"Le Référendum" de Jacques Robert
Analyse sectorielle : "Le Référendum" de Jacques Robert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hanjin117 • 5 Janvier 2017 • Analyse sectorielle • 1 176 Mots (5 Pages) • 1 717 Vues
Introduction:
Jacques Robert est un juriste et écrivain français né à Alger en 1928, il fut notamment membre du conseil constitutionnel sur la période 1989-1998. Dans son texte «le référendum constitutionnel» il nous confie que pour lui, quand on évoque la révolution de 1789, on peut penser que cette date est la date de naissance de la souveraineté exercée par le peuple sauf que l’auteur nous livre sa pensée dans le mesure où pour lui, la date de la révolution française n’est d’autre que le début de la circulation de réflexions sur les formes et raisons sur ce qui pour Robert est la gouvernance des hommes, c’est à dire la démocratie. Le mot démocratie est tiré de deux expressions grecques qui sont «démos» qui signifie le peuple et «Kratos» qui signifie le pouvoir, la démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir appartient au peuple.
Vu que l’auteur à exclut la date de la révolution française en 1789 comme point de départ de la démocratie, on peut alors se questionner sur «Quelles sont les sources de la démocratie, en quoi nous influencent-elles ?»
Notre plan de commentaire va déboucher sur deux parties dont l’une se consacrera aux «sources de la démocratie» qui bien entendues sont antérieures à la révolution de 1789 et l’autre sur «les effets des sources» c’est à dire l’influence des source sur nos démocraties dites modernes qui sont les démocraties représentatives et les démocraties directes.
Sources de la démocratie.
- Chapeau introductif au I:
Pour l’auteur, la révolution française n’est pas la naissance de la démocratie comme régime politique à proprement parlé. La démocratie est née dés l’antiquité au temps d'Athènes plus particulièrement que pour Rome.
I.A L’antiquité:
L’auteur nous dit tout d'abord que dés l'antiquité les peuples ont cherchés à se gouverner eux mêmes. «L'écclésia» athénienne où bien le forum romain se trouvent être des prémices à la démocratie dans le mesure où le peuple lui-meme débattait sur les affaires publiques lors de sessions organisées en place publique.
Cette façon de procéder était une sorte de «sondage grandeur nature» comme le disait l’auteur. On se retrouvait donc face à une assemblée votant les lois dont le nombre de membres était proche du nombre total de citoyens résidants dans la cité. Ce procédé était facile à mettre en place dans la mesure où les cités étaient faiblement peuplés et que les citoyens habilités à prendre les décisions était seulement les hommes non esclave pour le cas d'Athènes et pour Rome, seuls les membres de la plèbe, c’est à dire des patriciens exerçaient le pouvoir.
Malgré le fait de voir que toute la population n’était pas concernée dans la prise de pouvoir, on pouvait dire que la démocratie exercée ici était une démocratie directe dans la mesure où les citoyens n’avaient pas de représentants pour voter des lois et exercer le pouvoir à leur place.
Transition en I.A et I.B:
Malgré le fait que les philosophes de l’antiquité furent les premiers qui furent à décrire la forme politique qu’est la démocratie, ce sont les philosophes des Lumières par la plume et les idées de Montesquieu et Rousseau qui selon l’auteur ont réellement mis en valeur les formes de démocraties et leur mise en pratique à travers leur théories sur l’organisation de la distribution des pouvoirs au sein de l’Etat et sur les modalités de l’exercice de ces pouvoirs.
I.B: Rousseau et Montesquieu:
Pour l’auteur, Montesquieu est l’un des premiers à avoir admis que les hommes sont en réalité incapables de gérer les affaires communes car leur nombre est trop important pour qu’ils soient tous entendus.
C’est ainsi qu’est né la théorie de la souveraineté nationale, qui se traduit par un régime de démocratie où le peuple est un corps abstrait que l’on
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