Commentaire sur le jugement moderne de la Société des Nations
Analyse sectorielle : Commentaire sur le jugement moderne de la Société des Nations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Novembre 2013 • Analyse sectorielle • 1 592 Mots (7 Pages) • 934 Vues
5. Comment ce document nous renseigne-t-il sur le jugement des contemporains sur la SDN? Quels liens peut-on établir avec le document 1 ?
La caricature dénonce avec ironie l'aveuglement de l'organisation.
( Document 5
6. Quelle faiblesse de la SDN est ici critiquée?
La colombe menacée par les canons traduit l'impuissance et l'idéalisme de la SDN.
( Etude de cas n°2 : L’ONU
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( Questions :
( Documents 1 et 2 :
1. Quel objectif de la Charte de l'Atlantique se retrouve dans le préambule de la Charte de l'ONU? Quels principes organisent les relations entre les États?
L'idée-clé est l'autodétermination, garante de paix et de respect des frontières, dans le respect de l'égalité et de la justice.
( Documents 2 et 3 :
2. Reliez chaque institution des Nations unies au préambule de la Charte. À quel principe correspond le Conseil de Sécurité?
Assemblée générale = égalité; Cour internationale de justice = justice; Conseil économique et social, OIT, FAO ... = progrès social; Conseil de sécurité = éviter la guerre.
( Documents 4 et 5 :
3. Quelles sont les mesures envisagées pour faire respecter les décisions du Conseil de sécurité? Comment sont prises les décisions? Avec quelle difficulté?
Il propose des mesures de rétorsion économique, suspend les relations diplomatiques, peut enclencher une riposte militaire. Le processus est entravé par les droits de veto.
( Document 6 :
4. Pourquoi l'ONU risque-t-elle d'être aussi impuissante que la SDN? Quelle est malgré tout son utilité, selon Raymond Aron?
Aron perçoit la paralysie liée au veto possible de l'un des deux grands; l'ONU reste un espace de dialogue.
Synthèse (développée) des documents : Forces et faiblesses de la SDN et l’ONU
1. Garantir le droit des peuples et la paix :
• Pendant la Première Guerre mondiale, les principes fondateurs du système international contemporain sont posés. Le président américain Wilson expose devant le Sénat américain, le 8 janvier 1918, ses Quatorze points qui prévoient de rompre avec la diplomatie secrète et de fonder une « association générale des nations ».
( Document :
« Ce que nous voulons, c'est […] un lieu sûr pour toute nation qui désire vivre sa propre vie en toute liberté, décider de ses propres institutions, et être assurée que les autres nations la traitent en toute justice et loyauté, au lieu de se voir exposée à la violence et aux agressions égoïstes de jadis....C'est donc le programme de paix dans le monde qui constitue notre programme. Et ce programme[…] est le suivant :
1. Des conventions de paix préparées et conclues publiquement; par la suite, il n'y aura plus d'accords secrets entre les nations[…]. 2. Liberté absolue de navigation sur les mers, en dehors des eaux territoriales, aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre […]. 3. Suppression dans la mesure du possible de toutes les barrières économiques et établissement de conditions commerciales égales entre toutes les nations consentant à la paix et s'associant en vue de son maintien. 4. Échanges de garanties convenables que les armements de chaque pays seront réduits au seuil minimum compatible avec sa sécurité intérieure. […] 10. Aux peuples de l'Autriche-Hongrie dont nous désirons voir sauvegarder et assurer la place parmi les nations, on devra accorder largement et au plus tôt la possibilité d'un développement autonome. […] 13. Un État polonais indépendant devra être établi; il devra comprendre les territoires habités par les populations indiscutablement polonaises auxquelles on devra assurer le libre accès à la mer […] 14. Il faudra constituer une association générale des nations […] visant à offrir des garanties mutuelles d'indépendance politique et d'intégralité territoriale aux grands comme aux petits États.
Extraits du message du président Wilson au Sénat américain le 8 janvier 1918.
• La Seconde Guerre mondiale donne l'occasion aux démocraties de réaffirmer leur attachement à ces principes. En août 1941, le président américain F.D. Roosevelt et le Premier ministre anglais W. Churchill signent la charte de l'Atlantique. Ce message d'espoir qui pose comme évidente la défaite nazie, dessine le monde de l'après-guerre sur la base du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
• Sans attendre la défaite de l'ennemi, des conférences sont organisées pour préparer ce nouvel ordre mondial. La conférence de Téhéran, en novembre 1943, évoque la création de « quatre agents de police » pour garantir la paix. Celle de Bretton Woods, en juillet 1944, crée la Banque mondiale et le FMI. La conférence de Yalta, en février 1945, pose les principes de la future Organisation des Nations unies et prévoit d'organiser des élections libres dans les pays libérés du nazisme.
( Document :
Le rétablissement de l'ordre en Europe et la reconstruction de la vie économique nationale devront être réalisés par des méthodes qui permettront aux peuples libérés d'effacer
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