Le roi mis en scène
Dissertation : Le roi mis en scène. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar casabianca lea • 5 Février 2019 • Dissertation • 2 259 Mots (10 Pages) • 568 Vues
Le roi mis en scène.
Le roi est mis en scène par plusieurs points: le sacre, par la guerre, le pouvoir absolue, travers des cérémonies mais aussi par la cour.
Comment le roi se met-il en scène ?
Dans un premier temps nous parlerons du sacre une cérémonie importante avec le roi et le pouvoir de guerre ainsi que Louis XIV un roi absolue et dans un second temps nous parlerons des funérailles du roi avec avec le roi et la cour ainsi que la cérémonie du levé du roi.
1.Le sacre: une cérémonie importante.
Le rituel de sacre des rois de France a évoluer tout au long du Moyen Age. Il consiste au couronnement, remise d’un spectre et le serment de défendre l’église. On y ajoute au X ème siècle l’anneau et l’épée. Au XIV ème siècle le lever du roi et la procession depuis la palais de l’archevêque jusqu’à la cathédrale est introduit.
Une fiole est déposée sur l’autel aux côtés des regalia (ensemble d'objets symboliques de royauté). Le roi prête plusieurs serments. Le roi à en devenir est positionner debout devant le maître-autel sur lequel sont posées les Evangiles et un reliquaire de la vraie Croix, il promet de défendre l’église, de lui conserver ses privilèges canoniques, de garder la paix et la justice de ses peuples. Le roi reçoit les insignes du chevalier, l’épée et les éperons d’or qui font de lui le bras séculier de l’église. Le roi reçoit enfin l’anneau et la main de justice.
Assis sur un trône, le roi reçoit l’hommage de l’archevêque, tandis qu’il retentit l’acclamation «Vitat rex in aeternum » qui est reprise par la foule.
Le roi est mis en scène a travers le rituel du sacre qui lui permet de montrer a tous sa fidélité envers son peuple en prêtent serment.
A.Le roi et le pouvoir de guerre.
Louis XIII qui est un roi oublié et mal aimé fait pâle figure dans l'Histoire. Ses portraits réalisés par Philippe de Champaigne, Simon Vouet ou Justus Van Egmont donnent l'impression d'absence : avec son visage ammaigri, son regard impénétrable et sa barbe à la royale, lui donne l'image d'un être mal luné et mystérieux, affecté par une incurable mélancolie, «insupportable à lui-même», disait Voltaire. Ce passionné de chasse, promenant sa solitude dans les bois de Saint-Germain ou de Versailles. En abandonnant les rênes de l'Etat à un évêque à la personnalité écrasante.
Mais cet homme fragile, neurasthénique (souffrance morale), il accomplit sans faiblesse son devoir d’Etat. Il fait corps avec sa fonction, comme peu de souverains l'ont fait avant lui. Il sacrifie tout à la France et à la construction de l’Etat, il met au second plan ses sentiments personnels, ses penchants, sa piété filiale, son engagement conjugal.
On lui a reproché sa raideur native. Il souffre de la misère du peuple, tout en restant attaché à l'ordre avant tout. «Louis le Juste» pardonne plus souvent qu'on ne le pense.
C’est un roi tragique et cornélien, à la grandeur, c'est un chrétien scrupuleux.
Il croit en la justice immanente, à l'intervention de la divine Providence.
Après la reprise de Corbie et le spectaculaire rétablissement des armées françaises, il décide de vouer son royaume à Dieu par la Vierge Marie. Tel est le «Voeu de Louis XIII» en février 1638, encore célébré aujourd'hui le 15 août.
Sous son règne, la France se métamorphose. Elle accouche dans d'éprouvantes convulsions entre révoltes provinciales ou Nu-pieds de Normandie de la société nouvelle et de l'Etat rationnel qui s'épanouira sous le règne suivant.
La monarchie administrative, commence à s'installer, mettant en place les grands outils de l'Etat, les intendants, l'armée, la marine, la diplomatie, le renseignement.
En 1624, Louis XIII entre au Conseil, très vite il s'impose, exerçant l'autorité que le souverain lui délègue. C'est une chance pour lui car le prélat, de bonne envergure, énergique et de bon conseil, l'aide à révéler ce qui était confus en lui. Il fera de Louis XIII l'un des plus grands monarques du monde mettant la France au plus haut point de grandeur où elle eût été depuis Charlemagne.
Mais l'existence politique du cardinal dépend étroitement du maître. Orgueilleux, ombrageux, imbu de son«métier», jaloux de son autorité, le roi doit accepter sa complémentarité avec l'un de ses sujets, supporter son tempérament envahissant.
C’est une dure cohabitation car Louis ne renonce pas à gouverner et à être pleinement roi.
D'où la complexité de leurs rapports, faits d'admiration mutuelle et de crainte, et de confiance, le plus inquiet qui est le Cardinal redoute toujours la disgrâce et le sort de Concini.
Les tensions entre eux seront vives à la fin, lors de la conspiration de 05/03 (1642).
Pour affermir la monarchie administrative face aux grands féodaux, Louis XIII a besoin du réseau de clients de son ministre, mais pas pour autant de lui accorder carte blanche.
C'est lui qui tranche et décide en dernier ressort, avec brutalité parfois.
Ensemble ils ont su conjurer la menace extérieure représentée par la maison d'Autriche (Espagne et Empire), d'une guerre qui ne s'achèvera que sous le règne suivant, d'un rude tour de vis fiscal et de graves troubles ruraux. Ils ont mis au pas les protestants qui formaient un Etat dans l'Etat tout en respectant leurs convictions religieuses. Ils ont soumis les grands, prompts à la révolte, déjoué les conspirations fomentées par leurs proches. Durant 18 ans ils ont porté l'Etat à bout de bras, en dépit de leur santé.
Richelieu décède le 04/12 1642. Louis XIII, rongé par une entéropathie chronique (la maladie de Crohn), meurt à 42 ans, le 14/05/1643.
Son règne représente une étape majeure dans l'unification du royaume et la construction de l'Etat-Nation. Achevant son oeuvre, LouisXIV, moins complexé mais aussi moins modeste que lui, ne fera qu'ajouter la théâtralisation, la personnification du pouvoir et la mise en scène de sa propre gloire.
B.Louis XIV, roi absolue.
Le règne de Louis XIV (1643-1715),
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