Le rapport de l'homme face à l'argent
Dissertation : Le rapport de l'homme face à l'argent. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nour-j • 18 Février 2017 • Dissertation • 1 170 Mots (5 Pages) • 1 871 Vues
Philosophie
L'idée principale du texte est le rapport des hommes face à l'argent et la valeur marchande.
On peut voir que l'argumentation se divise en trois parties : de la ligne 1 à 4 (« Si la monnaie … peut s'acheter... ») on peut voir que dans un premier temps l'auteur nous introduit le sujet en donnant la vision de l'argent et en quoi la monnaie consiste. De la ligne 4 à 11 (« Comment n'aimerait-on pas … la possession en elle-même. »), il envisage alors de poser une série de questions rhétoriques et essaye de montrer que certaines choses de la vie ne peuvent pas être acheter. Il essaye de démontrer que l'Homme se focalise sur des choses futiles comme la possession matérielle et l'envie de s'enrichir tout en oubliant toutes les choses inestimables qui pourrait trouver autour de lui. Enfin, de la ligne 11 à 14 (« C'est ce qu'illustre … non la possession à l'échange. ») l'auteur montre à quel point l'Homme dépend de l'argent et son hypocrisie. On voit qu'il nous dit qu'un marchand ne fait pas son métier par amour de ce qu'il fait mais pour l'envie de enrichir comme toute personne de la société.
On remarque que André COMTE-SPONVILLE fait référence à Karl MARX avec l'expression « équivalent universel ». Il faut savoir que pour MARX la monnaie était une marchandise qui dépendait du temps de travail (K. Marx, théorie de la valeur-travail). Mais si on regarde du point de vue de notre époque, la monnaie et son rapport à quelque peu évoluer. On peut dire que la monnaie est un « équivalent universel » car de nos jours tout peut avoir un prix. On accorde une valeur à une pièce ou un billet puis à un objet et c'est à partir de là que l'échange va se dérouler. Tout repose sur l'achat d'une marchandise à laquelle on aura donné une valeur qui souvent ne correspond pas à ce qu'elle devrait vraiment valoir. De ce fait on pourrait ce demander si chaque tout devrait avoir un prix ? Et si oui, comment peut-on estimer la vraie valeur d'un objet ? Valeur qui peut également varié selon un point de vue (valeur monétaire, symbolique, sentimentale ..).
De plus, on constate que « tout ce qui peut se posséder » n'est « pas tout », « pas l'essentiel » car certaines choses sont justes impossibles à déterminer ; par exemple les souvenirs. On ne peut les acheter ni leur donner une valeur si ce n'est une valeur sentimentale. On ne pas acheter le sentiment de bonheur lors de son mariage par exemple ou encore la naissance de son enfant. Si on continue dans cet axe, on ne peut pas s'acheter la santé ou un bien-être. Certaines personnes peuvent être heureuses de vivre dans le luxe et le paraître mais ce luxe ne les protègent pas des problèmes telles le divorce, la maladie ou même la faillite/le chômage.
Les échanges ont-ils pour cause principale l'égoïsme des hommes ?
Les échanges existent depuis toujours, que ce soit sous forme de troc ou de nos jours grâce à la monnaie ou des moyens de paiement abstrait comme la carte bancaire. L'Homme a évoluer à cause de l’égoïsme. L'envie d'être le meilleur, le plus riche ou encore le plus connu a permis aux hommes de faire des découvertes historiques ou encore scientifique. L'égoïsme est un moteur. Cet égoïsme unis aussi les hommes. Cette envie d'échanger et de posséder nous lie forcément avec d'autres personnes. Dans chacune de ses actions, l'homme fait passer son bien-être et ses besoins avant ceux des autres. On peut donc se demander comment l'Homme fait passer ses propres intérêts au dépend des autres. Pour cela, dans un premier temps nous verrons le travail pour s'enrichir pour dans une deuxième partie s'axer sur le point psychologique du sujet.
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