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Risque Crédit

Mémoire : Risque Crédit. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2012  •  8 833 Mots (36 Pages)  •  3 405 Vues

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PLAN

Introduction générale

CHAPITRE PRELIMINAIRE

SECTION 1: Nomenclature des risques bancaires

I. LE RISQUE DE CREDIT

II. LE RISQUE DE MARCHE

III. LE RISQUE OPERATIONNEL

SECTION 2: La gestion des risques bancaires

I. LES OBJECTIFS DE LA GESTION DES RISQUES

II. LES ETAPES DE LA GESTION DES RISQUES

SECTION 3: La règlementation prudentielle internationale

CH1: LE RATIO BALE I

1.1 Principes

1.2 Les différents piliers

1.3 Critiques et limites du ratio Cooke

CH2 : LE RATIO BALE II

1 Principe & objectifs

1.1 Objectifs

1.2 Principes

2. Les différents piliers de l'accord de Bale II

3 Rapprochement entre le ratio Cooke et le ratio McDonough

4. Les innovations de la réforme McDonough : la méthode IRB (Internal Rating Based)

5. Bâle II et Les instruments de réduction des risques de crédit

Conclusion

Introduction générale

L'environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face aux différentes fluctuations de la sphère monétaire, face à ces différentes perturbations les banques sont de plus en plus menacé par une diversité de risques nuisant à son activité et à sa position sur le marché financier.

Le risque est une exposition à un danger potentiel, inhérent à une situation ou une activité. Mais réduire le danger et réduire le risque sont deux choses distinctes. La réduction des risques est une démarche archaïque par rapport à celle de la réduction des dangers.

L'évaluation des risques est le facteur déterminant de toute prise de décision. Elle est bien trop souvent intuitive dans nos actions de tous les jours, mais gagne à être formalisée dans le cadre d'un projet industriel qui comporte une dimension financière.

Donc le risque apparaît comme l'un des défis actuels des dirigeants pour le définir, le mesurer et le gérer pour améliorer la performance.

CHAPITRE PRELIMINAIRE : GENERALITES SUR LES RISQUES BANCAIRES

Le risque constitue la dimension la plus importante dans l'environnement bancaire. Pour une banque celui-ci est l'essence de son activité et la source principale de son profit. Toutefois, la prise de risque excessive a souvent été à l'origine des difficultés voir la défaillance des établissements bancaires. C'est justement dans le but de limiter les effets néfastes de la prise démesurée des risques et de soutenir la stabilité et la sécurité du système financier que fut instaurée la réglementation prudentielle internationale.

Le présent chapitre présente quelques notions de base liées au risque bancaire et sa gestion, ainsi que le rôle de la réglementation prudentielle et son évolution depuis le premier accord de Bâle de 1988.

SECTION 1: NOMENCLATURE DES RISQUES BANCAIRES

« Le risque correspond à l'occurrence d'un fait imprévisible, ou à tout le moins certain, susceptible d'affecter les membres, le patrimoine, l'activité de l'entreprise et de modifier son patrimoine et ses résultats ».

De cette définition nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque dans le milieu bancaire :

• Le caractère aléatoire et imprévisible (qui est à l'origine du risque).

• L'enjeu lié aux résultats et pertes futurs de la banque (conséquence finale).

Plusieurs classifications des risques bancaires peuvent être proposées. Néanmoins, les banques ont tendance à adopter la classification proposée par le nouvel accord de Bâle (ou Bale II), qui distingue trois grandes catégories, à savoir :

• Le risque de crédit

• Le risque de marché

• Le risque opérationnel

I. LE RISQUE DE CREDIT: Le risque de crédit est le risque le plus important et le plus dangereux auquel est exposée une banque. Cette dernière doit accorder une attention particulière à sa gestion afin de ne pas être en proie à ses conséquences.

Le risque de crédit peut être défini comme « la perte potentielle consécutive à l'incapacité par un débiteur d'honorer ses engagements ». Il désigne également, d'une façon plus large, le risque de perte lié à la dégradation de la qualité de la contrepartie qui se traduit par une dégradation de sa note.

Le risque de crédit peut prendre plusieurs appellations : on parle de risque de contrepartie dans les transactions de prêt sur le marché interbancaire et financier, et de risque de faillite ou de crédit proprement dit, pour les transactions sur le marché de crédit.

On distingue trois types de risque de crédit: le risque de défaut, le risque de dégradation du spread et le risque lié à l'incertitude du recouvrement, une fois le défaut survenu.

1.1 Le risque de défaut:

Cette forme de risque est associée à l'occurrence d'un défaut, caractérisée par l'incapacité de la contrepartie à assurer le payement de ses échéances.

Le Comité de Bâle dans son second document consultatif, considère un débiteur est en défaut lorsque l'un ou plusieurs des événements suivants est constaté :

• L'emprunteur ne remboursera vraisemblablement pas en totalité ses dettes (principal, intérêts et commissions) ;

• La constatation d'une perte portant sur l'une de ses facilités : comptabilisation d'une perte, restructuration de détresse impliquant une réduction ou un rééchelonnement du principal, des intérêts ou des commissions ;

• L'emprunteur

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