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Le désir est-il le manque d'un objet ?

Cours : Le désir est-il le manque d'un objet ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2018  •  Cours  •  1 196 Mots (5 Pages)  •  828 Vues

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Le désir

le désir est-il le manque d'un objet ?

(autre notion abordée : le bonheur)

  • le désir du latin siderare

                le manque, le regret d'une étoile[pic 1]

  • Objet : objectum : ce qui s'offre aux regard, ce qui est jeté en avant donc ce qui peut-être désiré.

L'objet de notre désir est-il construit ou pas ?(voir phénomène de la cristallisation dans « de l'amour » de Stendhal. De part son étymologie, le désir apparaît bien comme une privation, une nostalgie.

Rf : Le mythe d'Aristophane dans La banquet de Platon

[pic 2]

                                Eros              Désir[pic 3]

  1. Désir comme manque

        Schopenhauer, le monde comme volonté et comme représentation (1819). Le désir peut-être vécu et pensé comme une privation et une souffrance et la satisfaction du désir n'est pas, à proprement parlé, jouissance mais simple délivrance.

>  Exemple : La grenade de Proserpine. Le vouloir vivre est aveugle, dans le mythe de Proserpine « l'affirmation du vouloir vivre dépasse la vie de l'individu ». Le vouloir vivre ne revise pas que sa propre reproduction, à travers un cycle infini, la succession des génération. Par exemple, le désir d'enfanter n'est rien autre que la manifestation du vouloir vivre, et le désir en général, tire sa force du vouloir vivre : le désir est le malheur de l'Homme car il est en souffrance (tant qu'il n'est pas satisfait). Ainsi, on passe de la souffrance à l'ennui en permanence et, comme Proserpine, au lieu de cesser de désirer pour sortir du cycle infernal, nous sommes poussés à désirer encore par le vouloir vivre.

Le vouloir vivre est la force inconsciente qui pousse les êtres vivants à préserver dans l'existence. Par exemple, le désir sexuel est une manifestation du vouloir vivre. On croit agir pour des motifs individuels, mais en réalité le vouloir vivre est la seule réalité véritable pour Schopenhauer : les désirs, la sexualité et les volontés individuels n'en sont que des phénomènes, la manifestation, ils sont une « représentation ». Une représentation est une image illusoire, c'est la façon dont notre intelligence se représente et comprend les choses, la façon dont on le pense se représenter les choses, c'est se faire des illusions. L'existence est absurde, elle n'a pas de fondement ou de cause : elle est sans raison.

Le désir, nous le croyons libre mais c'est parce que ignorants qu'il est poussé par une volonté aveugle qui n'a pas d'autre finalité que sa propre perpétuation. Finalement, l'intelligence ce n'est qu'un moyen au service de cette force naturelle qu'est le vouloir vivre.

  1. le désir comme énergie

        (Platon et Freud)

Libido : ce mot latin signifie le désir sexuel ou amoureux. Il désigne l'énergie à la fois somatique et psychique postulée comme substrat* et de la pulsion**

* Réalité qui en conditionne une autre. Base pour un développement

** La pulsion se différencie de l'instinct, elle n'est pas déterminée relativement à un objet ou à un mode de satisfaction. Le devenir des pulsions dépend de l'histoire singulière de l'individu. Les pulsions ne sont pas uniquement sexuelles.

Le désir est-il l'essence de l'Homme ou ce qui détourne de sa véritable destination ?

[pic 4][pic 5]

                Freud , La libido                         La sexualité et le désir détournent

                Sublimation                                l'Homme de sa spiritualité

...

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