Histoire et mémoire: La guerre d'Algérie

Fiche de révisions         Thème 3 : Histoire et mémoire        HGGPSP

        Face à l’insurrection algérienne la France refuse de reconnaître qu’ils ont affaire à une véritable guerre et la qualifie d’ « événement » ou de « pacification ».

        La France réagit selon 2axes :

• L’armée française reçoit l’ordre d’éliminer l’ANL. Elle mène une action militaire (1) et humanitaire (2). En métropole il n’y a aucune prise de conscience des « événements ».
• FERMETÉ : rétablissement de l’ordre en utilisant l’armée contre la guérilla de l’ALN et en recrutant des supplétifs algériens : les Harkis. → RÉFORMES : envoi de J. Soustelle comme nouveau gouverneur  développement rural.

Le FLN poursuit alors une radicalisation certaine à partir de 55 ce qui provoque une montée aux extrêmes.

1. Massacres de Philippeville : paysans qui se sont jetés sur les pieds noirs,= 123 victimes  européennes afin de brisé tous lien restant entre arabes, berbères et français d’Algérie et provoquer une réaction violente française
2. Arrivée de l’armée française : enfermement et déplacement de populations complètes (1M1/2 de déplacés sur 9M). Tt home armé est suspect et exécuté ! = escalade de la répression pieds noirs = 1300 morts arabes
3. La bataille d’Alger (1957) : déplacement de la guerre en ville où les pieds noirs vivent. = insécurité totale. Qui déclenche l’intervention de la 10ème division de parachutiste : ✓Exécutions sommaires +Ratissage et rafles dans la ville arabe + Systématisation de la torture.  

        Le but recherché par le FLN est atteint car l’engrenage de la violence sépare toujours plus français et algériens et pousse la France à l’escalade :

         envoi du contingent (service militaire) en 08/55  passage de 200K à 450K hommes en 1957

         Bouclage du pays et déportations massives,

         pouvoirs spéciaux votés en mars 1956 pour le gouvernement en Algérie  pouvoir militaire sur l’Algérie en 1957. = plus de pouvoirs civils

• L’explosion des dépenses militaires, l’escalade de la violence et la condamnation de la colonisation (Etats indépendants du Tiers-monde et URSS) paralysent et isolent le gouvernement qui tente de négocier avec le FLN en 1958 ce qui déclenche le13 mai 1958 : Les français d’Algérie manifestent pour empêcher l’arrivée d’un négociateur au pouvoir avec la France qui n’a alors +de maj à l’ANle.= effondrement du gouvernement.

        La menace d’un coup d’état permet au général de Gaulle de revenir légalement au pouvoir et de remplacer la IVe République par la V° le 28 Septembre 1958 (Référundum indépendance ou 82 % des Fr répondent oui).

        De Gaulle tout en accentuant encore la pression militaire va entamer un processus d’ouverture qui conduit à l’indépendance :

1. « La paix des braves » : faire un cesser le feu avec le FLN en vue d’une solution = refus du FLN qui veut une indépendance complète.
2.  Discours du 16/09/1959 : l’autodétermination : il propose 3 solutions politiques  (associations, indé ou on reste) au FLN dont l’indépendance  janvier 1961, mise en place d’un référendum en France qui accepte a 75% le principe, PLAN CHÂLE « L’algérie de Papa est morte, si on ne l’a pas compris on mourra avec elle »

        De Gaulle veut sortir de cette affaire mais glorieusement et sans défaites : cela se fait en 3ans

1. mars 62 : signature des accords d’Evian  cessez le feu et référendum sur l’indépendance dans les 2 pays le 1° et le 3° juil.
2. Ier juillet : Référendum Français : environ 80 % de OUI
3. 3juillet : référendum en Algérie → 98 % de OUI

        Ce changement de politique provoque une guerre civile côté français : → Fev.61 : création de l’O.A.S. (Organisation de l’Armée Secrète terroriste) par des Pieds-noirs et d’anciens militaires hostiles à l’indépendance

→ terrorisme anti FLN et anti De Gaulle

→ avril 1961 = putsch des généraux à Alger qui échoue,  

5 JUILLET 1962 : Algérie indépendante.

                = 1M1/2 « rapatriés » en France dès l’été 62, comptant 800 000  pieds noirs + 450 000 soldats rentre + 200 000 harkis (soldat algérien musulman engagé dans l’armée française) qui ont des conditions déplorables en France puisqu’ils ne sont pas reconnu français.

        De ce fait la guerre est oublié, l’État reste silencieux et vote le 17 décembre 1964 les lois d’amnisties puis le 7juin 1964 : on efface la notion de crime ! Déni jusque dans les années 90 !

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