Étude du triptyque Guerre d'Otto Dix
Mémoires Gratuits : Étude du triptyque Guerre d'Otto Dix. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Roro95 • 28 Avril 2013 • 492 Mots (2 Pages) • 1 263 Vues
1) Je vais vous présenter l’œuvre d’Otto Dix, nommée « La Guerre ». C’est un triptyque sur bois, réalisé entre 1929 et 1932. L’œuvre mesure 4m08 de longueur et 2m de largeur. Elle est actuellement exposée au musée de la ville de Dresde, en Allemagne. Sur ce tableau Otto Dix nous montre clairement les ravages de la guerre.
Pour ce qui est de l’artiste, Otto Dix est un peintre allemand, né le 2 décembre 1891 dans la ville d’Umtermhaus et mort le 25 juillet 1969 à Singen. Il est associé aux mouvements de l’expressionnisme et de la Nouvelle Objectivité. Il est issu d’un milieu ouvrier mais reçoit une éducation artistique par sa mère qui s’intéressait à la peinture et à la musique. Durant sa jeunesse, il entre à l’école des Arts. Fortement marqué par la Première Guerre Mondiale dans laquelle il s’était engagé comme simple soldat, il en ressort avec des images d’horreur en tête qu’il va peindre pour oublier.
2) Otto Dix est un peintre traumatisé par la guerre de 14-18 à laquelle il a participé. C’est dans ce contexte qu’il réalise entre 1929 et 1932 un tableau montrant les conséquences de cette guerre, juste avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Après la première guerre mondiale, de 1918 à 1929, c’est une période de reconstruction de prospérité, mais cette période va être brisée par un krach boursier à New-York dû essentiellement à la surproduction. Cette crise éconimique que va suivre ce krach va devenir une crise mondiale, provoquant une baisse des prix, une réduction de la production industrielle et du chômage de masse. Cette crise va être un support pour les artistes qui vont rappeler au travers de leurs œuvres la misère, la mort et aussi la guerre qui semblait être oubliée.
3) La Guerre est une œuvre composée de 3 parties, aussi appelé un triptyque. Il s’inspire en particulier de l’un des retables les plus célèbres, celui de Matthias Grünewald ; le retable d’Issenheim.
Pour sa prédelle, Otto Dix s’inspire d’une peinture de Hans Holbein, le « Le Christ mort », 1521. Cette référence montre que Dix envisage le soldat comme un sacrifié.
Sur le panneau de gauche on peut voir des soldats casqués munies de fusils qui marchent dans la brume, avec un sac à dos en nous tournant le dos. Au premier plan, il place une roue, et, au deuxième plan, il place deux soldats qui nous entraînent avec eux, comme s’ils nous dirigeaient vers l’intérieur de tableau L’artiste parvient à nous montrer un effet de profondeur, ainsi, il y la sensation d’une longue distance parcourue. Cet effet est accentuée par le rythme vertical de la représentation des fusils. Ces segments de lignes plus ou moins longs et hauts selon l’éloignement, permettent de décrire la profondeur de l’espace ainsi que le sens du parcours. Autour des casques des soldats sortent des éclats de lumière, formant des étoiles. Ceci renforce l’idée d’étrangeté déjà contenue dans la description du
...