La preuve
Commentaire de texte : La preuve. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stocking • 14 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 3 213 Mots (13 Pages) • 820 Vues
Chapitre 1
La première fois que nous nous sommes rencontrés, c'était durant la période de Noël. Je me souviens encore de la neige qui tombait sur mes joues rouges et glacés à cause du froid de l'hiver. A ce moment la je regardais le ciel encombrés de toute sorte d'étoiles, j'étais obnubilé par celles-ci, elles me réconfortée en quelque sorte.
Puis pour je ne sais quel raison, j'ai eu une envie soudaine de regarder les gens autour de moi. Je me situer vers Toronto, en plein soir de décembre où la foule venait et repartait comme elle était arrivé. Je pouvais apercevoir toute sorte de visage sur mon passage, des hommes aux yeux vides comme des femmes enveloppés par leur bonnets envahissants jusqu'à l'enfant qui laissé dégouliné le long de sa joue un peu de morve. Mais parmi tout ces visages avides, un en particulier m'avait frappé, celui d'un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il avait les yeux bleu azur, une chevelure qui reflété dans la pénombre, des lèvres un peu rose à cause du froid. J'étais comme absorbé par son visage doux et angélique, une sorte d’envoûtement. A un moment donné, nos regards se sont croisés, je n'ai pas pus décrocher mon regard du sien. Je ne saurais l'expliquer, mais ce que j'ai ressentie à ce moment là, été tout simplement surnaturel, comme si mon corps tout entier flotté dans les airs et que tout autour de moi le temps c'était arrêter pour préserver ce moment qui deviendrait au fil du temps un souvenir. Quelques secondes après, les gens se remirent à marcher vers leur destination, ainsi que l'inconnu aux yeux bleu qui avait cessé de me regarder. Moi par contre, je le regardais s’éloigner de moi jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'un petit point noir au loin. J'étais dans mes rêveries jusqu'au moment où mon téléphone sonna. Je le sorti de ma poche pour y découvrir qui pouvait bien m'appeler à cette heure-ci, ce qui ne pouvait être que ma mère. Bingo c'était elle.
- Oui maman.
- Tu ne dors toujours pas à cette heure-ci !
- Toi non plus à ce que je vois, pourquoi m'appelles-tu ?
- Je m'inquiétais, c'est tout. Tu es partie si loin, j'ai peur pour toi.
- Maman, je suis grande maintenant, j'ai vingt et un an à présent, je peux très bien me débrouiller seule dans mes voyages, et puis celui-ci se fini dans trois jours.
- Oui mais quand même …
- Bon il faut que je te laisse, mes amis m’emmènent boire quelque chose, bisous.
- Attend …. Bip.
Je savais que mentir était malsain, mais je ne pouvais pas faire autrement. C'était ce que je pensais. De retour à la réalité qui me faisait face, je repris ma route, je retournais vers ma chambre d’hôtel
en plein centre ville. Mon hôtel se situé au 123 queen Street West. Je pris mon temps pour y arriver, je n'avais pas tellement hâte que ma journée s’achève ainsi mais j'étais épuisé par la journée. Arrivé en face de la porte de ma chambre, je sortie la clé de ma poche pour l'introduire dans la serrure. J'ai eu à ce moment là quelques difficultés à l'ouvrir en raison de mon épuisement et que cette fichu porte était dure comme du roc. Après quelques secondes infernales, la porte finit par céder et me laissa le droit de rentrer dans ma minuscule pièce. Une chambre un peu étroite mais la décoration relevé le tout. On pouvait apercevoir un cadre qui trônait au dessus du lit double, un vase remplit de jolies roses bleu sur la petite commode. Cette pièce était vide mais sans ne l'être. C'était assez étrange mais j’adorai ça. Je me posa sur le lit et me mis à regarder le plafond blanc, puis je me mis sur le coté et regarda la fenêtre qui montrait un de ces autres immenses immeubles que l'on pouvait voir dans la ville, on s'y sentait tellement petit à côté d'eux. Mais ça me plaisait de sentir qu' à côté nous ne valions rien. Et d'un coup, je repensais à cet inconnu aux yeux magnifiques, il m'avait tellement perturbé. Je m'endormis avec une chaleureuse pensée.
***
Le lendemain matin, alors que je me réveillé tout doucement, je remarquais en regardant par la fenêtre que le temps n'était pas très heureux aujourd'hui. Il pleuvait des cordes et j'étais vraiment dégoûtée, moi qui pensais que j'aurais pus me promener en ville, faire les boutiques tout en sirotant un bon petit chocolat chaud de Starbucks. Tout ce que je pouvais faire c'était aller faire un tour dans le grand centre commercial, j'avais de la chance, il y en avait un pas loin de la rue ou je me situé, il se trouvait au 220 Yonge Street, et il y avait ce fameux Starbucks. Finalement j'étais heureuse et satisfaite de la journée qui s'annonçait. Je pris un parapluie et pris la direction du centre commercial. Avant d'y entrer je me suis arrêter au coffee shop pour prendre ce fameux chocolat chaud que je désirais depuis des lustres. En entrant dans ce grand hall qui accueillais différents magasins, j'étais émerveillée, une sorte d'enthousiasme prit possession de moi. Je pouvais voir toute sorte de magasins défilés autour de moi, comme « Garage », « H&M », « Mexx » et bien d'autres. Mais je m’arrêta au célèbre « Roots », j'adorais leur sublime pulls, j'en avais acheté un il y a des années. Alors que je regardais tout les pulls qu'ils proposaient, je n'allais jamais croire à ce qu'il allais m'arriver par la suite.
Je suis partie à la caisse avec le pull rouge que j'avais choisie, je regardais si un vendeur m'avait vu car il n'y avait pas un rat, alors le temps que quelqu'un vienne à ma rencontre je fouillais dans mon sac-à-main pour trouver mon porte monnaie, mais sans réussite. A un moment quelqu'un me parla mais j'étais toujours la tête vers mon sac à main.
- Puis-je vous aidez ?
Une voix tendre et délicieuse, qui me procura un petit frisson tout le long de mon corps ; alors que je brandis fièrement ma trouvaille et leva les yeux au même moment pour apercevoir le visage de la personne à la voix d'ange, je fis tomber mon porte monnaie par terre par stupéfaction. J'étais terrifié de voir qui j'avais en face de moi. Je ne savais plus quoi faire jusqu'à ce qu'il reprenne la parole.
- Mais vous me dites quelque …
Je ne lui ai pas laissé le temps de finir sa phrase en le coupant direct.
- Je vous laisses le pull je reviendrais le chercher plus tard !
Et je me mis à me sauver comme si j'étais une gazelle qui voulait échapper au lion. Alors que je sortais du magasin, ce vendeur m'emprunter le pas et me poursuivait en criant :
- Mais attendez !
Puis quand je n'entendis plus le son de ses pas et que je me rendais compte qu'il fini par lâcher prise, je m’arrêta net en regardant mes pieds. Je me retourna et dis à haute voix pour qu'il puisse m’entendre :
- Je m'appelle Alexy Lamacchia !
Il se retourna et je le vis sourire, un sourire délicat et audacieux, je compris sur ses lèvres qu'il se disait tout bas , drôle de nom pour une fille et je le vis ouvrir la bouche pour prononcer à haute voix :
...