Est-ce que monter à bord d'un bateau de sauvetage est bon ?
Étude de cas : Est-ce que monter à bord d'un bateau de sauvetage est bon ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Étienne Bolduc • 12 Novembre 2017 • Étude de cas • 482 Mots (2 Pages) • 909 Vues
Cégep Garneau | Étienne Bolduc |
340-CJC-FX | Groupe 2 |
Professeur : M. Bassam Adam | 468 mots |
Le mercredi 20 septembre 2017 |
Devoir 2
Question 1
Premièrement, selon Kant, nous devons nous poser la question suivante : « Est-ce que monter à bord d’un bateau de sauvetage est bon? » Pour vérifier si cette maxime est bonne ou non, elle doit être passée dans le filtre de Kant. D’une part, le principe d’universalité doit être vérifié. En effet, il n’y a pas de contradiction logique dans l’action de monter dans un bateau, c’est-à-dire que l’acte ne contredit pas son objectif. De plus, l’action de monter dans un bateau ne détruit pas l’humanité en soi puisque l’action même de monter dans un bateau, si exécuté par toute l’humanité, ne l’autodétruit pas. Cela ne nuit également pas au progrès. Quant à elle, la règle d’or est respectée. D’une seconde part, le principe d’humanité doit être respecté, c’est-à-dire que chaque individu ne doit pas être réduit à un moyen. Dans notre cas, monter dans un bateau ne réduit personne à un moyen. Quant à lui, le principe d’autonomie est respecté puisque quand la personne prend la décision de monter à bord de l’embarcation, elle a conscience de la température de l’eau et de toutes les conséquences qui s’y rattachent. Ainsi, le choix de monter à bord du navire est libre et éclairé pour les mêmes raisons. En conclusion, puisque l’action de monter à bord d’un bateau de sauvetage a passé le « filtre » de Kant, selon lui il faudrait que tous un chacun monte à bord.
Question 2
Premièrement, je dois analyser l’action même que le capitaine m’ordonne, c’est-à-dire « l’empêcher de monter ». La question est donc : « Est-ce que l’empêcher de monter est bon? » Comme pour la question précédente, je vais l’analyser par le filtre. D’une part, dès le départ, le principe d’universalité n’est pas respecté puisque l’acte se contredit. En effet, empêcher quelqu’un de monter défait l’action de monter. En pratique, il serait possible de conclure immédiatement que l’acte n’est pas bon, mais aux fins de la démonstration je poursuis mon analyse. Cependant, si l’on ne pense pas aux conséquences de l’acte, cette dernière n’est pas destructrice de l’humanité. De plus, l’acte ne nuit en rien au progrès. La règle d’or n’est pas respectée puisque personne n’aimerait qu’autrui les empêche de monter. Pour ce qui est du principe de l’humanité, il n’est pas respecté puisqu’empêcher la personne de monter signifierait qu’elle nous sert de moyen à nous garder en vie, considérant que le capitaine nous jette à l’eau si l’on n’exécute pas son ordre. Quant au principe d’autonomie, il est respecté puisque rien ne nous fait croire que l’information n’est pas complète ni objective et le choix est éclairé pour ces mêmes raisons. Bref, selon Kant, je devrais refuser l’ordre du capitaine puisqu’elle ne répond pas à l’éthique Kant, même s’il peut sembler absurde que cela implique de se faire jeter à l’eau.
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