Démocratie et représentation

Démocratie et représentation

Intro :

Définition :

Démocratie = « demos » « kratos » le pouvoir du peuple, pour l’instant on va considérer qu’une démocratie se résume à la souveraineté du peuple… au fait que ce soit le peuple en tant qu’entité qui fasse ses propres lois et que rien d’autre n’a autorité sur lui.

Représentation = « repraesentatio » qu’on pourrait traduire littéralement comme « l'action de replacer devant les yeux de quelqu'un »… bref c’est présenter une seconde fois. Ici par représentation on entend le fait d’être représenté par des représentant à qui on délègue une part de notre souveraineté.

Sauf que dès là si vous avez bien entendu à distance, c’est pas la peine d’aller chercher plus loin pour dire que démocratie représentative est un oxymore. En effet, dans l’un il y a possession du pouvoir et suprématie, de l’autre il y a concession d’une partie du pouvoir et de la souveraineté.

En soit, parler de démocratie représentative a-t-il un sens ?

Ça va être la question à laquelle je vais tenter d’apporter une réponse.

On va faire simple, on va distinguer théorie et pratique. Nous allons voir que bien que la démocratie implique une représentation, la réalité montre que l’inverse n’est pas nécessairement vrai.

I . En théorie, quel lien la démocratie entretient-elle avec la représentation.

A . Une démocratie ne peut être représentative.

En effet, une démocratie c’est « le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple » A. Lincoln , on peut comprendre ça comme un régime où tout le peuple et seul le peuple détient le pouvoir. En effet qui de mieux pour défendre les intérêt du peuple que le peuple lui-même. Dans ce cas on serait tenté de dire que la démocratie directe et la seule et véritable démocratie, ça parait inconcevable que le peuple au pouvoir ne puisse pas décider…. Puisque c’est lui qui est au pouvoir. Donc l’existence de représentant dans une démocratie semble être une aberration dans la mesure où c’est le meilleur moyen pour que les décisions se fassent en désaccord et surtout en défaveur du peuple. Un grand défenseur de la souveraineté du peuple, c’est bien sûr rousseau, qui déjà en son temps trouvait anormal que nos voisins britanniques puissent se sentir libre le jour du vote.

Cependant Rousseau, apportait déjà une nuance à son propos. C’est le fameux, « seul un peuple de dieu se gouvernerait »

B. Finalement la représentation est peut nécessaire

Rousseau disait donc qu’il était tout de même indispensable de mettre en place des législateurs : personnes qui guiderait les débats et décisions du peuple, sans tout de même le contraindre, en ce pour une bonne raison.

On va revenir un instant sur la notion de démocratie, en tant que pouvoir « du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Qu’est-ce qui nous dit que le peuple est à même de choisir pour lui-même. Ce n’est pas que j’ai peu d’estime envers mes chers concitoyens, c’est que c’est tout de même complexe d’avoir une vie de famille, un travail, une vie associative, des passions… et un intérêt politique. Et il suffit de poser deux trois questions aux habitants de mon village pour savoir si la majorité préfère s’investir dans leur vie privé ce qui je l’espère est tout à fait normal, plutôt que de passer leur temps à se mettre à jour sur les derniers débats de la chose politique dans l’objectif d’aller voter, ce qui est tout de même dommage vu les derniers résultats.

Pour revenir à nos moutons, ET JE NE PARLE PAS DES HABITANTS DE MON VILLAGE, on pourrait étendre la définition de démocratie aux régime Po dont l’objectif premier est de servir l’intérêt général est non d’une majorité de citoyen. Dois-je vous rappeler qu’en 1933 c’est pas une personne super

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