Les hommes somme-t-ils injuste par nature et seulement juste par convention ?
Dissertation : Les hommes somme-t-ils injuste par nature et seulement juste par convention ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tom Ancersa • 18 Décembre 2018 • Dissertation • 945 Mots (4 Pages) • 2 072 Vues
INTRODUCTION :
Lorsqu’on désir discuter à propos de la nature humain, il me semble qu’il faut d’abord s’intéresser à l’essence de l’homme c’est-à-dire, ce que les hommes sont lorsqu’on les réduit à leurs propriétés les plus fondamentaux. A travers la discussion entre Socrate et Glaucon nous verrons que l'homme le plus juste se comporterait injustement lorsqu’il obtient un pouvoir qui lui permet d’agir selon ses désirs. Cependant est-ce le résultat de la nature de l’homme ? Les hommes somme-t-ils injuste par nature et seulement juste par convention ? Dans une première partie, nous verrons les arguments de Glaucon soutenant que les hommes sont injuste par nature c’est-à-dire, les êtres humains sont effectivement naturellement injuste mais pour favoriser le vivre ensemble ils s’abstinent à le faire. Dans une deuxième partie, nous montrerons l’argument d’Adimante qui explique que l’existence de l’injustice dans la société est en effet le resultat de l’éducation qui nous enseignons de paraitre juste à cause des avantages qu’elle procure et non de l’être réellement donc, dans ce cas, l’homme injuste existence seulement par convention.
Thèse de Glaucon :
Tout d’abord, Glaucon démontre que la majorité des hommes sont injustes par nature et juste par convention en expliquant ce que la justice est pour tous. Il affirme que tous les biens peuvent être placés dans trois catégories distinctes : le bien qui est désirable seulement pour ses conséquences comme les traitements médicaux et l’exercice physique, le bien qui est désirable uniquement pour lui-même indépendamment de ses conséquences comme la joie et le bien qui est désirable pour lui-même et pour ses conséquences, par exemple, être réfléchie et la santé. La plupart des gens le classe dans la catégorie du bien qui est désirable seulement pour ses conséquences. Ensuite, Glaucon explique que commettre l’injustice est par nature un bien et le fait de subir l’injustice représente un mal plus grand que le bien qui consiste à le commettre. Puis, il dit : « ceux qui sont incapables de fuir le mal et de choisir le bien jugent qu’il leur sera profitable de passer un accord les uns avec les autres pour ne plus commettre ou subir de l’injustice. » Est-ce par la peur qu’on obéisse aux lois ? Parce que nous pouvons tous souffrir des injustices d’un autre individu, on a créé une entente social nous engageons d’être juste. Les gens tolèrent seulement ce bien pénible car nous craignons souffrir davantage si elle n’existe pas. La justice provient de l’impuissance et la vulnérabilité de l’homme. Donc, la justice n’est pas quelque chose qui est pratiqué pour elle-même mais quelque chose qu’un individu tolère en raison de son propre impuissance.
Pour accentuer cette argument, Glaucon se sert de l’exemple de Gyges de Lydie, une histoire dans laquelle un berger obtient un anneau qui lui rend invisible, lorsque cet homme obtient un pouvoir qui lui permet d’agir selon son gré sans la possibilité de sanction, il s’abstient nullement de commettre les plus atroces injustices, tant que tuer son roi. Ce récit prouve que si l’homme juste et l’homme injuste avait l’opportunité de commettre un crime aucun
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