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Les métamorphoses du vampire : N°3

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Par   •  5 Mai 2023  •  Discours  •  857 Mots (4 Pages)  •  229 Vues

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Analyse linéaire Les métamorphoses du vampire : N°3

Le premier mouvement s’agit de la femme idéalisée et belle ou se trouve la description de la femme par l’énonciateur du v1-4.

Ce poème débute de manière immédiate, le lecteur est directement placé au milieu de l’action on le remarque notamment avec la présence du mot « cependant » v1.

De plus, on distingue directement une connotation sexuelle dans ce poème avec « bouche de fraise » v1, « pétrissant ses seins » v3, qui nous laisse penser que cette femme est en sous vêtement.

L’énonciateur nous décrit aussi que la femme ayant un coté animal par la comparaison entre la « femme » et le « serpent » v2.

De même l’odeur du « musc » qui est un parfum d’animal très fort.

L’allitération en [s] renforce la comparaison « Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc » v3 nous fait imaginer le sifflement du serpent ainsi que la dimension érotique.

On ressent également la dimension des enfers avec « serpent » v2, le mot « vampire » issu du titre, de plus le mot « braise » qui évoque la chaleur.

On retrouve aussi tous les sens qui sont évoqués et qui nous rappellent Baudelaire et sa théorie des correspondances : le gout « fraise » v1 ; l’odorat « musc » v4 ; le toucher « pétrissant ses seins » v3 et bien évidemment la vue et l’ouïe.

Ensuite la femme se décrit comme désirable et polyvalente du v5 au v16.

Tout d’abord, on retrouve l’introduction d’un discours avec les guillemets, le verbe d’introducteur de parole et le mot « moi » v5.

On retrouve de nouveau la dimension érotique avec « lèvre humide » v5.

« Pour qui me voit nue et sans voile » v9, nous montre l’insistance sur le fait qu’elle soit nue.

De plus, il y a beaucoup d’allusion à la science, ce qui rend ce texte ironique : « la science » v5, « mon cher » v11.

L’enjambement v5 au v6 « je sais / De perdre au fond d’un lit », l’insistance crée par cet enjambement sur le fait qu’elle connait la « science ».

On commence à voir que la femme est tout ce qu’un homme désire avec l’apparition de 2 antithèses :

La 1ère antithèse entre « vieux » et « enfant » v8.

La 2ème antithèse entre « pleurs » et « rire » v7 et v8.

Cette femme détient des savoirs mystérieux, elle est puissante.

Elle en vient à dire qu’elle est l’univers entier, c’est une femme puissante et géante : avec l’énumération « La lune, le soleil, le ciel et les étoiles » v10.

On voit aussi que la tendresse se transforme en violence d’un vers à l’autre « Lorsque j’étouffe un homme » v12.

Mais ensuite, on commence à voir qu’elle est tout ce qu’un homme peut désirer.

Elle qui était active au vers précédent devient passive « Ou lorsque j’abandonne aux morsures mon buste » v13, le mot « morsure » nous rappelle le serpent également le vampire.

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