THEMATIQUES LES FLEURS DU MAL.
Dissertation : THEMATIQUES LES FLEURS DU MAL.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar opop212 • 7 Octobre 2022 • Dissertation • 1 063 Mots (5 Pages) • 333 Vues
Montoy Léa; El Khayari Samia ; Taroucht Fatima 1°D
THEMATIQUES LES FLEURS DU MAL : CHARLE BAUDELAIRE
L’amour
L’amour peut être heureux chez Baudelaire. Quand la femme devient muse, inspiratrice, source de beauté nouvelle et d’exotisme, l’amour provoque l’inspiration. On devine les présences de trois femmes dans le livre : Jeanne Duval, métisse des îles Bourbon avec laquelle Baudelaire vit une passion orageuse. Marie Daubrun, figure de l’idéal inaccessible, qui préfèrera à Baudelaire le poète Théodore de Banville. Apollonie Sabatier, figure angélique, qui montre à Baudelaire la voie d’un possible bonheur. Mais la femme peut aussi être dominatrice et faire souffrir. Elle est alors comparée au « vampire », car elle soumet le poète mais il ne peut pas vivre sans elle. Baudelaire à des relations autodestructives avec celles-ci seulement il ne peut pas s’en passé. On peut dire que c’est des relations d’’attraction-répulsion.
Le voyage
C'est un thème récurrent du livre. Baudelaire rêve d’un « ailleurs » exotique, passé ou futur et c’est pour cette raison que ce thème prend différentes formes dans le recueil. Si l’invitation au voyage et à l’exotisme passe par exemple par la chevelure de son amante. Il s’agit aussi d’un voyage intérieur, la quête d’un monde lointain, auquel on accède par le souvenir ou la rêverie, devient une échappatoire qui propulse le poète vers une trajectoire ascendante.
Le vin
Il permet à Baudelaire de sublimer la banalité du quotidien. L’ivresse devient l’occasion d’un voyage intérieur et d’une évasion.
L’Alchimie
C'est un thème majeur de la réflexion baudelairienne autour de la création poétique. Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Mais l’art alchimique suppose un pacte avec le Diable.
Le spleen
Le spleen traverse l’œuvre entière de Baudelaire. En raison du titre oxymorique de la première section, « Spleen et Idéal ». « Spleen », et aussi de son autre grand livre, Petits poèmes en prose, le spleen de Paris, publié de manière posthume en 1869, le spleen doit être considéré comme le grand motif baudelairien. « Le spleen » signifie « la rate » en anglais, c’est-à-dire le siège de la bile noire. Il existe une équivalence entre la mélancolie, le génie et la folie. Baudelaire marche sur les traces d’Aristote en conférant au spleen des connotations très négatives renvoyant à l’angoisse, à l’apathie (absence de mouvement) et à l’aboulie (absence de volonté). « L’Ennui » est synonyme de « Spleen » dans le recueil et devient « l’Ennemi » contre lequel le poète lutte en vain.
Paris
C'est l’un des grands thèmes des Fleurs du mal. Baudelaire fait l’éloge de sa ville dans les « Tableaux Parisiens ». Dans cette deuxième section de l’édition de 1861, Baudelaire dit sa nostalgie du vieux Paris détruit par Haussmann. Il y peint aussi l’ambiance étrange. Paris fait de Baudelaire l’un des premiers poètes de la modernité.
Le dandy
Il est le type idéal pour Baudelaire qui lui consacre un développement dans Le Peintre de la vie moderne (1863). Il est selon le poète « le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences. » Son style vestimentaire, sa haute culture littéraire, son impertinence rentre en résistance contre la vulgarité d’une époque où les bourgeois dictent ses lois. Les Anglais Brummell et Byron sont les ancêtres du dandy baudelairien, qui poussent le principe dans ses retranchements, relativement à l’ironie, la froideur et la provocation.
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