionnistes montrent un désintérêt (particulièrement les abstentionnistes indifférents). Personnes ne représente ces abstentionnistes. C'est une attitude qui ne se voit et ne s'entend pas mais qui progresse. Les abstentionniste sont des gens qui se sont intérêssés à la politique, qui y ont peut-être même cru mais qui ont été déçus. Ils parlent de colère, de dégouts. Parmis ces abstentionnistes, certains pensent à un autre mode de société, plus autoritaire évidemment. Cela représente 9% des abstentionnistes.
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