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La laïcité

Analyse sectorielle : La laïcité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2018  •  Analyse sectorielle  •  3 849 Mots (16 Pages)  •  418 Vues

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                                      INTRODUCTION

         

       Divers phénomènes récents ou affaires, ont été rapportées par les médias, qui ont suscité, de nouveaux débats sur le concept de laïcité Etat à Madagascar. Ainsi les questions relatives à la laïcité d’Etat sont devenues maintenant cruciale lorsqu’il s’agit de l’instauration  de la démocratie au sein de l’Etat malgache, pour le peuple de faire garantir l’effectivité de l’exercice des libertés individuel ou collectives protégés par la constitution de 2010

Il est stipulé dans les articles 1 et 2 de ladite constitution le principe de laïcité de Etat malgache fixant la neutralité de Etat vis-à-vis des différents confections religieuse à Madagascar ainsi des éventuels sanctions imputable  aux chefs d’institutions ou aux membres du gouvernement

D’abord  Etymologiquement, le terme laïcité provient du grec laikos (commun, du peuple), par opposition au terme klérikos (clerc), qui désigne les institutions religieuses. Si utilisé dès le moyen âge, la laïcité elle désigner toute personne n’étant ni un clerc ni un religieux, mais le terme laïcité n’apparaît dans la langue française qu’à partir de la seconde moitié du XIX siècle, en 1871 pour être précis, à propos de l’enseignement public.

La laïcité, telle qu’elle s’articule dans l’histoire des sociétés libérales et démocratiques, vise à assurer la coexistence pacifique des diverses croyances en garantissant leur libre expression tant que celle-ci ne porte pas atteinte à l’ordre public ou aux droits des tiers. Les modalités de cette coexistence varient selon le contexte et les compromis historiques propres à chaque société. C’est dans cette mesure qu’était intervenue ordonnance n 62 – 117 1er OCTOBRE 1962
relative au régime des cultes gouvernant les règlementations relatives aux organisations religieuses sur le territoire malgache

Les résurgences  fréquentes et récentes de la thématique de la laïcité ou, si l’on est moins optimiste de la polémique sur la laïcité malgache, nous conduisent à nous interroger sur le concept même de laïcité, désormais composante intégrante de la société malgache par interposition au concept française considéré comme la plus originelle fut le produit d’une histoire souvent conflictuelle. Nous examinerons dans le cadre de ces études également sa spécificité et ses points de rapprochement par rapport aux expériences étrangères I). Au moment où il est envisagé pour nous l’examen de la réalité sur le respect de cette principe de la laïcité dans les affaires étatiques malgaches II). De la place prise par le principe de laïcité dans les services publics, et notamment à l’école, lieux privilégié de sa mise en pratique III). Nous insisterons sur le rôle éminent du juge dans l’application concrète de ce principe IV)

Reconnaissance des libertés religieuse

le Conseil d'État constitue un véritable régulateur des relations Églises-État
en France dont les décisions et avis montrent comment est concrètement mise en œuvre
la loi de 1905 et dans quel esprit. Les décisions et avis du Conseil d'État ainsi que la
pratique effective des relations Églises-État de la République française témoignent d'une
application libérale de la loi de 1905, une application qui est loin de méconnaître le fait
religieux et de le réduire à une dimension privée. La République française met de fait en
œuvre une laïcité de reconnaissance sociale des cultes qui tient compte des spécificités du
religieux en général et des particularités propres à telle ou telle religion. Mais cette
application reste, malgré tout, très marquée par les circonstances historiques
d'élaboration de la loi de 1905 et par le poids du catholicisme.

Hopitale et ecole

En juillet 2003, le président de la République de l’époque Jacques Chirac a confié au médiateur de la République française, Bernard Stasi, la présidence d’une commission chargée de réfléchir sur la laïcité et de l’adapter à moderne. Très rapidement, « la commission Stasi »  est confrontée au problème du port du « voile islamique » dans les établissements publics en France. Les élevés qui porter ses voiles étaient la cible des discriminations voire des violences par les autres élevés, Au-delà de sa signification religieuse, le port du voile à l’école contrecarre les principes de laïcité selon certains opinions ; dans cette mesure la question d’une loi l’interdisant la porte de ses voile semblait pour certains une nécessité. Devant le risque de stigmatiser de la communauté musulmane, la commission Stasi finit par proposer le vote d’une loi sur l’interdiction de tous signes religieux distinctifs à l’école. Le parlement vote la loi du 15 mars 2004 qui « interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse ». Cependant la « loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets » De là le sentiment qu'ont certains musulmans et non-musulmans d'une gestion publique du religieux qui discriminerait négativement l'islam en stigmatisant particulièrement certaines de ses fidèles. Ce que Farhad Khosrokhavar traduit en affirmant que « la dimension combative de la laïcité est ainsi encouragée contre sa fonction d'intégration », « d'une laïcité d'intégration » à « une laïcité d'exclusion », et son application, depuis la rentrée scolaire 2004, doit donner lieu à un dialogue entre le chef d’établissement et les élèves contrevenants à la loi. Elle doit enfin être rappelée dans les règlements intérieurs des établissements scolaires.

Concernant les repas servis dans ses établissements Publics l’Etat n’est soumise à aucune obligation sur les exigences religieuses pour les repas servis dans les cantines scolaires. Un rapport de l’autorité constitutionnelle indépendante qu’est le Défenseur des droits a réaffirmé en février 2013 que les maires ne sont pas obligés de “proposer des menus en fonction de la conviction religieuse.” Elle propose néanmoins que les mairies indiquent leur choix aux parents en début d’année. Ainsi, chaque établissement détient le libre choix d'accommoder les repas. La plupart des cantines proposent un substitut protéiné quand du porc n’est servi puisqu’il constitue une interdiction alimentaire majeure dans la religion juive et musulmane. Ces substituts sont également distribués le vendredi, jour traditionnel du poisson dans la religion catholique. En revanche  d’autres écoles ont organisé un système de self-service afin que chaque élève puisse choisir son plat. A Roubaix parmi ses lycées Certains établissements ont fait le choix plus essentiel de servir de la viande halal pour tous les élèves comme le lycée Lavoisier fréquenté à 70% d’élèves de confession musulmane.

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