Devoir D0067 GRH
Étude de cas : Devoir D0067 GRH. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amelie-the • 3 Avril 2020 • Étude de cas • 1 102 Mots (5 Pages) • 3 389 Vues
Devoir n°11: le management
Relocaliser est le fait, pour une entreprise, de revenir dans son pays d’origine, qu’elle a quitter dans un premier temps.
C’est la stratégie que l’entreprise Samas a choisie.
Les raisons principales d’une relocalisation sont le fait d’une « mauvaise gérance » pourrait-on dire. Il est vrai que le coût de fabrication est moins chère à l’étranger, mais il faut introduire dans les couts de fabrication, le cout du transport, qui souvent sont oubliés lors de la prise de décision. C’est l’une des raisons essentielles de la relocalisation. Revenir à son pays d’origine, réduit énormément les couts de transports.
La deuxième raison essentielle est la qualité, en effet, un faible cout de production entraine forcément une moins bonne qualité. Il s’agit de faire du rendement, et la quantité est privilégiée à la qualité, notamment pour le cout. C’est à dire, que plus la quantité est élevé, plus c’est avantageux pour l’entreprise. Certains éléments cruciaux d’un produit doivent être fabriqués par le concepteur lui même.
La troisième raison, est celle des délais. Forcément, plus la production est loin, plus la livraison est longue. L’entreprise s’engage a livrer dans des délais précis, mais la livraison n’arrive pas toujours à temps, il peut arriver de nombreux aléas qui altèrent la livraison dans les délais. Les retards de livraison sont cout financier aussi pour l’entreprise.
De plus, pour l’exemple de l’entreprise Samas, le site de production en France approchait du seuil de pérennité de production, il fallait donc gagner en productivité, car fermer ce site aurait toucher gravement l’entreprise, qui aurait perdu toutes ses compétences.
La quatrième raison est que d’un pays à l’autre les références ne sont pas forcément les mêmes, il peut s’agir de couleur, de taille, de choix, etc. C’est l’exemple concret d’Atol, qui n’avait pas les mêmes références couleurs dans le Jura et en Chine.
La délocalisation, en anglais offshoring, est le transfert par une entreprise d'activités, de capitaux et d'emplois dans des régions du monde offrant pour elle un avantage compétitif du fait :
- soit de coûts plus bas (main-d'œuvre peu coûteuse, meilleur accès aux ressources naturelles, fiscalité moins élevée, réglementations sociale et environnementale moins exigeantes) ;
- soit d'un pôle de compétence technologique, ou du moins de personnel plus qualifié ;
- soit d'infrastructures mieux adaptées ou d'un environnement plus attrayant.
Finalement, les raisons qui poussent à délocaliser ou relocaliser sont identiques. Elles sont basés sur les couts, de fabrication, de transports, de connaissances etc. Il s’agit d’un mouvement de balancier comme l’explique le professeur El Mouhoud Mouhoud, une entreprise qui choisit de délocaliser pour des cout avantageux, va devoir relocaliser un jour, car les couts seront plus avantageux. Les avantages liés à l’externalisation sont la recherche de meilleurs couts, la souplesse et la spécialisation et les inconvénients sont la perte de savoir faire, la perte de contrôle et la difficulté de gestion. A l’inverse, la relocalisation les inconvénients deviennent des avantages et vise versa.
Chaque entreprise doit définir un stratégie, qui peut être courte, moyenne ou longue. Pour cela, elle se définit en fonction de l’environnement concurrentiel, des projets et de l’avenir qui permet de prendre conscience de l’ampleur des objectifs fixés premièrement, ensuite elle doit permettre d’orienter les comportements, les compétences et les choix de décisions. Puis la démarche stratégique joue un rôle d’aide à la décision en orientant l’entreprise vers le choix de la cible adéquate.
Quelques conditions sont à respecter tout de même. Les stratégies concurrentielles ont intérêt à reposer sur la flexibilité, l’adaptabilité et les capacités d’innovation que les entreprises doivent développer.
Il s’agit aussi de ne pas faire de concurrence déloyale, l’entreprise ne doit pas adopter une stratégie qui serait contraire aux déontologies et à la morale du droit des affaires.
L'entreprise a le choix entre 4 modalités de développement : stratégie de croissance interne, stratégie de croissance externe, stratégie de croissance conjointe et internationalisation.
- La croissance interne consiste, pour l’entreprise, à développer ses capacités et ses compétences, en interne, grâce à l'acquisition de nouveaux actifs : machines, ateliers, laboratoires, brevets, etc.
- La croissance externe consiste, pour l'entreprise, à développer ses capacités et ses compétences en s’associant à d’autres entreprises.
Sur le plan juridique, ce mode de croissance peut se réaliser par :
- La prise de participation : la société A achète une partie de la société B
- La fusion création : deux sociétés A et B fusionnent afin de créer une nouvelle société C
- La fusion absorbtion : une société A rachète une autre société B qui disparaît juridiquement
- L'apport partiel d'actifs : une société A achète à une société B une partie homogène de ses actifs
- La croissance conjointe consiste pour l'entreprise à coopérer avec une ou plusieurs autres entreprises, tout en restant juridiquement indépendante. Chacune des entreprises engage une partie de ses ressources pour réaliser un projet commun. Cette collaboration peut se faire entre entreprises concurrentes (alliance) ou non concurrentes (partenariat).
- L'internationalisation est une stratégie consistant à rechercher l'implantation de l'entreprise sur de nouveaux marchés étrangers. L'entreprise dispose de 3 modalités pour s'internationaliser :
- L'exportation: consiste à vendre directement ses produits dans un pays étranger en passant par un distributeur local. Elle nécessite peu d'investissements (coûts du transport, droits de douane…)
- Le partenariat avec une entreprise locale : limite les risques liés à la méconnaissance de l’autre pays. Dans certains cas, c'est une nécessité car les investissements directs ne sont pas possibles
- L'investissement direct à l'étranger : consiste à créer une filiale ou à racheter une entreprise à l’étranger. Nécessite d’évaluer précisément le « risque pays » (politique, économique, climatique…)
Avantages | Inconvénients | |
Stratégie de croissance interne | * Augmenter les parts de marchés * Evite les réorganisation brutales * Favorise le bon climat social |
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Stratégie de croissance externe |
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Internationalisation |
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