Conclusion politique
Étude de cas : Conclusion politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar triche44 • 30 Octobre 2015 • Étude de cas • 669 Mots (3 Pages) • 787 Vues
Nous développions en introduction le contexte difficile dans lequel a débuté la réforme territoriale voulue par le chef de l’État François Hollande et mise en œuvre par le gouvernement de Manuel Valls. Le manque d'éclairement au sujet du contenu de la réforme, les hésitations du gouvernement ainsi que le sentiment de confusion entourant le futur nombre des régions de France ont alimenté le climat de défiance de la part des politiques et de la population.
Au vu des témoignages que nous avons recueilli de la part de divers personnalités politiques et de nos constatations au fur et à mesure de nos investigations, l'erreur majeure du gouvernement fut qu'il commença par proclamer la futur réorganisation des territoires régionaux avec les fusions potentielles sans avoir établi les compétences revenant au différentes collectivités territoriales.
Ce qui s'annonçait comme un projet marquant du mandat de François Hollande se voit finalement dénué de sa substance principale du fait notamment de la navette parlementaire entre l'Assemblée Nationale et le Sénat ainsi que des luttes de pouvoir régnant dans la politique française. De nombreuses compétences qui devaient revenir aux régions ont finalement été allouées aux même collectivités que précédemment. Les département qui devaient à l'origine être supprimés à l'horizon 2020 ne le seront pas, ils perdront certes certains de leurs pouvoirs mais demeureront un acteur sur qui compter.
A la lumière de ces éléments, cette réforme qui prévoyait de réaliser des économies de près de 10 milliards d'euros, indispensables pour diminuer la dette de l'état Français qui ne cesse de se creuser, risque de coûter plus d'argent à l’État qu'il ne lui en rapportera. Cette donnée, associée au sentiment de défiance lié à la réforme permettent de comprendre l'opposition forte que connaît encore aujourd'hui la réforme.
Dans cette réforme, les Pays de la Loire ont été une des régions les plus en vue puisque de nombreux points ont été à élucider quant à son futur et à son organisation. Nous avons vu les différentes hypothèses qui se sont succédées ainsi que les soutiens s'y rapportant. Toutefois, malgré les possibilités et le points forts de certaines de celles-ci, le statu quo concernant le territoire ligérien fut retenu. Cette décision ne fut cependant pas prise au hasard, les Pays de la Loire sont une région récente certes mais qui a su prouver son dynamisme et son efficacité. La décision de ne pas fusionner les Pays de la Loire avec une autre région est pertinente au regard de ces éléments, mais elle l'est également au travers des nombreux partenariats et projets que la région met en place qui auraient été impacté par une fusion. Parmi ces projets, nous avons particulièrement développé celui de la COMmunauté Universitaire d’Établissement (COMUE) qui prévoit de rassembler 7 universités des régions Pays de la Loire et Bretagne. Une majorité d'élus des Pays de la Loire se sont réjouis de ce statu quo, le président de la région Jacques Auxiette en tête.
Une majorité ne signifie pas la totalité, celle ci est impossible à réunir puisque certains élus souhaitaient un rattachement au Centre quand d'autres le souhaitait à la Bretagne ou même au bassin parisien. Les plus véhéments furent sans conteste ceux qui souhaitaient retrouver ce qu'ils considèrent comme la « Bretagne historique », ils bénéficièrent en plus du soutien important de citoyens de la Bretagne et de la Loire-Atlantique qui organisèrent des manifestations de grande ampleur.
Il semble nécessaire de remarquer cependant que Jacques Auxiette espère dans les années futures une potentielle fusion avec la région Bretagne au vu des relations privilégiées que les deux régions entretiennent. Ainsi le fait d'avoir réussi à garder le territoire de la région intact laisse place à ce possible rapprochement. Celui-ci réussira à intervenir lorsque les obstacles qui se sont dressés pour la fusion des Pays de la Loire et de la Bretagne auront été évacués. L'obstacle principal étant le pouvoir du breton Jean-Yves le Drian, ministre de la défense, sur le Président de la République. Pouvoir qui disparaîtrait si jamais le Parti Socialiste ne sortirait pas vainqueur des élections présidentielles en 2017.
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