Qu’est-ce que le droit ?
Cours : Qu’est-ce que le droit ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cloarnaud • 17 Novembre 2020 • Cours • 17 625 Mots (71 Pages) • 400 Vues
Qu’est-ce que le droit ?
Partie 1 : Une approche unitaire de la définition du droit
Table des matières
❖ Chapitre 1 : Le droit, une règle ? 3
I. La définition de la règle de droit 3
A. La règle 3
1. Les caractères de la règle de droit 3
2. Les autres outils du droit que la règle 4
B. Le droit 6
1. Le droit, une règle contraignante ? 6
2. Le droit, une règle juste ? 7
3. Le droit, une règle morale ? 8
II. L’origine de la règle de droit 9
A. L’origine de l’autorité de la règle de droit 9
1. Panorama des fondements proposés 9
2. Critiques des fondements proposés 10
B. L’origine de l’existence de la règle de droit 10
1. Les règles qui produisent du droit 10
2. Les règles qui sont produites du droit 12
❖ Chapitre 2 : Le droit, une décision de justice ? 13
I. Trancher les litiges 13
A. Le juge 13
1. Le juge, miroir de la justice ? 13
2. Le juge, essence du droit ? 17
B. Le procès 18
1. Les grandes traits du procès 18
2. Procès équitable 21
II. Dire les droits 22
A. Dire le droit pour le seul cas d’espèce 22
1. Le pouvoir d’apprécier les faits 22
2. Le pouvoir d’adaptation des cas 23
B. Dire le droit au-delà du seul cas d’espèce 24
1. Le pouvoir d’interpréter le droit 25
2. La méthodologie d’interprétation du droit 26
Introduction :
Le professeur Gestaz « La question qu’est-ce que le droit ne paraitra simple qu’à ceux qui ne s’en posent aucune »
Pour beaucoup le droit renvoie aux séries tv, pourtant le procès d’assise est un mauvais exemple pour éclairer le profane sur la connaissance du droit.
D’abord dans le procès d’assise, le magistrat apparait d’avantage comme un superviseur, que comme des juges, que comme celui qui pesait des intérêts en présence.
Ensuite parce que dans le procès d’assise, le droit parait moins important que la balistique ou l’ADN, les témoignages.
Et la troisième raison pour laquelle le procès n’est pas un bon exemple, c’est qu’il y a plus de consommateurs de salaries ou de copropriétaires, qu’il y a d’assassins de violeurs, de meurtrier.
Cette vision restrictive du droit est d’autant plus troublante parce que le droit est partout dans la vie (mariage, décès, contrat de travail/bail…) le droit est aussi présent lorsque on monte dans le tram.
80 % des contrats ne sont pas écrits ! Le droit est a peu près partout, il nous entoure.
Il y a 2 siècles Kant se moquait des juristes ne constatant qu’ils n’étaient jamais parvenus à définir leur objet d’étude : le droit. L’avancé en la matière était la certitude qui lui ne parvenait jamais. En somme il disait que nous n’arriverions jamais à définir le droit. Dans les années 80, la revue le droit à demander à 40 éminents auteurs de définir le droit et aucunes synthèses n’a réussi à définir le droit. Ils ont avoué leur incapacité ou alors ils ont chacun donne leur propre définition du droit.
Traditionnellement le droit est défini comme « un ensemble de règles de conduite qui s’imposent aux hommes dans leurs relations mutuelles au besoin/ moyens en recourant à la contrainte étatique et dont l’incarnation la plus évidente est la loi »
Il existe bien une définition du droit qui est de plus en plus critiquée, la première critique c’est que ce n’est qu’une partie seulement de la partie technique, cette définition est incomplète (= définition du DROIT OBJECTIF)
Les DROITS SUBJECTIFS correspondent aux prérogatives que le droit objectif reconnait à un individu et dont il peut se prévaloir à un rapport avec les autres. Elle met en avant la règle de droit, le droit et l’Etat.
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