Culture générale
Étude de cas : Culture générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DorianZer • 16 Avril 2021 • Étude de cas • 2 435 Mots (10 Pages) • 1 279 Vues
ROSE Dorian BTS CI 1
Culture générale
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Synthèse des documents
La musique est partout dans nos vies, et l’a été à toutes les époques. Elle est de plus en plus présente grâce aux nouvelles technologies, mais restait la muse de nombreux philosophes, politiciens, et rois de l’époque. C’est ce que prouve Platon en expliquant que la musique a une influence sur l’âme. La chanson est un langage universel et ce langage peut être compris à tout âges, c’est ce qui fait la magie de la musique, ce qui lui permet de rallié et réunir les êtres, dans des temps qui rendent difficiles la coalition. La question : En quoi la musique influence-t-elle notre vie ? peut alors se poser. Premièrement, le quotidien de la musique sera abordé, avec son omniprésence citée précédemment ; Par la suite, l’évocation de l’atmosphère accessible par tous des chansons, et pour finir la doctrine de l’émanation, qui rassemble, tant entre personnes qu’avec soit même, tant par l’esprit que par le corps. Une conclusion sera apportée afin de répondre de manière claire et concise à la problématique.
Le quotidien d’une personne est bordé par la musique, du réveil au couché, passant par la rue, jusqu’à chez soi. Ce que certain pourrait apprécier, d’autres le méprise.
C’est le cas de Pascal QUIGNARD, dans La haine de la musique, paru en 1996. L’auteur explique sa folie, sa haine et son dégout, envers cette chose que les gens considèrent comme une muse. Il y cite notamment l’horreur des périodes qu’accompagnent certaines de ces musiques, comme la seconde guerre mondiale, où les Allemands mettaient des musiques dans les camps de la mort, pour leurs plaisirs sadiques. Les humiliés qui dansaient, allant en faisant quelques pas enjoués vers une mort certaine. Ce fantasme honteux qui faisait jouir les tortionnaires tellement ils prenaient plaisir à torturer jusqu’à l’esprit des pauvres prisonniers, est dénoncé par Pascal QUIGNARD. Mais il va bien plus loin que ça, puisqu’il dénonce l’utilisation de la musique, dans son quotidien, comme si par quelques mauvaises utilisations de celle-ci, elle n’était qu’une mauvaise amie, une ombre qui suit les personnes, et qui doit être supporté. Car malgré ses airs sains et enfantins ; la musique peut révéler une facette manipulatrice. Comme l’explique Bernard SEVE dans « Pouvoirs de la musique : de l’emprise à l’altération », extrait de Esprit paru en 2003, elle peut se jouer de nous, à force d’être présente dans nos vies. Les chants accompagnent chaque grand moment, chaque période, jusqu’à hier, aujourd’hui et demain. Dans La haine de la musique, les citations de l’auteur montrent son angoisse, et il suffit d’y penser, pour entendre les sons et la musique qui nous entoure. Peut-être même que les personnes qui liront ces quelques lignes écoutent de la musique en ce moment même.
En plus d’être dans notre quotidien, la musique est présente depuis la naissance de chaque homme, à travers des comptines, le chants des mères, des douces musiques pour s’endormir…
L’environnement que développe les musiques sont identitaire à chaque type de musiques. Comme le décrit l’article « Pari réussi pour le festival rap Urban Peace », par Stéphane DAVET dans le Monde, paru en 2002, certaines atmosphères musicales sont controversées, mais permettent de réunir et créer un moment unique. Même si l’environnement est unique à chaque style de musique, cela n’empêche pas de permettre à chaque chansons d’accompagner un moment, tel que la Marseillaise lors de la Révolution, ou même personnellement, la musique permet de faire revivre des moments vécus, tristes ou heureux. Alain DARRE, dans «Pratiques musicales et enjeux de pouvoir», Musique et politique, les répertoires de l’identité, Presses universitaires de Rennes, 1996, pose le contexte assez bien : Chaque mouvement, la Révolution, la liberté, la lutte contre le racisme, instaure une atmosphère que la musique accompagne. Elle est même à la portée de tous, puisqu’elle est omniprésente, comme ont pu être perçu de jeunes prodiges, pour ceux qui est des créateurs et musiciens, et pour les mélomanes en quête de nouveaux sons, la musique étant écoutable partout et tout le temps, ce n’est pas compliqué non plus. Mais les chansons vont encore plus loin, elle impose un langage universel, que tout le monde comprend et peut parler, de par la rythmique, passant par la cadence, la danse et tout ce qui accompagne l’art de la musique. Avoir « La musique dans la peau » n’as jamais été aussi facile, étant une faculté dès la naissance, et depuis toujours.
Par son langage universel, la musique créer des communautés, et va plus loin que l’utilisation d’un sens. Elle vibre, dans le cœur et l’esprit de chacun. La doctrine de l’émanation, la dernière partie va expliquer que les sons influent au-delà et l’écoute : sur la réunification de chacun, de soi-même, dans l’essence même de son âme.
La réunion du genre humain parait difficile, à cause des différences des cultures, des croyances, ne serait-ce que par la différence du style de vie. Pourtant, la musique, par ses concerts ou autre, permets à tous et à toutes de se réunir, dans une ambiance, un contexte et un lieu unique, pour vivre un moment mémorable, comme pour le Festival rap Urban Peace dont parle Stéphane DAVET dans son article. La solidarité que provoque les chansons, sont aujourd’hui anodines, mais ont été plus que nécessaires à d’autres moments comme lors de la révolution. Et au-delà des concerts, aujourd’hui, l’hymne nationale par exemple réunie enfants et personnes âgées, petits et grands, en un seul chant harmonieux. Pour chaque personne, les pouvoirs de la musiques, cités dans l’œuvre « Pouvoirs de la musique : de l’emprise à l’altération », permettent de développer de nombreuses capacités. La musique occupe l’âme, permet de se vider l’esprit, de ne faire qu’un avec soi. Elle canalise, émeu, fait se remémorer. Elle aide même à la mémoire. Ces facultés psychiques de la musique dépassent un art, pour basculer dans le côté scientifique. Elles libèrent des énergies, tout en nous accompagnant dans le quotidien, afin de bercer l’humain dans un monde qui le contemple de haut.
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