L'euthanasie
Dissertation : L'euthanasie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar inesd05 • 22 Mars 2022 • Dissertation • 576 Mots (3 Pages) • 289 Vues
L’euthanasie, texte argumentatif
Le mot euthanasie vient du grec « eu » qui signifie « bien », et « thanatos » qui veut dire « mort ». En un mot l’euthanasie est une mort sans souffrance. Il s’agit donc d’une théorie selon laquelle il est légitime, licite, et charitable de provoquer la mort d’un malade pour mettre fin à ses souffrances. De ce point de vue, la mort d’un malade pour mettre fin à ses souffrances. De ce point de vue, la mort est considérée comme une délivrance, une fin heureuse. Il ya deux sortes d’euthanasie : l’euthanasie active et l’euthanasie passive. La première consiste pour une personne à aider par un moyen ou un autre quelqu’un à mourir, la seconde consiste à le regarder mourir en refusant de lui administrer des soins.
Les conséquences de l’euthanasie son divers. Il y aune réduction des charges d’hospitalisation et de pharmacie. Un soulagement du malade et peut être parfois (ou non) des proches, un soulagement de l’équipe médicale puisqu’il y aune disponibilité des appareils assurant la survie pour des cas qu’on peut sauver, une sauvegarde de la dignité du malade qui sera mort par volonté et pas à cause de la maldie, un assouvissement du devoir du médecin à l’apaisement des souffrances, un adandon de l’acharnement thérapeutique, une reconnaissance du droit du malade à disposer de sa vie, le refus de faire subir au malade une situation inhumaine par une thérapeutique diproportionnée, et une réappropriation de sa mort par le malade.
En effet les conséquences sont multiples. C’ est pourquoi la question du pour ou contre l’euthanasie reste souvent neutre. Pourtant de nombreuse manifestation (autant des deux côtés) ont été organisées, car encore aujourd’hui la question se pose. Nous avons pu observer que la question de l'euthanasie demeure complexe et soulève de nombreuses controverses. En effet, la considération de l'euthanasie varie selon les convictions personnelles de chacun, à la fois du point de vue religeux et moral.
Il est vrai que cette question est difficile à aborder et car elle n'apporte pas de réponses claires et/ou objectives. Cependant, dans certains pays européens, on constate que la Suisse et les Pays Bas auraient franchis le cap de la légalisation de l'euthanasie. La France apparait donc comme un pays « arriéré » mais elle a quand même fait un pas avec la loi Léonetti de 2004 qui a réouvert le débat qui a permit une certaine ouverture d'esprit. Les institutions religieuses voient d'un mauvais œil l'euthanasie car seul Dieu peut donner la mort.
Dans une société qui tend à tout maîtriser choisir sa mort, n'est-ce pas l'ultime liberté ?
La question étant d’actualité, nous nous somme sans doute presque tous interrogées sur la fin de vie et le choix que devrait avoir tout malade de décider s'il peut mettre fin à ses jours lorsqu'il pense que vivre n'est plus supportable.
François Hollande a nommé une commission afin de pouvoir améliorer la législation française sur la fin de vie : le rapport Sicard relance alors le débat pour modifier la loi actuelle.
L'euthanasie est tout de même un sujet extrêmement complexe, car la fin de vie fait, avant toute chose, appel au domaine du privé, ainsi que des problèmes à la fois éthique et humain.
En tout cas, ce qui nous semble primordial c'est le choix que l'on doit donner à chaque individu de décider de sa fin de vie. Ce sujet ne doit plus être un sujet tabou, il doit être débattu et la Loi Leonetti doit être améliorée.
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