Pascal : quelle est la nécessité du dévertissement dans la condition humaine ?

Dans ce texte Pascal cherche à montrer la condition humaine de l’Homme. Il nous dit que l’homme est sans cesse en train de se divertir, l’étymologie de « se divertir » est « se détourner de » ce qui montre bien que l’Homme veut toujours faire quelque chose qu’il n’a pas l’habitude de faire. Souvent le divertissement est positif, cependant chez Pascal le divertissement consiste à détourner son esprit des vues pénibles qu’impose le spectacle de la condition humaine, sujette aux maladies et à la mort.

Quelle est la nécessité du divertissement dans la condition humaine ?

En quoi le divertissement est-il nécessaire à l’Homme ? De quelles manières l’Homme se divertit-il ? Pourquoi la solitude et l’ennuie fais référence au malheur chez l’Homme ?

En quoi le divertissement est-il nécessaire à l’Homme pour qu’il atteigne sa quête de bonheur ?

Dans ce texte Pascal observe les Hommes. Il dit que tous les hommes sont à la recherche du bonheur. Cependant, Pascal remarque que les Hommes ont tendance à s’agiter, c’est-à-dire à poursuivre des activités inutiles, sans véritable intérêt, qui ne conduisent à rien. Les Hommes font des activités négatives comme par exemple la guerre ce qui les exposent donc au malheur, car les Hommes s’exposent à des divertissement « périls » et aux « peines ». Cela crée un paradoxe entre la conséquence de l’activité que l’Homme veut atteindre c’est à dire le bonheur et la conséquence qui va se passer c’est à dire le risque et donc le malheur.

L’Homme est dans l’incapacité de rester seul ou ne rien faire, il se sent dans l’obligation de divertir son esprit pour ne pas réfléchir à des questions tels que la mort ou la maladie. L’Homme assimile le malheur à l’ennuie c’est pour cela qu’il veut toujours occuper son esprit. La solitude est également insupportable aux hommes, puisqu’il se sentirait comme faible et seul face au reste du monde. Non même seuls on peut imaginer que ces hommes continueront à s’agiter pour ne pas faire face à ce qui leur est insupportable. L’ennui n’est ici que le symptôme d’un mal plus profond.

L’Homme est sans cesse à la recherche du bonheur par son divertissement perpétuel, il n’est jamais l’esprit vacant. Est-ce que le divertissement qui est nécessaire pour l’Homme peut amener celui-ci a une certaine sorte de malheur ?

L’Homme

Pourquoi l’Homme assimile l’ennuie et la solitude au malheur ?

La solitude dont il est question dans ce texte est une solitude existentielle que l’homme ressent même lorsqu’il est en société. Celle-ci est la condition de l’homme, « le malheur naturel » de l’homme.

L’homme est un être vaniteux nous dit Pascal. Face à la nature il se voit fort, puissant. Mais dès « qu’il y regarde de plus près », l’homme se rend à l’évidence qu’il n’est rien face à l’immensité de l’univers, il est mortel, faible, fragile. De plus, puisque l’Homme est mortel il ne peut que se divertir pour oublier la condition humaine, c’est le but du divertissement pascalien. 

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