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A quoi sert il de punir ?

Dissertation : A quoi sert il de punir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2015  •  Dissertation  •  2 772 Mots (12 Pages)  •  6 732 Vues

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A quoi sert-il de punir ?

Au fil du temps, la punition n’a cessé d’évoluer. De nombreux débat se font sur la légitimité de punir. La punition apparait dans différents domaine, sous différentes formes, nous la subissons par différentes personnes, car qui n’a jamais était puni ?

La punition n’est-elle pas présente pour assister l’homme à cause de sa passivité face à ses responsabilités. Si la punition aide à distinguer le bien du mal, elle a aussi d’autres utilité, mais également d’autres conséquences. Il ne faut pas confondre la punition et la violence ou la vengeance. Alors comment définissons-nous réellement la punition ? Pourrions-nous nous en passer, et à quoi sert- elle vraiment ? Nous tenterons de voir les différents aspects de la punition en répondant à cette question : A quoi sert-il de punir ?

Dans un premier temps nous étudierons si la punition a un sens, et analyserons la légitimité de la punition.

La punition a-t-elle un sens ? Selon bon nombre de personnes, la punition serait une correction, une leçon ; punir a pour synonyme : châtier, corriger, infliger, sanctionner, condamner. La punition servirait avant tout à faire distinguer à un autre individu le bien du mal (à mettre une étiquette sur le mal), mais n’aide-elle pas à les confondre ? Pour l’enfant, la punition est un « mal » utile pour lui « faire comprendre » que l’action qu’il aura faite n’était pas bien. La punition aide à s’adapter au temps, l’individu comprend qu’il a fait une « bêtise » (avant), qu’il sera punit (lors de la punition), et qu’il ne devra plus refaire sa bêtise (après) ; elle aide ainsi à empêcher cette sensation de remord, l’individu aura reçu une correction, et réclamera surement le pardon (punir doit garantir un meilleur avenir). La punition est un élément « utile et constructif » des sociétés démocratiques, elle établit le respect face à la supériorité d’un pouvoir. En effet, il existe différents représentant aillant le « droit » de punir : Les parents, les professeurs, mais aussi la Loi. La punition a pour objectif de lutter contre la récidive, mais les méthodes utilisées sortent parfois de la définition de la punition. En effet, il existe différents types de punitions, celles que l’on appellera « peine naturelle » (comme le dit Kant : une certaine nature punirai l’individu de sa faute ex : manger trop de gâteaux, lui provoquerai un mal de ventre douloureux), et celles que nous appellerons « punitions humaine » utilisées, comme la correction, destinée à laisser des traces (parfois physique), la sanction, qui se voudra exemplaire, mais encore le châtiment dont (surtout la Loi) fera en sorte qu’il soit juste. Si la punition a évoluée au fil du temps, passant par le châtiment corporel (ex : Moyen Age) avec les écartèlements, le supplice de la roue et les tortures multiples, elle perd souvent sont véritable rôle. Prenons l’exemple de la prison ; emprisonner quelqu’un, c’est l’écarter de lui-même et des autres (dans des conditions déplorable), l’isolement n’a pas de lien avec la punition car celle-ci doit garantir un avenir meilleur et empêcher la récidive, or la seul utilité que la prison pourrait faire gagner au détenu serait de le rendre fou mais également lui donner l’envie de récidiver ou pire de se venger. La punition carcérale empêche-t-elle donc la récidive ou la favorise-t-elle ? La prison exclut, elle ne punit pas, les détenu non récidiviste qui sortiront de cet endroit ne recommenceront plus, seulement parce qu’ils n’auront pas pu supporter la violence de l’isolement. Mais il existe heureusement d’autres alternatives intelligente et bénéfique pour le détenu, ont les appellent les punitions constructives, ou réparatrices, elles consistent notamment à responsabiliser l’individu dans des stages de sensibilisation (ex : présenter au chauffard l’état de victime de la route face à leur irresponsabilité), ou encore des travaux d’intérêt général (l’individu « paye » sa faute et est utile à la société), ces méthodes, aideront le fautif à redevenir sujet responsable. L’homme assure qu’il ne punit pas pour rien seulement parce qu’il se pose la question « pourquoi punit-on ? »… Car la punition est partout, en famille, à l’école, en prison, au travail… Mais alors, quelle est la vraie nature de la punition ? Serait-elle utiliser sous prétexte de faire « régner l’ordre », non pas pour protéger le peuple mais pour lui montrer qui détient le pouvoir ? L’abus de pouvoir et aussi caché par le mot « punition » :

Ex : lorsque le gouvernement met en place un projet pour limiter la pollution. Les plaques d’immatriculations paires et impaires devront circulées certains jours. L’information est mal transmise, la punition est une amande bien couteuse pour ceux à qui l’information ne serait pas arrivée jusqu’à eux, et derrière cette protection environnementale, le gouvernement en infligeant une punition de « non-respect d’ordre » amassera des millions d’euros pour enrichir l’Etat. La punition a un rôle protecteur, pourrions-nous imaginer la société sans sanction lors ce qu’un mal serait commit ? La punition doit remplir son utilité, et doit sanctionner justement celui qui le mérite. La violence ou l’isolement sont des pratiques ne répondant pas à la définition de la punition. Celle-ci peut également avoir des conséquences dangereuse, l’isolement peut (par exemple) détruire mentalement l’individu (car l’homme n’est pas fait pour vivre seul). Si nous écoutons avec attention les propos d’une psychanalyse : Françoise Dolto, punir, gronder ou contrarier un enfant risquerai de provoquer chez lui de graves troubles du développement. Nous pouvons nous demander si l’enfant ne recommence pas la faute par « peur » de la sanction, ou si il aura véritablement comprit sa faute, dans ce cas-là tout passe par l’éducation. Mais la punition est dangereuse seulement lorsque que nous avons à faire à des parents punitifs, c’est-à-dire lorsque la punition est employée de façon systématique et avec trop de sévérité. De nombreux débat ont animés la France à propos de « la fessée », mais cette pratique n’est pas spécialement « violente » comme le disent certains, son seul défaut serait le fait « d’humilier » son enfant (si d’autres l’entoure). Le parent doit être ferme avec son enfant sans être rigide, il peut (en cas de non compréhension de la part de son enfant –car l’enfant teste ses parents-) avoir recours à la fessé, en lui expliquant ensuite pourquoi il l’aura mérité, puis en l’interrogeant sur sa faute. L’enfant intègrera sa bêtise, et ne recommencera plus. Nous pouvons soutenir l’affirmation « plus il y a de culture, moins il y a de violence », car la violence « légitime » (comme la fessé) ne sert à rien si une explication rationnelle ne vient pas la justifiée. Pour éviter de punir, une méthode est utilisée : l’arbitrage, il aidera à anticiper les erreurs avant que les actes futurs ne dégénèrent. Ainsi, la punition, dans le sens morale du terme, doit prévenir de nouvelles fautes, et empêcher la récidive, elle doit servir d’exemple à ceux qui sont « tentés » par la transgression (dû à leur passivité, et à leurs irresponsabilité), protéger la société, la punition doit corriger le coupable (améliorer le fautif) et doit réparer justement les différents dommages qu’il aura causés. La punition est une notion complexe regroupant surement trop de charges importantes à tenir, c’est pourquoi nous nous interrogeons sur sa légitimité…

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