Les régimes Politique
Analyse sectorielle : Les régimes Politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 3 898 Mots (16 Pages) • 867 Vues
CHAPITRE 3 : LES REGIMES POLITIQUE.
Le chapitre 2 à montrer comment le cadre étatique s’était diffusé et généraliser comme mode d’organisation politique. Ici on va montrer que dans ce cadre étatique peuvent s’inscrire des systèmes politique différents. Certes le cade étatique est commun à tous mais il laisse place à une grande diversité. (Caractéristique commun mais peuvent se manifester de manière différents démocratie, régime autoritaire, totalitaire…ou système présidentielle ou parlementaire)
Démocratie et monarchie distingué selon le souverain, c’est en fonction de divers critères. C’est ici que la notion de régime politique peut être mobilisé et utilisé. Cette notion de régime politique permet d’analyser l’articulation des différentes composantes de la vie politique d’un état et d’en restituer la logique et la dynamique d’ensemble. La classification des systèmes politique en différents régimes c’est un exercice ancien puisqu’il était déjà pratiquer dans l’antiquité en particulier par les philosophes de la Grèce antique (Aristote en particulier). L’objectif à cette époque c’est de comparé les systèmes politiques entre eux, mais surtout pour déterminer qu’elle est le meilleur système, le quel il faut défendre. On est dans une approche morale et normative ou l’on classe les régimes. Aujourd’hui un certains nombres d’auteurs continue de pratiquer cet exercice de système politique en régime mais l’objectif n’est plus vraiment de déterminer lequel est le meilleur, mais plutôt de décrire les différents systèmes existant. Pourtant il faut avoir à l’esprit que définir un régime, le classer c’est quelque chose qui n’est jamais neutre, car cela revient à comparer les qualités d’un système. L’enjeu aujourd’hui c’est la reconnaissance du caractère démocratique ou non d’un système politique.
En classant les régimes ont décerné ou pas un label démocratique à un régime. Aujourd’hui la démocratie est considéré comme le meilleur système ou le moins mauvais. C’est donc un enjeu de se faire reconnaitre comme démocratique pour être dans la norme. Etre reconnu comme telle ou non pour un système politique peut avoir des conséquences matérielles parce que le caractère démocratique d’un système politique est parfois posé comme une condition, à l’obtention de ressource. Il y a un vrai enjeu, c’est ce qu’on observe par exemple en matière d’aide au développement. Exemple depuis le discours de Mitterrand en 1970, à la baule, elle annonce qu’elle aide les états africains à l’avancé vers plus de démocratie. Depuis 1993 et la définition des critères de Copenhague le caractère démocratique du régime est une condition pour l’adhésion à l’union européenne « institution stable garantissant la démocratie ». Il y a des enjeux de reconnaissances derrière cette classification dans le sens où il y a gagné ou à perdre pour un état. Exemple : la Russie qui essaye de se ranger dans les régimes démocratiques. Souligner ces enjeux amène à 2 remarques :
• Sans que l’on sache toujours ce que l’on met derrière la démocratie, c’est un argument de combat, de lutte politique c’est-à-dire que c’est un terme qui chercher à légitimer ou délégitimer un système voir un gouvernement. C’est un label.
• Lorsque l’on met en avant tel ou tel critère pour définir la démocratie il faut remarquer que retenir ce critère ou pas cela sert des intérêts car suivant les critères qu’on retient un état pourra être reconnu comme démocratique ou non.
Conséquences ? Il apparait important du fait de ces enjeux de ne pas envisager la notion de régime de façon restrictive et trop institutionnel. D’un côté il faut intégrer à l’analyse pour ne pas savoir un coté trop restrictive, les connotations associé à tel ou tel termes. Sachant qu’elles peuvent varier selon les époques. Aujourd’hui le terme démocratie à une conation positive mais ce n’est pas toujours le cas, comme pour Aristote qui considérait que c’était mal. Puis une autre façon de ne pas avoir une analyse trop restrictive c’est de ne pas rester à des critères de façade, et de sortir d’une approche juridico-institutionnel des régimes politiques. Autrement dit pour bien caractériser un régime politique il ne faut pas se contenter de décrire les règles officielles de fonctionnement et les institutions politiques parce que suivant les cas les mêmes institutions peuvent fonctionner de manière différente. Il est important de regarder quelles sont les organisations qui peuvent participer au pouvoir politique. Par exemple regarder combien il existe de parti politique, quelle est la place accordé aux syndicats, aux associations… Aussi important de regarder quelles sont les rapports sociaux reliés aux institutions et leurs fonctionnement. Par exemple les catégories sociales qui peuvent accéder au pouvoir, pour voir si le système est plus ou moins ouvert. Ou regarder qui participe aux élections, permet de voir l’emprise du pouvoir politique sur la société.
Autrement dit, il faut envisager le régime politique non pas comme un ensemble d’institutions mais comme un mode de gouvernement c’est-à-dire un type de relation de pouvoir, c’est pourquoi dans la définition d »’un régime politique il faut inclure des éléments juridique et culturel mais aussi des éléments sociologiques.
I) Classer les systèmes politiques.
L’effort de classement des régimes politiques remonte à l’Antiquité, et s’il est important de revenir sur ces classements anciens, car ces typologies marquent encore aujourd’hui notre façon de distinguer et de classer les régimes. Elles ont encore un impact aujourd’hui. Notamment parce que ces philosophes de l’Antiquité ont laissé en héritage tout un vocabulaire pour désigner les systèmes politiques. Qui a été repris par les philosophes du XVIIIème siècle qui ont poursuivi l’exercice. Son venu s’ajouter à ces classification anciennes, des classifications plus modernes qui introduise de nouveaux critères autour d’un enjeu central qui est de distinguer les régimes démocratie d’autres types de régimes.
A) Les classifications classiques : nombre et vertu des gouvernants.
Prennent pour critères principaux le nombre et la vertu des gouvernants. Jusqu’au XIXème siècle, les modes de gouvernements sont classés d’après le nombre de titulaire du pouvoir, le critère principal c’est combien de personne détienne le pouvoir. S’ajoute à lui un 2ème critère qui renvoie à la sagesse des gouvernants. Il montre en bien, que les premières classifications sont très imprégner
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