Relations Cuba et États-Unis
Dissertation : Relations Cuba et États-Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mouusseee • 7 Mai 2020 • Dissertation • 1 744 Mots (7 Pages) • 844 Vues
Maya Labrecque
Travail final
Actualité politiques internationales
385-204-ST
Gr : 00303
Travail remis à
Mme Sophie Benoit
Collège militaire royal de Saint-Jean
28 mars 2020
Relation Cuba et États-Unis
Entre Cuba et les États-Unis, tout n’a pas toujours été noir ou blanc. Il est aussi difficile de savoir comment va leur relation depuis l’arrivée de Trump aux pouvoir. Je vais donc expliquer le contexte historique de cette fameuse relation. Par la suite, je vais parler des avantages apportés par la présidence de Barack Obama, ainsi que son alliance avec Raoul Castro, pour continuer avec les désavantages que Donald Trump est en train d’apporter à l’île cubaine, et conclure avec un résumé de la relation entre Cuba et les États-Unis depuis l’embargo.
Contexte historique
Avant même l’arrivée de Barack Obama, Cuba était sous un embargo économique imposé par les États-Unis le 25 janvier 1962, l’Organisation des États américains exclu Cuba par 14 voix contre 6. Les relations commerciales, diplomatiques et aériennes entre l’île de Cuba et les autres pays du continent, sauf le Mexique et le Canada, sont rompues. Cet embargo est partagé avec les alliés des États-Unis, sauf le Canda, la France et l’Espagne. Cependant, l’Union soviétique va aider financièrement Cuba. Ensuite, lorsque que le président John F. Kennedy apprend que Cuba et l’Union soviétique se sont rapproché lors de la guerre froide, il étend les restrictions commerciales : c’est donc le 3 février 1962 qu’est mis en œuvre un embargo total du commerce entre Cuba et les États-Unis. Kennedy empêche aussi l’entrée des produits d’origine cubaine, même dans un pays tier.
En mai 1964, le département du Commerce donne l’interdiction totale des embarcations d’aliments en direction de Cuba en provenance des États-Unis, même si celles-ci n’avaient déjà plus lieu. En 1975, l’interdiction de commercer avec Cuba faite par Kennedy a été levée par le président américain Gérald Ford. De plus, de septembre 1977 à avril 1982, les américains d’origine cubaine avaient enfin droit de retourner à Cuba. Sous la présidence de George H. Bush, les États-Unis adoptent la loi Torricelli, qui intensifie les sanctions déjà mises en place : tout navire étranger qui accoste dans un port cubain est dans l’impossibilité de rentrer aux États-Unis avant six mois. Par la suite, sous la présidence de Bill Clinton, l’embargo est assoupli : l’interdiction des ventes alimentaires est levée en 2000. Cependant, Cuba ne s’est pas effondré comme cela aurait été prédit à la fin de l’Union soviétique. Le pays a diversifié ses relations commerciales avec le reste du monde et en 1999, il a repris les exportations avec les États-Unis.
En 2000, Cuba se trouvait 180e sur 180 dans la liste des importations de produits agricoles américains. Par la suite, Cuba passe à 138e en 2001, 45e en 2002 et 33e en 2003. Malheureusement, en 2004, l’administration de Bush impose de nouvelles restrictions : un Américain doit prouver au département du Trésor qu’il a au moins un membre de sa famille qui réside à Cuba, il ne peut séjourner sur l’île plus de quatorze jours tous les trois ans, au lieu d’un voyage par an et ne peut pas dépenser plus de 50 dollars par jour. De plus, si un Cubano-américain veut envoyer de l’argent à sa famille, il est limité à 100 dollars par mois, mais cet envoi d’argent est refusé si la personne est membre du Parti communiste de Cuba. Le gouvernement américain, en 2002 et en 2006, à proposer d’arrêter l’embargo, à condition d’une transition démocratique dans l’île. Ces propos ont été considéré comme provocateurs par le gouvernement cubain.
Obama aux pouvoirs
Cet embargo était le principal désaccord entre les deux pays d’Amérique du Nord. Obama a donc tout fait pour essayer de l’assouplir et à tenter à plusieurs reprises de le faire lever. Obama a réussi à ce que le Congrès autorise les 1,5 million d’Américains d’origine cubaine à voyager à Cuba une fois par année : 600 000 s’y rendent chaque année. De plus, il annonce que les restrictions mises sur les voyages et les transfert d’argent seront levées et qu’il n’y a plus de plafond d’argent lors des virements, mais il est cependant toujours impossible d’envoyer de l’argent à des membres de la fonction publique ou de l’armée cubaine. De plus, les cubains ont enfin le droit de quitter leur pays.
En 2012, les secteurs des biens alimentaires et agricoles ne faisant plus parti de l’embargo, les États-Unis deviennent les premier fournisseurs de Cuba dans ces secteurs. Les États-Unis étaient même allés jusqu’à bloquer la possibilité à Google de proposer leurs programmes à Cuba, et en 2014, ils lèvent partiellement cette interdiction. De plus, Cuba redemande le contrôle de la base navale de Guantanamo qui est occupée par les États-Unis depuis 1903. Cuba demande aussi l’abandon des lois migratoires qui poussent les cubains à émigrer, ainsi que des milliards pour compenser pour les dommages que l’embargo à causer sur le pays.
À partir de juin 2013, Obama et Castro, le président cubain, font des négociations secrètes afin de lever l’embargo. Par la suite, vers la fin de 2014, Washington et La Havane ont annoncé qu’ils s’étaient rapprochés, ce qui implique un assouplissement de l’embargo américain sur Cuba. Ils annoncent aussi qu’ils reprennent leurs relations diplomatiques en juillet 2015, qui est suivie d’une poignée de main historique à Panama entre Barack Obama et Raoul Castro, le président cubain. Le 20 juillet 2015, un traité est signé entre Obama et Castro : il doit simplement être approuvé par le Congrès américain. Il s’agit d’un traité qui met fin à l’isolement de Cuba, ce qui avantagerait beaucoup les américains et les cubains. Une nouvelle étape est franchie lors de la visite de Obama le 20 mars 2016, qui est aussi accompagné de sa femme et de ses deux filles.
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