Perception du passé, du présent et du futur

Vivant perpétuellement entre les souvenirs de son passé, le présent et l‘avenir , l’homme est rattaché toute ça vie à ces différentes dimensions, qui lui servent à se diriger et à prendre des décisions. Se demander « Dans qu’elle mesure peut-on se libérer du passé » apparaît donc d’abord comme une interrogation portant sur la complexité de la notion de passé et son impact sur notre vie. Le passé ,n’est il pas nécessaire à la construction de notre personne ou à celle de notre environnement . Si non , a t’il pu marquer notre vie de façon négative ainsi que retenu l’évolution de certains domaines. Dans ce cas, il s’agira de trouver comment se libérer de ce passé négatif.

En effet, nous pouvons voir le passé et nos souvenirs comme étant les supports de notre identité. Chaque aventure ou expérience nous permet de nous endurcir ,et de nous adapter à cette vie, afin de survivre . Notre passé marque des étapes , de progressions de ce que nous avons accompli et de leçons que nous en avons tirées. On a besoin du savoir que l’on acquière chaque jour, afin de monter les échelons qui nous mènerons à la sagesse. Comme le dit Bergson : « Ainsi notre personnalité pousse, grandit, mûrit sans cesse. Chacun de ces moments est du nouveau qui s'ajoute à ce qui était auparavant ». Nous ne cessons jamais d’apprendre et d’évoluer telle une fleur qui à besoin d’eau pour pousser. Nous pouvons aussi dire que ce passé, puisqu’il joue sur notre personnalité, enrichit la diversité des comportements chez l‘homme et nous permet de transmettre des savoirs de génération en génération ; le plus souvent ce que la mère produira l’enfant le reproduira.

De plus, le passé n’agit pas seulement sur notre personnalité mais aussi sur notre culture ou nos mœurs. Il a un impact sur tout ce qui nous entoure et permet de construire l’histoire de l‘humanité, chaque information nous permet de mieux comprendre qui nous sommes, d’où nous venons et qui étaient nos ancêtres. Il est essentiel au savoir et à l’évolution de l’espèce humaine. Il faut apprendre de ses échecs , c’est ainsi que l’ONU fut créer à la suite de la seconde guerre mondiale. De plus , Marrou nous dit : « L’histoire se définit comme la connaissance du passé humain ; une fois connu comme passé, celui-ci est métamorphosé, rendu intelligible, compris. ». Mais malheureusement ces souvenirs peuvent aussi être négatifs et nous rappellent la cruauté des hommes au cours de ces derniers siècles tel le fanatisme et les génocides que certains préfèrent oublier et cela peut mener au négationnisme.

Un passé violent , vu ou vécu par certaines personnes peut laisser des séquelles indélébiles. Comme pour certains soldats qui reviennent traumatisés de la guerre et vivent des insomnies incessantes ou sont incapables de se réinserrer dans la vie active , ou encore certaines personnes vivant comme étant prisonnier des souvenirs de leur passé. Comme Freud nous le montre avec sa théorie sur le strabisme, des événements passé peuvent avoir un fort impact sur notre vie présente , sans même que l’on puissent s’en rendre compte. Ces moments , vécus étant plus jeune, peuvent être à l’origine de peurs incontrôlées. Comme par exemple, un enfant qui aurait été mordu par un chien dans son enfance, pourra développé plus tard ,une forte réticence à être en présence d’un canidé.

De plus, dans le domaine scientifique, les thèses

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