Régime de l'obligation
Cours : Régime de l'obligation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hamed De Cognac • 23 Avril 2020 • Cours • 92 112 Mots (369 Pages) • 347 Vues
UNIVERSITÉ PARIS I |
Régime de l’obligation |
Semestre 5 |
Julie Traullé |
07/11/2016 |
Retranscription des audios du cours de Régime de l’obligation 2016. |
Sommaire
Introduction 4
Première partie – Les modalités de l’obligation 5
Chapitre 1 - Le terme 5
Section 1 – La notion de terme 5
Section 2 – Etablissement du terme suspensif 7
Section 3 – Les effets de terme suspensif 11
Chapitre 2 : La condition 12
Section 1 : la notion de condition 12
Section 2 : La validité de la condition 18
Section 3 - Les effets de la condition 25
CHAPITRE 3 : LES OBLIGATIONS PLURALES 30
Section 1 - la pluralité d’objets 31
Section 2 - La pluralité de sujets 32
Section 3 – L’indivisibilité 45
Deuxième partie – La circulation de l’obligation 46
Chapitre 1 : La cession de créance 46
Section 1 : les conditions de validité de la cession de créance. 50
Section 2 : les effets de la cession de créance. 51
Chapitre 2 : La cession de dette 64
Section 1 - L’interdiction de la cession de dette. 65
Section 2 - Les palliatifs à l’interdiction de la cession de dette 66
Chapitre 3 - La cession de contrat 69
Section 1 - La nature de la cession de contrat (synallagmatique ici) 69
Section 2 - Le régime de la cession de contrat 71
Chapitre 4 - La subrogation personnelle 76
Section 1 - Les conditions de la subrogation personnelle. 76
Section 2 - Les effets de la subrogation personnelle. 83
Troisième partie – L’extinction de l’obligation 88
Titre 1 - Le paiement 88
Chapitre 1 : Le paiement volontaire 88
Chapitre 2 - Le paiement forcé 97
Titre 2 – L’extinction par satisfaction indirecte du créancier 117
Chapitre 1 – La confusion 117
Chapitre 2 – La compensation 117
Chapitre 3 : La novation 125
Chapitre 4 – La délégation 129
Titre 3 - L’extinction sans satisfaction du créancier 135
Chapitre 1 - La remise de dette 135
Chapitre 2 - la prescription extinctive 135
Annexe 135
Introduction
Vous avez étudié l’année dernière le droit des obligations. Cette matière portait sur l’étude des hypothèses dans lesquelles, il existe entre deux personnes ou plus, un lien de droit en vertu duquel une personne, appelée le créancier, peut exiger d’une autre, que l’on appelle son débiteur, qu’il exécute une prestation au sens large. Les obligations, vous en avez rencontré 3 types. Classiquement, on distingue les obligations de faire, de ne pas faire, de donner, c’est-à-dire de transférer la propriété.
A cette occasion, vous avez appris que les obligations devaient être distinguées en fonction de leurs sources. Les obligations contractuelles ont ainsi fait l’objet d’une étude distincte (premier semestre) de celles consacrées aux obligations extracontractuelles, que l’on résume souvent aux obligations délictuelles (cela fait l’objet du second semestre).
Cependant, une fois l’obligation créée, il n’est plus nécessaire d’effectuer une telle distinction. Quelques soient leurs sources, les obligations, qu’elles soient contractuelles ou délictuelles, obéissent en effet à un même régime. Le paiement d’une obligation contractuelle est par exemple soumis aux mêmes règles que le paiement d’une dette de responsabilité.
Certes, si vous ouvrez le Code civil, vous ne trouverez pas cette idée clairement exprimée. Nombre de règles relatives au régime de l’obligation, telles, par exemple, les règles relatives à la subrogation, sont placées dans la partie qui traite des obligations conventionnelles en général. Alors que ces règles concernent tout autant la matière extracontractuelle. En pratique, d’ailleurs, vous avez beaucoup de subrogation lorsqu’il existe une dette de responsabilité, les assureurs interviennent et souvent ils se font subroger dans les droits de la victime.
Dans le même sens, vous pourrez constater que les règles relatives à la cession de créance figurent parmi les dispositions du code propre au contrat de vente. Quand ces règles peuvent en réalité s’appliquer également à une cession de créance de réparation. Mais cela peut se comprendre aisément au regard de l’état du droit des obligations en 1804. En effet, à cette époque, le droit de responsabilité occupait en pratiqu’une place bien moins importante que le droit des contrats. Au quotidien, les règles relatives au contrat étaient bien plus sollicitées que celles relatives au droit de la responsabilité. Vous le savez, ce n’est qu’avec le développement du machinisme que le droit de la responsabilité va commencer au début du XXème siècle à se développer de façon significative (sur ce point, je vous renvoie à votre cours de droit de la responsabilité civile de 2ème année, et plus particulièrement à l’introduction de ce cours).
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