Le travail de la preuve

Le travail de la preuve

Une preuve permet de démontrer et prouver quelque chose. Elle a évolué au cours des siècles mais la preuve peut prendre différentes formes et elle peut être jugée comme convaincante ou non.

Nous allons donc étudier ici quels sont ces différents types de preuve au cours des siècles ? Et comment sont-elles influencées ?

Nous allons voir alors dans un premier temps les différentes formes de preuves et puis dans un second temps les influences.

D'après le texte de Dominique Cardon, il y a trois régimes probatoires.

Tout d'abord, il y a le régime de curiosité qui est caractérisé par une expérience sensorielle des témoins grâce au regard. L'expérience est faite, comme un spectacle, devant un public qui sert de témoin. On essayait de convaincre le public grâce aux caractères « spectaculaire et merveilleux ».

Ensuite, il y a le régime de l'utilité où l'expérience est devenue « utile » c'est pourquoi le cercle social du public s'est élargi. Il est caractérisé par le fait de pouvoir reproduire l'expérience dans un autre lieu avec d'autres instruments et acteurs. On recherche donc ici la stabilité de l'expérience. La preuve est donc la reproductibilité de l'expérience. Or, dans le texte de Dominique Pestre et Michel Atten, l'expérience de Néel a été faite différemment à Brest et à Lorient et on remarque que les résultats ne sont pas les mêmes. La preuve dépend donc de comment est faite l'expérience et du but recherché par l'expérimentateur. De plus, l'Amiral de la Marine a été convaincu par le discours de Néel. L'argumentation est donc une autre forme de preuve.

Enfin, le dernier régime est celui de l'exactitude où l'expérience ainsi que les instruments sont plus précis et il n'y a plus de public. La preuve se fait grâce aux mesures établies par les instruments et aux calculs. En effet, dans le texte de Jean Eisenstadt, Einstein a remis en cause les lois de Newton en proposant la relativité générale. Mais, il n'a pas fait d'expérience, il a juste fait que la partie théorique. Tout le comité scientifique va alors essayer de prouver sa loi. Le texte de Jean-Paul Gaudillère montre aussi que les calculs sont importants. En effet, l'auteur nous montre deux méthodes, qui se complètent, pour soigner des patients. La première, en Angleterre, introduit les statistiques avec une notion de hasard alors que la deuxième, en France, est basée sur la maladie.

Mais, les différentes preuves que nous avons vues peuvent être influencées par différents facteurs.

En effet, dans le régime de curiosité, le public était dans le milieu aristocratique, ils avaient donc une forte autorité dans la validité de l'expérience. Mais, comme la preuve n'est pas universel, elle peut dépendre du point de vue de la personne et du comité scientifique, on peut le voir dans le texte avec l'expérience de Hertz. En effet, certaines personnes peuvent voir un phénomène et d'autres un autre mais la preuve peut aussi être influencée par les

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