La Peine De Mort
TD : La Peine De Mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Mai 2013 • TD • 1 568 Mots (7 Pages) • 998 Vues
La peine de mort
Pour notre exposé à propos de la peine de mort, nous allons s’intéresser aux différents aspects de ce châtiment, et nous allons adopter un plan constitué de quatre parties :
Première partie: En gros
1. Définition générale
2. Qu’est-ce qu’un crime capital?
3. Les procédés d’exécution
Deuxième partie : Histoire et faits divers
4. La peine de mort à travers l’histoire
5. La peine capitale au 21ème siècle
6. Peine de mort et criminalité
Troisième partie : Maroc
7. Le Maroc: vers l’abolition de la peine de mort
Quatrième partie : Débat d’idée
8. Abolir la peine de mort : un débat universel
Nous n’allons pas essayer de vous convaincre par quoique ce soit, ou de vous mettre quelconque idée en tête ; tout notre travail consistera à vous informer le plus que possible sur la peine de mort, vous donner toutes les connaissances possibles, vous éclairer sur des faits historiques et vécus, et vers la fin de notre exposition, nous allons vous laisser la parole pour exprimer vos différentes réflexions, idées et pensées à propos de ce sujet dans le cadre d’un débat d’idées organisé. Nous vous prions alors de bien se concentrer sur ce qui sera exposé afin que vous puissiez donner une thèse bien soutenue à la fin. Commençons !
Première partie: En gros
1. Définition générale
Le concept de peine tire son origine du terme latin poena et désigne la punition qui est établie par un juge ou un tribunal conformément à la loi, et qui consiste à sanctionner toute personne ayant commis un délit ou une faute grave.
La peine de mort (dite aussi peine capitale) fait partie des peines corporelles, étant donné que la punition a un effet direct sur le corps de la personne reconnue coupable. Tel que son nom l’indique, la peine de mort consiste à exécuter/tuer la personne sur décision de l’autorité.
L’origine de la peine de mort remonte à l’époque de la Loi du Talion (« Œil pour œil, dent pour dent »), dont les premiers signes sont trouvés dans le Code d’Hammourabi au XVIIe siècle avant Jésus-Christ. De nombreuses personnalités ont soutenu ce type de peine au cours de l’histoire, comme Platon, Aristote, Saint Thomas d’Aquin, Jean-Jacques Rousseau, Immanuel Kant et Georg Wilhelm Friedrich Hegel.
Toutefois, de nos jours, la plupart des pays ont aboli la peine de mort car ils la considèrent une méthode barbare et qui porte atteinte à la dignité et aux droits humains. Certains s’interrogent sur son point de vue pratique (étant donné que les juges qui condamnent à mort sont des humains, ils peuvent se tromper et accuser injustement un pauvre innocent) tandis que d’autres tiennent compte des facteurs philosophiques ou religieux (seul Dieu peut donner ou enlever la vie).
Des questions ?
2. Qu’est-ce qu’un crime capital ?
Un crime capital est un crime passible de la peine de mort. L’expression est ancienne, on la retrouvait en France dans l'ordonnance criminelle de 1670, et elle se trouve toujours dans le Cinquième amendement de la Constitution des États-Unis, adopté en 1789 et toujours en vigueur.
Les crimes capitaux sont divers. La majorité des pays appliquant la peine de mort, considèrent le meurtre aggravé comme le principal crime capital. Certains crimes capitaux ne consistent pas dans le fait de tuer directement quelqu'un mais peuvent avoir des conséquences tout aussi graves ou plus graves sur la société. C'est le cas des atteintes à l'autorité de l'État, Ethel et Julius Rosenberg ont été électrocutés pour le crime d'espionnage. Le juge avait alors déclaré qu'un « meurtre prémédité » paraissait de faible gravité comparé au crime des Rosenberg, en permettant à l'URSS d'accéder aux secrets nucléaires des États-Unis.
Pouvez-vous nous donner d’autres exemples ?
3. Les procédés d’exécution
Le peloton : (exécution par les armes) :
• L'exécution est pratiquée par un seul bourreau ou par un peloton d'exécution.
• La mort du prisonnier est causée par l'atteinte d'un organe vital, l'atteinte du système nerveux ou une hémorragie.
• Le problème est que, si l'exécution est pratiquée par plusieurs personnes, celles-ci sont plus éloignées du condamné et ont donc moins de précision.
• Le peloton d'exécution est toujours en vigueur dans l'Utah et l'Idaho.
• Le condamné est attaché sur une chaise, la tête encapuchonnée, et une cible épinglée sur la poitrine.
• Cinq tireurs d'élite, dont on ne sait lequel emploie une balle à blanc, prennent leur mire et font feu.
La pendaison:
• La pendaison était la forme d'exécution la plus commune au cours du XIXe siècle, et est encore pratiquée dans quelques États.
• Des problèmes surviennent souvent avec la pendaison : si la corde est trop longue, la mort survient par strangulation graduelle ; si elle est trop courte, la traction brutale arrache la tête.
• Le prisonnier, suspendu à une corde qui lui enserre le cou, meurt du fait de la pression par la corde sur son corps entraîné vers le bas par la force de gravité.
• La perte
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