Carmélite de Compiègne

                        HDI CDC

                                                                           ALVY Ryan

Les carmélites, dont l’innocence est sérieusement mis en doute, sont un groupe de religieuses issu du couvent de Compiègne. Elles sont isolés du reste de la France pour se consacrer à Dieu, étaient bénéficiaires des privilèges de l’ordre ecclésiastique et protégés par les reines de France. Avec la révolution elles perdent leur statut et ont à présent des devoirs, et ce n’est pas leur isolement qui va leur permettre de manquer à leurs devoirs civiques. Restant en marge de la société elles deviennent progressivement en désaccord avec les principes de l’Etat, ce qui justifie ses successives actions comme la réquisition de leurs meubles ou l’expulsion de leur couvent.                                        

Les membres de ce couvent ont décidé, en ses temps de scission au sein du clergé de se ranger du côté réfractaire. D’où la nécessité de se pencher sur leur cas.                                        

Elles ont refusé de prêter serment, ce qui montre leur animosité envers le régime. Avoir prêté le serment de liberté-égalité ne les exemptent en rien de devoir prêter le serment de la constitution civile du clergé. De la même façon, leur ancienne appartenance à un ordre dorénavant aboli ne leur procurent pas un quelconque traitement de faveur. Etant donné qu’elles sont soumises aux mêmes lois que n’importe qui, il se pose une interrogation à leur sujet.

Faut-il défendre des femmes qui s’opposent au régime pour lequel notre peuple a tant souffert, alors que, par leur simple mode de vie, elles représentent déjà une menace pour nos valeurs ?

Le régime auquel elles s’opposent leur permettrait d’ailleurs d’être libres, comme tout un chacun, et de pratiquer leur religion.

Cela ne leur suffit pas, ces femmes ne sont pas intéressés par l’égalité, l’ancien régime de prédominance d’une religion qui écrase les autres les satisfaisaient très bien. Malheureusement pour elles, tout le monde a des droits à présent et c’est pour respecter ces droits qu’est imposé ce serment et c’est par opposition à ces droits qu’elles le refusent. La nuisance au respect des droits fondamentaux de l’Homme n’est pas tolérable.

Le refus de prêter serment est un crime qui doit être puni de façon exemplaire, aucune pitié n’a de places pour les défenseurs de la tyrannie des forts contre les plus faibles qui doivent travailler jusqu’à épuisement pour garantir à une poignée le maintien d’un injuste confort d’une autre époque.

On comprend pourquoi ce régime leur déplaît, il est difficile de changer ses habitudes, surtout  quand celles-ci procurent de tels avantages pour si peu d’inconvénients. Ne plus voir le fruit de leurs privilèges arriver de lui même a dû être un grand bouleversement, il faut comprendre ces pauvres femmes et leur dégout pour cette écoeurante nouvelle société qui cherche à tendre vers un monde meilleur où tout le monde à ses chances.

Ces criminelles doivent prêter serment, sans quoi nos institutions se doivent de les priver de leur liberté. Elles ne respectent pas la loi, la loi ne peut pas respecter leurs droits.

La question n’est pas d’abolir la possibilité pour les religieux de pratiquer ce que leur foi et leur coeur leur indiquent. La religion doit être respecté dans notre pays, mais rien ne vient avant la nation car c’est elle qui nous uni.

La loi des suspects oblige à traiter cette affaire avec sérieux dans la mesure où la manifestation de haine envers l’Etat est évidente.

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