Le travail manifeste-t-il mieux que le jeu la nature de l'Homme

DISSERTATION COLLABORATIVE

Le travail manifeste t’il mieux que le jeu la nature de l’Homme ?

Définitions

Travail

• Reproduction des conditions essentielles à la survie de l’Homme.

• Transformation d’un matière pour en faire un usage ou un bien.

• Activité humaine exigeant un effort soutenu, qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production de nouvelles choses, de nouvelles idées.

Jeu

• Activité désintéressée, destinée à faire passer un agréable moment à celui qui s’y livre.

• Activité ludique comportant généralement des règles, des gagnants et des perdants.

• Spectacles et réjouissances, originellement à caractère religieux et fondés sur des compétitions

sportives, des combats, des représentations théâtrales.

Nature

• Ensemble des caractères qui définissent l’Homme, considérés comme innés, comme indépendant à la fois des déterminations biologiques mais aussi sociales, historiques...

• Conditions physiologique et psychologique qui détermine la personnalité d’un individu.

• Ensemble des qualités et propriété qui définissent un être, qui lui confère son identité.

• La nature en tant que force spécifique au vivant, « force vitale »

• Conditionnements physiologique d’un individu, « besoin naturel ».

• Réalité sensible qui constitue le point de départ d’un objet ou d’une œuvre artistique.

• Ordre nécessaire ou gouverné par un finalité, « la nature des choses ».

Homme

• L’espèce humaine dans sa globalité.

• L’Homme en tant qu’animal social, en tant que société.

Mieux

• Laisse entendre une idée de comparaison et de hiérarchie entre les éléments du sujet. Que l’un des éléments serait plus satisfaisant, plus conforme à certains critères d’appréciation.

• Ici l’utilisation du « mieux que » suppose que le jeu manifeste déjà la nature de l’Homme.

Manifester

Être le signe ou la forme sensible de quelque chose.

Présupposés

Travail

• Les hommes travaillent.

• Travailler fait sens.

• Le travail est essentiel à l’épanouissement de l’Homme.

• Tout le monde peut travailler.

• Travailler est éprouvant.

Jeu

• Ce sont les enfants qui jouent.

• Le jeu entraine satisfaction et plaisir.

• Tout le monde est attiré par le jeu / Tout le monde aime jouer.

• Le jeu est essentiel au développement de l’Homme.

• Le jeu permet d’échapper à la réalité.

Nature de l’Homme

• Il existe une nature, une essence commune à tout homme.

• L’Homme tend à respecter sa nature profonde afin de s’accomplir et de s’épanouir.

Mieux que

•

• Il est possible de comparer et de hiérarchiser tout éléments ou principe.

Présupposés Globaux

• L’Homme est plus caractérisé par son travail que par le jeu.

• Le jeu n’est possible que dans les moments libérés du travail.

Problématique

• Le jeu et le travail sont-ils compatible ou existent-ils dans des espaces cloisonnés ?

• Le jeu et le travail peuvent-ils, tous deux, caractériser la nature de l’Homme ?

• Existe t-il alors une relation de hiérarchisation entre ces deux entités ?

I. II. III.

P lan

E"ectivement, le jeu caractérise bien la nature de l’Homme.

Or, il apparaît de prime abord, que le travail manifeste plus que le jeu cette nature. Finalement, jeu et travail manifestent tous deux la nature de l’Homme et ne sont pas hiérarchisables car ils sont à la fois compatibles et complémentaires.

Sujet : Le travail manifeste t’il mieux que le jeu la nature de l’Homme ? Introduction :

« Que leur faut-il ? Du pain et les jeux du cirque. » Au travers de cette expression tirée de la Satire X, le poète satirique latin Juvénal dénonce un peuple gelé, endormi par le divertissement et un accès aux premières nécessités. Le peuple romain est passé d’un peuple de laborieux, composé de soldats, d’agriculteurs, d’artisans, de philosophes et de politiciens, tous travaillant avec ardeur à la grandeur et au rayonnement de l’empire. À un peuple usant du moindre prétexte pour organiser jeux et festivités, jouissant alors de plus de cent-quatre- vingt-deux jours fériés sur l’année, il se contentait des plaisirs du Panem et Circenses au détriment du travail. Le peuple romain n’a-il pas, en s’orientant vers une routine de plaisir et de jeu, manifester sa nature intrinsèque ?

Si l’on entend, par nature de l’Homme, l’ensemble des traits qui caractérisent le genre humain. Alors, il semblerait difficile de réduire l’Homme à un être s’abaissant à la simple jouissance que procure les jeux. De plus, si l’on définit le jeu, à la façon de l’historien néerlandais Huizinga en tant qu’activité libre, séparée, incertaine, improductive,

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