Les crédits de la consommation

L’argent illimité qui vous amène en enfer.

Espoir, illusion, rêve, paradoxe, billets, enfer, dettes, suicides… seraient-ils les mots pour définir les nouveaux crédits à la consommation, qui nous apporteraient la vie rêvée ? Toujours plus d’argent, des taux variables toujours plus bas, toujours plus accessible, des procédures de plus en plus facilité, mais de moins en moins de sécurité…

Le crédit à la consommation est devenu un fléau dans notre société. Les ménages sont prêts à s’endetter pour pouvoir s’acheter la dernière voiture, le dernier home cinéma, le dernier mobile…

Ils se sentent tranquilles quelque temps pensant posséder la dernière version de tout.

Que nenni, à peine déballés et installés ces objets passent déjà pour des antiquités. Car à nouveau notre couple est harcelé et agressé visuellement par les nouveaux « jouets » mis en avant dans les vitrines des magasins, dans les médias, et les courriers publicitaires. Ne parlons même pas des publicités téléphoniques et conversations avec le voisin : quête du respect, admiration par l’acquisition de biens matériels. Ce dernier se vante d’avoir acheté pour rien ou si peu la version au-dessus du couple surendetté. A l’écouter, ce dit-voisin a eu un taux exceptionnellement bas, il ne rembourse presque rien !!!

Comme le dit le proverbe « Etre à la mode ou quitter le pays ». La mode dans ce cas-là signifie posséder toujours le dernier objet « tendance ».

Ils pensent avoir la vie rêvée et être heureux, accumulant dettes, échéances de remboursement, impayés et découverts bancaires.

Le taux d’endettement des français atteint au premier trimestre 2014, un record historique, 84,9% du revenu disponible brut. Deux cent vingt-trois mille dossiers de surendettement déposés à la banque de France en 2013, et contre toute attente, la majorité représente des seniors et des propriétaires.

Comment peuvent faire ces ménages qui passent plus de la moitié de leurs revenus à payer leurs loyers ou l’échéance de leur emprunt immobilier additionnés aux échéances mensuelles de ces crédits. Reste encore la facture d’électricité, d’eau, de gaz, se nourrir, payer nos chers impôts, subvenir aux besoins des enfants (s’il y en a). Sans s’en rendre compte, ils se sont créés des besoins inutiles, et passent à côté des choses essentielles. Plus grave, il néglige leur santé (exemple : les soins dentaires…). De nouveau la seule solution qui s’offre à eux est d’emprunter à d’autres organismes de crédit. Ces derniers l’ont bien compris, ils jouent tout bonnement avec leurs nerfs et leurs envies irrépressibles d’avoir toujours plus que le voisin et de briller en société. Leur but est de mettre à disposition du ménage une réserve d’argent qui devient dette et qui n’est jamais remboursée (tel les Danaïdes : remplir sans fin un tonneau au fond percé). C’est une machine infernale. La tromperie de ce XXIe siècle est d’abord de rechercher la vie rêvée dans le bien matériel. Mais est-ce là la vie rêvée ou le bonheur…

Source :

- www.lefigaro.fr : « De plus en plus de ménages surendettés » (27/02/14)

- www.journaldunet.com

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