Les robots

Sujet de note de synthèse des filières internationales (2016)

« Être humain, c’est voir l’humain en l’autre » c’est ainsi que la philosophe Cynthia FLEURY explique l’empathie des humains pour les robots. En effet, le dossier s’articule autour de 9 documents dont des articles et extraits d’essai de professeur et de scientifique publié entre 2011 et 2016, tous discutant de l’innovation de la robotique et des relations entre les hommes et les robots. Dans ce corpus, la relation entre les humains et les robots est analysée sous différents angles : d’un côté cette relation a des effets bénéfiques pour l’humain et d’un autre elle soulève des questions éthiques.                                                     Il s’agira donc de se demander pourquoi les relations entre humains et robots portent-elles débat dans ce corpus ?                                                                Dans un premier temps, nous verrons que la relation entre les hommes et les robots montre de nombreux atouts, car finalement les robots se distinguent des autres objets en général. Cependant nous verrons qu’il existe des limites pour une telle relation.

La relation que l’homme peut développer avec les robots présente de nombreux atouts. En effet, selon les articles de Emmanuel GRIMAUD et Sandrine GOLDSCHMIDT, les robots peuvent permettre aux humains de se sentir mieux psychologiquement en leur apportant du réconfort. Prenons l’exemple de ‘’la robotique de compagnie ‘’ énoncé dans ce corpus :  certains robots sont conçus pour améliorer le bien-être de personnes, la plupart âgées. Ils jouent le même rôle qu’un animal de compagnie mais sans ses inconvénients, c’est-à-dire que nous n’avons pas besoin de les nourrir, de les sortir, ils ne tombent pas malade et ne meurs pas. Ces robots aux airs d’animaux, ont un effet thérapeutique sur les patients : ils réduisent le stress, augmente la relaxation et la motivation.

Par ailleurs un autre type de robot est mis en avant dans ce corpus. Il s’agit de robots conçus pour assouvir nos fantasmes sexuels. Selon l’article de Jean-François MARMION, il est possible d’éprouver de l’attachement pour un robot et donc il serait possible de tomber amoureux d’un robot.

La relation entre les humains et les robots se démarquent d’une relation avec d’autres objets comme un stylo. En effet, les robots sont une catégorie d’objet appart, notamment car ils ne sont pas statiques. D’après Vincent Lucchese, auteur de Usbek & Rica: « dès qu’un objet bouge, on projette dessus une notion de vie et une capacité d’intelligence ». D’ailleurs, le fait d’associer des caractéristiques humaines aux robots créer un sentiment de familiarité pour les humains. La notion de vie qu’on retrouve à travers les robots nous amène à ressentir une complicité avec eux et peut provoquer chez l’homme de l’empathie. Il serait donc tout à fait raisonnable de ressentir de la compassion envers un robot qui se ferait malmener comme on en ressentirait pour un animal de compagnie, innocent et sans défenses.  

Si à première vue l’empathie que l’homme ressent pour les robots n’a pas l’air problématique, le ministère de la Défense américain en a jugé le contraire. En effet selon lui le fait que les soldats s’attachent aux robots démineurs est dangereux. Selon Cynthia FLEURY, cela entraine ces hommes à prendre des risques inconsidérés pour protéger leur robot auxquels ils se sont attachés, qu’ils considèrent comme des camarades. En effet, les robots de déminages ont protégé les soldats des mines et donc sauver leur vie à plusieurs reprises, l’empathie de ces hommes les poussent donc à agir de la même manière envers ces robots, ce que note Vincent Lucchese dans son article.

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