Le problème corps-esprit
Cours : Le problème corps-esprit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CptLapinus • 1 Mai 2019 • Cours • 969 Mots (4 Pages) • 748 Vues
Bernard Philosophie
Tristan
TS2
Note: | Observations |
Le problème-corps-esprit, ou le « mind body problem », pose question des relations entre le corps et le cerveau, plus particulièrement l’esprit. Un philosophe américain du nom d’Hilary Putnam nous fait part d’une de ses expériences de pensée, et cela dans son livre « Raison Vérité et histoire », parut en 1984. Dans celui-ci, il suppose qu’un cerveau serait séparé du corps et insérer dans une cuve qui contiendrait : «une solution nutritive qui la maintiennent en vie ». Cela nous rapporte alors à une notion philosophique puisqu’ici, le savant sépare physiquement corps et esprit. Ainsi, les «terminaisons nerveuses » seraient reliées à un ordinateur qui enverrait des pulsions procurant alors à la personne l’illusion que tout est « normal ».Dans le second paragraphe, le philosophe met à souligner des mots comme « voir, sentir, percevoir ».Il s’agit donc de thermes évoquant la perception de son environnement matériel. Cependant, il est ensuite écrit «désire » et «souvenir », qui elles se rapportent à une notion plus immatérielle et donc à l’esprit. Cette séparation du matérielle et de l’immatérielle mais cette fois ci, dans le domaine psychique, est à l’image de sa thèse. En effet, il écrit en 1984 : «l’histoire amusante mais plutôt absurde d’un savant fou qui sépare les cerveaux des corps », ce qui fait de lui un philosophe dualiste, pour lesquelles matière et esprit sont deux réalités différentes.
Dans un second temps, nous allons étudier « Le fantôme de la machine », un écrit de Gilbert Ryle, et extrait de l’œuvre : « La notion d’esprit». Dans cet écrit, ce philosophe britannique fait une analyse critique du dualisme cartésien. En effet, selon Ryle, supposer que l’esprit et le corps soit deux entités différentes équivaudrait à faire une « erreur de catégorie ». Illustrée par un exemple, le visiteur aurait attribué au mot « université » un objet similaire mais bien distinct de ce qui lui a été montrée, c’est ici une « erreur de catégorie ». Ainsi, si le visiteur persiste dans sa croyance il risquerait de ne jamais rencontrer cette université et parviendrait à imaginer que ce soit une entité immatérielle. Il en est de même pour l’esprit. Nous pensons tout d’abord que l’esprit est une identité distincte mais située dans le corps. Or, après recherche, on aboutit au fait que l’esprit est immatérielle, puisque on ne le voit, et ne le situe pas. Cela explique alors l’image du « fantôme dans la machine ». Lorsque l’on recherche à identifier l’esprit, c’est une entité comparable à l’homme que nous cherchons qui relevé de catégories tels qu’un « attribut », « substance », « chose » ou encore « un processus ».Nous nous obstinons donc à ne pouvoir le trouver. Alors, la thèse portée par Ryle est de ne pas différer l’esprit du corps, qui s’oppose alors du dualisme.
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