Mémoire IPE DACOSTA.
Thèse : Mémoire IPE DACOSTA.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mohamed Camara • 6 Juin 2016 • Thèse • 10 926 Mots (44 Pages) • 730 Vues
Dédicace
Ce travail est dédié à mon père et à ma mère qui ne ménagent aucun effort pour mon bien être afin de m’assurer le meilleur de l’avenir. Eu égard de votre immense bienfait, le mot merci est insignifiant pour vous signifier ma gratitude.
Remerciements :
Mes remerciements s’adressent d’abord et avant tout à M. DACOSTA, Jurisconsulte en droit des Affaires et chargé de cours à l’Institut Professionnel de l’Entreprise (IPE) pour avoir guidé mes pas vers la « clairière du sens » et pour ses remarques avisées.
Ma gratitude va aussi à l’endroit de M. FALL, Directeur des Etudes de l’Institut Professionnel de l’Entreprise (IPE) pour son aide précieuse dans mon inscription et mon accueil au sein de l’Institut Professionnel de l’Entreprise (IPE). Considérations et respects.
Sommaire
Introduction
Chapitre I : Régime légal stricto sensu de l’apport en industrie dans l’acte uniforme révisé sur les sociétés commerciales
Section I: Restriction du champ d’application de l’apport en industrie
Section II: Contenu de l’apport en industrie
Chapitre II : Régime statutaire de l’apport en industrie dans l’acte uniforme révisé sur les sociétés commerciales
Section I : Détermination des modalités techniques de l’apport en industrie par les statuts
Section II : Détermination des modalités pécuniaires de l’apport en industrie par les statuts
Chapitre III : Analyse critique de la place l’apport en industrie au regard de l’acte uniforme révisé sur les sociétés commerciales
Section I : Les difficultés relatives à l’existence de l’apport en industrie dans les sociétés commerciales
Section II : L’apport en industrie, instrument de valorisation du capital humain dans les sociétés commerciales
Conclusion
Sigles et abréviations:
AUDSCGIE : Acte uniforme sur le droit des sociétés commerciales et groupements d’intérêt économique.
CA HT : Chiffre d’Affaire Hors Taxe
Cass Com : Chambre commerciale de la Cour de Cassation
C. civ : Code civil (français)
C. com: Code de commerce (français)
C. trav : code du travail (français)
DDTEFP : Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
FCFA : Franc CFA
GIE : Groupement d’intérêt Economique
IR : Impôt sur le revenu
ISF : Impôt sur la fortune
L: Loi
NRE : Nouvelles Régulations économiques
OHADA: Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique
PEE: Plan d’Epargne d’Entreprise
PME : Petites et Moyennes Entreprises
RNAI : Résultat Net Après Impôt
SA : Société Anonyme
SARL : Société à Responsabilité limitée
SAS : Société par Actions Simplifiées
SCS : Société en Commandite Simple
SCS : Société en Commandite par Actions
SNC : Société en Nom Collectif
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
DDTEFP: Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
Introduction
La société commerciale constitue aujourd’hui un levier primordial de l’activité économique. Elle est régie par un ensemble de textes juridiques constituant le droit des sociétés commerciales. Au niveau africain, c’est l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires qui est le principal législateur en la matière à travers les actes uniformes qu’elle adopte.
Aux termes de l’article 4 de l’acte uniforme révisé de l’OHADA portant droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique, « la société commerciale est créée par deux (2) ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat, d'affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature, ou de l'industrie, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui peut en résulter. Les associés s'engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues par le présent Acte uniforme. La société commerciale est créée dans l'intérêt commun des associés ».
La constitution d'une société commerciale repose sur le respect des conditions communes de formation des contrats d’une part et d’autre part par l’observation des conditions spécifiques que sont : la volonté de s’associer (affectio societatis), la réalisation d'apports, la participation au bénéfice, la contribution aux pertes...
Parmi ces conditions, la réalisation des apports occupe une place de premier plan. Elle est une condition sine qua non de la constitution d’une société (art 37 AUDSCGIE) puisque l’absence d’apports entraine la nullité de la société. Les apports manifestent l'intention des associés d'adhérer au pacte social (affectio societatis) et rendent possible la réalisation de l'objet social de l'entreprise. Le mot apport peut désigner l’acte juridique à titre onéreux par lequel l’associé affecte à l’entreprise commune des biens ou l'industrie et reçoit quelque chose en contrepartie. C’est également l’objet de cet acte (un immeuble par exemple). Il peut être défini comme «le contrat par lequel l’associé affecte un bien ou un droit à la société en contrepartie de la remise de titres sociaux »[1].
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