Peut-on encore agir sans intéret?

PERSPECTIVE

CADRE ANALYTIQUE D’UNE OBSERVATION ISOLÉE A PARTIR D’UN POINT DE VU A LA FOIS OPTIMISTE ET PESSIMISTE

DE LA SOCIÉTÉ AFRICAINE : « PEUT-ON ENCORE AGIR SANS INTÉRÊT »

Yaoundé le 02 mai 2016

Par Pascal NDAM GBETNKOM, étudiant en Faculté des Sciences de l’Éducation option Didactique des Disciplines,

Master I, Université de Yaoundé I

Dans un contexte Africain où le mal règne en empereur et le bien en esclave, tout est presque voix totalement intérêt fondé sur le « je possède…dont je suis ». Cette perception du déterminisme existentialiste de l’être en Afrique comme dans bien d’autres continents ne laisse entrevoir qu’une seul chose pour ce qui est du bon sens : « le bon sens est la chose africaine la moins partagé ». Au temps de » nos alleux, la notion de famille africaine était de mise. Le troc était une valeur différente que le commence d’aujourd’hui miné par la détérioration des termes d’échange. On ne laissait personne mourir de faim. Le voisin était notre première famille et ses enfants les nôtres. L’assister en cas de détresse était un devoir collectif. Par ses actes, « NOUS » manifestions la solidarité en tant que telle et, le bonheur de l’Autre constituait la seul récompense et la fameux expression « le bien est bien quand il est bien » avait un sens pour tous. Est-il possible ce genre d’actions désintéressées aujourd’hui en Afrique où la redistribution des bien est au menu ? Dans un ciel où les actes terroristes se multiplient et que, lorsqu’un pays vole au secours de son voisin attaqué, la première question est « pourquoi » laissant par celle-ci entrevoir l’intérêt ? L’africain d’aujourd’hui peut-il encore agir sans toutefois mettre le « pourquoi » subjectif avant son entreprise? Peut-on agir sans intérêt ? Cet article se propose d’apporter des éléments de réponse à ces interrogations à travers la société africaine influencée par un déterminisme du temps.

Mots clés : Intérêt, Action, Autrui, Le bien

Adresse e-mail :pascalndam@yahoo.fr

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