La vie se limite-t-elle au vivant?
Dissertation : La vie se limite-t-elle au vivant?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandre Mnn • 18 Avril 2016 • Dissertation • 2 585 Mots (11 Pages) • 1 130 Vues
MONIN Alexandre TS1
DM n°2 Dissertation
+1pts rendu vendredi 29
La vie se limite-t-elle au vivant ?
Depuis la nuit des temps, la vie et le vivant ont poser différents problèmes, en effet ces deux mots assez vagues et difficiles à définir ont eu plusieurs définitions dans notre Histoire. Les savants et philosophes ont cherché à élucider la nature de la vie. La définition de la vie suggérait l'existence de quelques substances ou de quelques forces spéciales. On pensait que la "matière vivante", comme on disait alors, différait de la matière ordinaire par une substance ou une force qui donnait des propriétés particulières. Et pendant des siècles, on a cherché à découvrir cette substance ou cette force vitale. En réalité la vie est un processus, une organisation de la matière. Elle n'existe pas en tant qu'entité indépendante qu'on pourrait caractériser. On peut donc faire l 'étude du processus ou de l'organisation, mais pas de l'idée abstraite de vie. On peut tenter de décrire, de définir ce qu'est un organisme vivant et non-vivant. Mais il n'y a pas de "matière vivante". Il y a de la matière qui compose les êtres animés et cette matière n'a pas de propriété particulière que n'aurait pas ce qui compose les corps inertes. Le vivant n'est qu'une expression de la vie. Dans la mesure où la vie est un mot complexe à définir, en quoi celui ci ce limiterai au vivant ? Mais alors la vie est elle indépendante du vivant ? L'Homme connaît-il vraiment le vivant et la vie ? Existe-t-il une vie sans vivant ? Le vivant a-t-il vraiment une limite ? C'est à cela que nous allons répondre au cours de la dissertation.
Certes, la vie peut se limiter au vivant, en effet la vie est le vivant sont deux choses extrêmement proches. Une première définition du vivant peut consister à dire que c'est l'ensemble des êtres doués de vie, non par opposition à ce qui est mort mais à l'inanimé. En effet, on peut déjà souligner que l'on ne dira de quelque chose qu'il est mort que s'il a auparavant été vivant.
Le vivant se distingue donc des objets, tels que les machines ou les objets techniques, mais aussi de la matière inerte. La notion de vivant comprend tous les vivants depuis les protozoaires et les bactéries jusqu'aux organismes les plus complexes, tels que les animaux, l'homme inclut. Les vivants constituent donc un ordre de réalité distinct à la fois de la matière inerte et de l'esprit, c'est-à-dire de l'ordre culturel humain.
On peut ainsi produire une définition simple de la vie : elle désigne l'ensemble des fonctions d'un corps et des phénomènes qui s'y déroulent depuis la naissance jusqu'à la mort, ceci incluant notamment la reproduction et la croissance. Nous pouvons aussi dire que la vie est une opposition à la mort, comme nous le dit Xavier Bichat :
«La vie, c'est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort. »
Pour le médecin Bichat, la vie peut être définie comme étant l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort.
En effet, la vie est considérée comme un cycle, dans ce cycle nous pouvons observer le vivant, qui comme nous l'avons dit précédemment, est une chose douée de mouvements internes et externes. Le vivant à un mouvement dans l'espace il n'est pas fixe.
Pour être plus précis le vivant, est un organisme. Un organisme est un système dont les parties sont coordonnées entre elles, qui remplissent chacune des fonctions déterminées, et qui sont dépendantes les unes des autres. La notion d'organisme vivant se comprend mieux lorsqu'on la compare à celle de machine. Contrairement à la machine, l'organisme vivant est auto-organisateur, c'est-à-dire qu'il assure seul les fonctions, de production, réparation, régulation et reproduction. L'organisme est donc vital pour l'être humain. Dès lors qu'une partie de l'organisme est manquante un trouble apparaît dans tout l'ensemble.
Enfin une dernière caractéristique du vivant et sont interaction avec le milieu. En effet, contrairement aux choses inertes, un vivant ne se contente pas de subir l'action des éléments extérieurs sur lui. Un vivant ne peut se définir seulement comme un organisme réagissant à des forces qui s'exercent sur lui : il interagit avec son milieu.
Pour comprendre l'animal, il ne suffit pas d'étudier ses réactions à un certain nombre d'expérience mais il importe de comprendre les liens qu'il entretient avec son milieu de vie. C'est la tâche que se donne l'éthologie, c'est-à-dire l'étude du comportement des animaux, en laboratoire et dans leur milieu naturel. C'est ce que met en évidence le philosophe Canguilhem, dans son article "Le vivant et son milieu".
« Le milieu dont l'organisme dépend est structuré, organisé par l'organisme lui-même. »
L'être vivant ne se contente pas de réagir mécaniquement à des envies, il ne subit pas l'environnement extérieur.
Toutes ces caractéristiques rentrent dans le spiritualisme, création -V avant J-C, dont l'illustre représentant est Aristote, disciple de Platon. La base de toutes formes de vie et le principe de l'âme. Aristote rajoute aussi qu'un être vivant est homéostasie c'est à dire qu'il est animé à tous les niveaux du vivant. En effet il possède plusieurs niveaux, dont le premier qui est l'état végétatif, le second étant l'animal, avec la capacité du mouvement et enfin le troisième est l'esprit réflectif propre à l'être humain. L'humain a la possession de ces trois états.
Le vivant et la vie sont donc extrêmement liées, plusieurs philosophes l'on prouvés, mais même les Hommes peuvent le faire. Cependant l'être vivant, dont l'Homme ne peut être précis sur cette définition. C'est ce que nous allons voir dans cette seconde partie, grâce à des exemples précis et concrets.
En effet, le vivant est une chose abstraite difficile à définir, surtout dans le domaine du scientifique, il est en effet prétentieux de dire que l'homme sait tout sur le vivant, il en connaît seulement 5 grands types. La naissance, la croissance et décroissance, mouvement interne à un organisme, l’alimentation, la reproduction, mouvements pour maintenir la vie en procréant d’autres organismes) et la mort mouvement final terrestre d’un être particulier. Il ne peut connaître les aspects intérieurs des autres êtres vivants, il lui manque le langage pour comprendre ou tout simplement la capacité de s'incarner en un autre animal. S'il apparaît possible de définir le vivant par ses caractéristiques apparentes, en faire un objet de connaissances scientifiques rencontre de nombreux obstacles. Il est en effet impossible de connaître l'intérieur de la vie des autres vivants : l'intérieur des autres vivants nous est inaccessible. En ce sens, comprendre ce qu'est l'expérience d'être en vie pour un autre être semble impossible. C'est ce que souligne Thomas Nagel dans son article "Quel effet ça fait d'être une chauve-souris".
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