Les Socialistes Utopiques

Les socialistes « UTOPIQUES »,

Introduction :

Le socialisme c’est à la fois une exigence éthique « morale », car il s’agit d’assurer de nouvelles relations entre les Hommes. C’est aussi une critique de mode de production capitaliste et enfin c’est un projet de réorganisation de la société sur la base du progrès et de l’harmonie entre les individus.

Ces idées ont été à la base de nombreuses théories ; celle de Karl MARX, théorie centrale : il a établi la distinction entre les deux formes de socialismes, celui utopique et le socialisme scientifiques.

Définition :Le socialisme peut être défini comme un régime social dominé par trois caractéristiques à savoir :

1 Propriété sociale des moyens de production.

2 La suppression de l’exploitation de l’homme par l’homme.

3 Satisfaction des besoins de la population sur la base d’un développement très avancé des forces productives et dans un système qui ne pourra apparaître qu’après la district ion du capitalisme.

I) Les Initiateurs

A) Le socialisme utopique :

Pour certains auteurs, c’est une variété du socialisme qui va naître dans la classe ouvrière qui rejette systématiquement le retour à des modèles sociaux antérieurs et qui propose l’amélioration de la situation des ouvrières, cette amélioration doit se faire grâce à la mise en place de réformes ou bien par la remise en cause de la propriété privée qui est considérée comme la cause principale de l’exploitation.

Pour d’autres auteurs le changement ne peut venir qu’au prolétariat ou encore grâce au coût d’Etat.

Pour résoudre la crise, Sismandi propose deux solutions :

1 : C’est un retour pur est simple au système des corporations qui sont selon lui des structures qui sont capables d’atténuer la concurrence et d’instaurer entre les maîtres et les subordonnés des relations et des coopérations et de partage de l’autorité à l’intérieure de l’unité de production.

2 : Une intervention de l’Etat en vue de réglementer la concurrence et en particulier de contrôler les conditions de travail, c’est ce que Sismandi appelle le garantisme social, c'est-à-dire la prise en charge par l’Etat des besoins des travailleurs en cas de maladie, du chômage, de vieillesse.

B) L’analyse de Saint Simon (1760-1825) :

L’objectif final de Saint Simon, c’est d’organiser et d’harmoniser la société. Il développe une vision déterministe de l’histoire, c'est-à-dire une vision selon laquelle tous les événements ainsi que l’action humaine sont liés et déterminés par les événements antérieurs.

Selon Saint Simon l’histoire de l’humanité, peut être divisé en trois grandes phases :

1 : phase théologique (Religieuse) : C’est une phase « où l’Homme se représente tous les phénomènes comme des produits de l’action directe et continue d’agent sur naturel ». Cette phase correspondait aux sociétés esclavagistes et à celles féodales.

2 : C’est la société métaphysique : C’est une société qui est dominée par le droit, qui reconnaît la liberté mais qui ne dispose pas de tous les moyens pour la contrôler. Cette phase peut donc déboucher sur l’anarchie, c’est celle qui a connu la France après la révolution de 1789.

3 : Phase positiviste : correspond à une société à venir qui met en avant la connaissance

et l’expérience scientifique. Cette société aura pour fondement le développement de la grande industrie planifiée et scientifiquement organisée. Dans cette société  se sont les savons et les industriels (y compris les banquiers) qui occupent les places centrales et qui doivent mettre en œuvre une politique favorable à la majorité et surtout à la partie la plus pauvre de la société, c’est ce que Saint Simon appelle le socialisme sera basé sur les grands projets mis en œuvre par les industries et sur une sélection des individus en fonction de leur capacités, de leur mérites et n’en pas en fonction de leur naissance.

L’Etat doit avoir pour fonction de maintenir :

- La sécurité et la liberté dans la production

- Garantir les travailleurs contre l’action improductible des feignants.

Dans la nouvelle société de Saint Simon considère, qu’il faut mettre fin à la domination de la noblesse et de la bureaucratie gouvernementale, qu’il considère comme «des sans sues de la nation qui dilapident toutes les ressources de la nations ».

Pour Saint Simon, si on supprime 3000 parmi la catégorie des hommes génies (artisanats, cultivateurs, commerçants, savons, artistes), alors la société devient « un corps sans âme, alors que si on supprime 30000 dirigeants de l’Etat l’église et les propriétaires les plus riches cela ne causerait aucun mal à la société ».

Sur le plan social Saint Simon remet en cause la propriété privée, car elle est la base de l’exploitation de certains individus et elle est un moyen  de « lever les primes de travail d’autrui ».

me son caractère et en lui forme ».

II) L’introduction à l’analyse da Karl Marx

A) K.Marx homme d'action

Dates :1854 ; La misère de la philosophie

1848 ; Le manifeste du partie communiste

1867 ; le capital

Dans le contexte de la révolution industrielle, K.Marx va s’intéresser à la question de misère ouvrière et celle de crise du capitalisme, il est à la fois philosophe, économiste, historien, il a un seul titre qui le propose une analyse  de l’ensemble du système capitaliste et des modalités de son fonctionnement.

Par ailleurs, K.Marx est également est un homme d’action, car disait-il «les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, il nous appartient de le transformer », c’est cette démarche qui va pousser K.Marx à militer activement un désir du mouvement ouvrier en Europe pour accélérer l’avènement d’une société plus juste. En retrouve chez K.Marx  une idée commune à tous les penseurs socialistes

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