Catéchisme révolutionnaire

Ce présent travail porte sur l’extrait de texte de Michel Bakounine qui s’intitule : Catéchisme révolutionnaire. Ce texte est paru en 1865, à un période où s’est produit l’échec de l’internationalisme ouvriers et nationalismes. Le courant du socialisme continue de se développer et les grands auteurs de cette époque ne cessent de débattre à savoir comment combattre les inégalités des classes sociales. Pendant ce temps, il y a un renforcement des États autoritaires et impérialismes. Dans ce courant de pensée, il aura la création de l’Association internationale des travailleurs (AIT) qui a pour principal objectif de coordonner les classes ouvrières. Karl Marx jouera un rôle important dans cette association. Bakounine suivra les traces de son précédeur Pierre-Joseph Proudhon qui prône l’anarchisme. Marx et Bakounine/Proudhon ont le même but en tête mais ils n’arrivent pas à s’entendre sur les moyens à prendre pour y arriver. Bakounine va accorder beaucoup d’importance au concept de liberté. La question suivante s’impose alors : qu’est que la liberté chez Bakounine? Il est clair qu’il est contre toute forme d’autorité étatique et il encourage la liberté individuelle.

Selon Bakounine, la raison humaine, la conscience humaine et la liberté individuelle et collective priment avant tout. Il prône le mouvement anti-autoritaire. Il rejette l’idée des organisations étatiques, des élections comme principe de représentation et de l’autogestion des masses et action immédiate. L’auteur avance que la liberté de chaque individu est un droit absolu et que leurs actions sont sanctionnées par leur conscience et leur propre raison. L’Homme peut prendre ses responsabilités par rapport à l'Autre et à la société si et seulement si il le décide par lui-même Il est contre l’affirmation qui indique que la liberté de l’un s’arrête où la liberté de l’autre commence. Pour qu’un Homme soit libre, tous les Hommes doivent être également libres. Il exclue tout ce qui concerne le principe d’autorité et de raison d’État. Selon l’auteur, l’ordre sociale doit venir de la part de tous les individus et doit être le résultat du développement de toutes les libertés locales, collectives et individuelles. Il veut l’abolition des classes sociales et de tous les privilégies entretenu par les particuliers. Bakounine désire avoir une société des plus égalitaire possible où chaque individu est égal et qu’il libre de penser et de croire en ce qu’il veut sans aucune contrainte. Toute personne majeure a droit aux même libertés et droits sans aucune exception. La liberté de chacun leur donne le droit de s’exprimer ouvertement et de faire des actions immorales tant et aussi longtemps que c’est lui-même qui a voulu le commettre.

L'auteur continue son raisonnement par des argumentations sur les différents droits et les organisations politiques. Il montre que pour importe les raisons il ne faut pas imposer des règles aux individus et que la liberté individuelle l'emporte contre tout le reste. Bakounine n'est pas en accord avec Marx sur le fait qu'il est correct de prendre le contrôle de la société par la violence puisqu'il croit que c'est une atteinte à la liberté de l'Homme.

En conclusion, Bakounine veut avoir une société où tout le monde est sur le même

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