L’esprit de compétition

L’esprit de compétition : synthèse

L’esprit de compétition, désormais encré dans nos sociétés, suscite de nombreuses réactions. Certains le valorisent quand d’autres s’en indignent. Mais quelles sont réellement les conséquences de cet esprit de compétition ? Que peut-il engendrer ? A l’aide des textes L’esprit de compétition: un bon stimulant ?, Murielle Giordan, L’esprit de compétition est-il si bon ?, Pascale Senk et Bêtes de compète, Jean-Luc Lenoir nous allons tenter de répondre à cette problématique. On peut d’ores et déjà noter que les trois auteurs s’accordent sur un même point de vue: l’esprit de compétition engendre de très bons résultats. Cependant, si pour Lenoir il contribue à des avantages matériels, il rejoint tout de même Senk pour affirmer qu’il n’est pas bénéfique en équipe puisque la coopération offre encore de bien meilleurs résultats. Il y voit également l’inconvénient politique du dopage dans certains États. Pour Giordan, cet esprit possède également certains inconvénients comme la peur excessive de l’échec et les conflits.

Comme cité dans l’introduction, les auteurs sont unanimes pour dire que l’esprit de compétition est un très bon stimulant tant dans le milieu du travail que dans le milieu du sport. Il incite à se dépasser et à donner le meilleur de soi-même. Il accroît également le dynamisme et engendre des bons résultats. En outre, à sa contribution à la tendance au perfectionnement d’aouter son rôle de modèle pour les autres qui sont ainsi motivés à réussir. Murielle Giordan évoque aussi le refuge qu’il représente puisqu’il aide également à se focaliser sur autre chose que nos problèmes personnels.

Toutefois, l’esprit de compétition possède également ses inconvénients. Selon Murielle Giordan, il peut engendrer une peur déraisonnable de l’échec, pouvant même conduire à la dépression. Il est également source de conflits au sein d’une équipe lorsque que l’objectif est d’écraser les autres à tout prix. Quant à Senk et Lenoir, ils valorisent tous deux l’esprit de coopération en équipe. En effet, dans les écoles, la coopération, véritable motivation, accroît l’estime de soi et engendre une baisse de la délinquance. Il a été aussi prouvé que lors de la compétition, les zones de dégoût du cerveau sont activées au contraire de la coopération où ce sont les zones de récompense qui le sont. Pour Senk, il peut conduire à la peur de perdre un ami. Lenoir, lui, y voit un côté néfaste au niveau politique puisque certains gouvernements comme celui de la RDA a dopé secrètement ses sportives afin qu’elles fassent de bonnes performances. Cependant, il y voit tout de même des avantages matériels considérables.

En bref, l’esprit de compétition a ses aspects positifs comme négatifs. Il est un bon stimulant, un refuge et contribue à des avantages matériels mais peut engendrer une peur de l’échec démesurée et être source de conflits. En équipe, la coopération apporte encore de meilleurs résultats et une motivation plus importante.

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