Est-ce remettre ce que l’on doit, ce qui convient ou l’intérêt du plus fort?
Dissertation : Est-ce remettre ce que l’on doit, ce qui convient ou l’intérêt du plus fort?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Beccagangsta • 15 Octobre 2017 • Dissertation • 805 Mots (4 Pages) • 812 Vues
Nous vivons dans un monde ou l’injustice est légale. L’inégalité chez les classes sociales est plus visible que jamais. L’écart dans la richesse est alarmant. Certain citoyen en arrache afin de réussir à se nourrir jusqu’à la fin du mois pendant que d’autre roule dans des voitures de luxes. L’homme encore aujourd’hui est reconnu comme le pilier de la famille. La suprématie de l’homme n’est pas sans injustices. Les femmes luttent toujours pour l’équité salariale afin d’avoir un monde juste. Mais l’homme résiste, il ne veut pas perdre son pouvoir! Car avec son pouvoir il peut avoir tous ses désirs. L’homme est né dans une société formée aux désirs. Il n’a pas appris à être juste. Nous sommes fondamentalement injustes puisque nous n’avons pas eu l’éducation pour comprendre le juste et l’injustice. Qu’est-ce que la justice? Est-ce remettre ce que l’on doit, ce qui convient ou l’intérêt du plus fort? Faut-il éduquer l’homme face à la modération de ses désirs afin qu’il soit juste? L’homme sera plus juste s’il trouve un équilibre entre le désir et la raison!
D’abord, la définition de la justice sous le raisonnement de Céphale est de remettre ce que l’on doit. Il ne faut pas mentir même involontairement et remettre ce qui est dû aux hommes et aux dieux. Céphale pense que la richesse permet de vieillir aisément. La richesse permet de faire des sacrifices pour se racheter et assurer son ciel. Socrate pense que l’homme bon qui a eu une vieillesse difficile n’a pas besoin d’acheter son ciel. L’homme de bien est pauvre et veillera avec des difficultés, mais il aura la paix d’esprit. Tandis qu’à l’inverse, l’homme mauvais est riche donc il vieillira sans difficultés mais également sans sérénité. Céphale a commis des injustices. Ceux qui ont acquis leur fortune l’ont acquis, c’est leurs œuvres. Maintenant il doit s’acheter une conscience afin d’acheter les dieux. Ensuite, Polémarque pense que la justice est de remettre ce qui convient. Si quelqu’un fait du bien, il faut lui remettre du bien. Du bien aux amis et du mal aux ennemis. Il pense que la justice n’est pas une solution. Ce sophiste se fit au paraitre. Socrate pense qu’on ne peut pas trouver l’être, seulement le paraitre, alors on se trompe dans l’apparence. On peut présumer que quelqu’un est notre ami, mais on peut se tromper. Il faut distinguer l’être du paraitre. Aussi, un homme juste ne fait du mal à personne. Le juste ne nuit, ne fait du mal à personne sinon il est injuste lui-même. Et si l’on remet du mal à un homme mauvais on le rend pire. Puis, Thrasymaque raisonne au fait que la justice est l’intérêt du plus fort. Le gouvernant cherche à exploiter le gouverné dans son intérêt. La cité meilleure, c’est la cité parfaitement injuste. Le Tyran est injuste mais, heureux, car il prend le pouvoir par la force. À l’inverse Socrate dit que la justice doit être dans l’intérêt du plus faible. Aucune science et aucun art travail dans son intérêt mais, dans celui du plus faible. Être maitre de son art, c’est l’excellence dans son art afin de répondre aux besoins des plus faibles puisqu’ils ne la possèdent pas comme le maitre. Il utilise son art dans l’intérêt de tous. Celui qui ne prend pas avantage sur les autres, c’est celui qui est sage et bon. La justice est plus forte que l’injustice, parce que les hommes injustes sont ignorants
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