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Note de synthèse en faveur des jeunes sans qualification

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Par   •  29 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  610 Vues

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Ministère de l’Emploi

Département des politiques de l’emploi

et de la formation professionnelle

M. XY

        A l’attention du chef du département

        Paris, le 16/10/2018

Note relative aux dispositifs en faveur des jeunes sans qualification

Pour l’OCDE, le taux de NEET (No emplyoment, Education, Trainning) d’un pays reflète sa situation économique. En 2015, la France affiche un taux de 15 % pour cette population, de jeunes sortis du système scolaire sans qualification.

Ce constat impose de développer des politiques de l’emploi et de formation professionnelle leur permettant l’accès à un premier travail.

Nous ferons le point sur la situation de ces jeunes en présentant les causes de leur précarité au regard de l’emploi et en soulignant les dispositifs en place avant de proposer des pistes d’amélioration.

Près d’un jeune sur deux est au chômage. Le manque d’expérience, de qualification apparaître être un frein majeur pour l’accès au premier emploi et le diplôme reste indispensable. Seulement 10 % des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur sont au chômage, contre 45 % pour ceux sans diplôme.

Première cause à l’absence de diplôme, le décrochage scolaire, qui intervient souvent avant le brevet de collèges (pour 20 %) ou le CAP (pour 30 %). Il fût donc primordial de repérer les jeunes exposés à cette rupture avec le système éducatif, afin de leur proposer une orientation.

C’est ainsi, que la loi 2014-288 du 5 mars 2015 permet à un référent dans l’établissement scolaire de rencontrer les jeunes de 16 à 18 ans, en décrochage scolaire, et de leur proposer un accompagnement vers un parcours de formation ou d’activité.

Nous pouvons souligner une baisse de 20 % du décrochage scolaire sur 5 ans suivant l’initiative « tous mobilisés contre le décrochage scolaire », qui s’est traduit par une augmentation des jeunes entrés en formation.

En effet, la formation est au cœur des dispositifs existants.

Afin d’ouvrir des perspectives de formation à ces jeunes déscolarisés, des écoles de la seconde chance, crées en 1995, ou encore des EPIDE crées en 2005, accueillent chaque année plus de 3 500 volontaires et grâce à leur partenariat avec de grandes entreprises telles que la Poste, Areva, la SNCF, leur permettent de bénéficier d’une formation et d’un stage.

Dans cette même lignée, les emplois d’avenir, succèdent aux emplois jeunes et offrent quant à eux, non seulement un emploi aux moins de 26 ans, dans le secteur non marchand mais aussi une formation et un diplôme sur 3 ans.

Bien que la pérennité des emplois créés soit discutée, il n’en est pas moins que 72 % des jeunes ayant bénéficié de ce dispositif ont obtenu un CDI à l’issue.

Enfin, le service civique, instauré par la loi du 10 mars 2010 donne l’opportunité aux jeunes d’effectuer des missions d’intérêt général, au sein des collectivités ou d’associations agrées, véritable tremplin vers leur insertion professionnelle.

Cependant, la Cour des Comptes pointe le cumul des dispositifs, la fragmentation des opérateurs, l’éclatement des financements.

Le budget annuel pour les politiques de l’emploi et de la formation en faveur des jeunes sans qualification s’élève à 1.9 milliards d’euros. Ce coût est devenu insoutenable pour les finances publiques.

Elle estime également que le service civique n’atteint que partiellement sa mission de mixité sociale.

Elle préconise, entre autre, de réorganiser les dispositifs d’insertion.

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