Avocat
Analyse sectorielle : Avocat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Avril 2013 • Analyse sectorielle • 5 986 Mots (24 Pages) • 1 460 Vues
I. Introduction
Toute personne engagée dans un procès, qu'elle soit physique ou morale, a le droit d'être défendue. C'est la mission principale de l'avocat généraliste d'assurer cette défense. Au pénal, il représente, en prenant la parole, victimes et personnes soupçonnées d'infractions.
Au civil, il accomplit les actes nécessaires au bon déroulement de la procédure et présente ses conclusions, exprimant les doléances et les prétentions de ses clients. Devant un tribunal, il représente donc le justiciable et gère en son nom toutes les formalités du procès. Son rôle de conseil est également important.
L’histoire nous montre que l’un des premiers avocats a été CICERON. (homme politique et orateur Romain).
Dans l'Antiquité, en Grèce et à Rome officiaient déjà des défenseurs, mais le plus souvent, l'accusé devait se défendre lui-même. Selon le code de Solon (homme politique Athénien), l'accusé devait plaider sa cause devant le tribunal, recourant aux services du logographe (qui rédige pour autrui des accusations ou des plaidoiries) s'il se sentait incapable de produire un discours convenable. À Rome, l'empereur Justinien substitue à la profession libérale des défenseurs un collège public.
En France, la première mention relative à des avocats figure dans un capitulaire de Charlemagne de 802. Dans le royaume de France, Philippe III le Hardi rédige l'ordonnance du 23 octobre 1274 reconnaissant aux avocats membres du Parlement la qualité de corps constitué (droit au titre de « Maître »), soumis au secret professionnel et organisant le métier d'avocat : parmi les règles se trouve l'obligation de prêter serment, de défendre une cause juste et de recevoir un salaire modéré (honoraire maximum fixé à 30 livres).
L’avocat dans le monde dans le mode contemporain n’a pas la même signification et règle de déontologique, l'évolution est en fonction du pays.
En France l’avocat est un auxiliaire de justice, il exerce sa profession de manière indépendante et n’est soumis à aucune autorité hiérarchique sauf pour les avocats salariés.
Cependant dans l'accomplissement de son métier, l'avocat se doit de respecter un code éthique très strict, dont le secret professionnel fait partie. Une faute ou un manquement de sa part et l'ordre des avocats peut décider de le radier. Souvent libéraux et indépendants, ces professionnels sont regroupés en barreaux, établis auprès de chaque tribunal de grande instance.
L'avocat généraliste est pourvu de capacités de travail considérables. L'étude et les procédures propres à chaque dossier exigent de lui : sens de l'adaptation, réactivité, dons d'analyse et de synthèse. Doué pour le contact humain, il est également bon orateur et possède de grandes qualités rédactionnelles. Les textes de loi, quel que soit le domaine, n'ont aucun secret pour lui. Rigoureux, il sait aussi se montrer habile négociateur.
Dans le monde nous avons eu de célèbre personnalité qui ont été avocat pour ne citer que les plus connus » Vincent Auriol, Aristide Briand, rêne Coty, Gaston Doumergue, jules Ferie, Léon Gambetta, pierre Mendes France, Raymond Point Carré, Maximilien de Robespierre, pierre Waldeck Rousseau, plus récent actuel et connu François Mitterrand, Gilbert Collard, Roland Dumas, Corine le Page, jacques Verges, Nicolas Sarkozy, Barack Obama et plus proche de nous Lucette MICHAUX CHEVRY.
Afin de pouvoir mener une étude approfondie de la profession d’avocat nous verrons l’accès au métier, la mission, l’engagement et sa responsabilité, les modalités de fixation de ses honoraires, les spécialisations et de revirement de carrière possible et enfin nous terminerons par l’interview très enrichissante et intéressante qu’a bien voulu nous accorder Maitre LOUIS-HODBARD Yannick
II. L’accès au métier
La loi prévoit que nul ne peut accéder à la profession d’avocat s’il ne remplit pas les conditions suivantes :
Conditions de nationalité
Être français ;
Être ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ;
Être ressortissant partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;
Être réfugié ou apatride.
Conditions de compétence
La loi pose des exigences de diplôme, la maîtrise en droit, mais toutefois prévoit des équivalences de diplôme et des dispenses au profit de certaines professions.
Sont reconnus équivalents à la maîtrise en droit les titres ou diplômes suivants :
Les doctorats en droit
Les diplômes d’études approfondies et les diplômes d’études supérieures spécialisées des disciplines juridiques.
Les maîtrises de sciences et techniques des disciplines juridiques.
Le diplôme de la faculté libre autonome et cogérée d’économie de droit de Paris
Le titre d’ancien élève de l’école nationale des impôts ayant suivi avec succès le cycle d’enseignement professionnel des inspecteurs élèves des impôts
Le titre d’ancien élève stagiaire du centre de formation des inspecteurs du travail de la main d’œuvre ou d’ancien élève de l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle ayant suivi avec succès le cycle de formation d’inspecteur stagiaire ou d’inspecteurs élève du travail
Tout titre ou diplôme universitaire ou technique étranger exigé pour accéder à une profession juridique réglementée dans l’Etat où ce titre a été délivré.
Sont dispensées de la condition de diplôme, de la formation théorique et pratique, du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat et du stage :
Les membres et ancien membre du Conseil d’Etat et les magistrats et anciens magistrats des Cours administratives d’appel et des Tribunaux administratifs
Les magistrats et anciens magistrats
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