Le bonheur n'est-il qu'un idéal ?

• le bonheur n’est il qu’un idéal ?

Chacun en a sa propre recette, il est alors subjectif à chaque personne. Pour certains celui-ci correspond à une réalité, pour d’autre c’est une finalité, un aboutissement ou alors quelque chose d’inaccessible. Le bonheur serait-il alors l’objectif de chacun ? Cependant la plupart des gens n'y parviennent pas car ils en ont leur propre idée, pensent agir pour l’obtenir mais ne prennent pas en compte certains éléments extérieur comme le destin alors ils ne pourront jamais être sûrs du résultat de leurs actions, c'est donc un état difficilement accessible car ce n’est pas garantit de l’obtenir. Le bonheur serait-il alors un idéal ? Cet état de satisfaction durable que nous cherchons à atteindre par nos actions et selon l’idée personnelle que nous nous en faisons n’est pas un état sûr, car ce qui nous rends heureux aujourd’hui n’est peut être pas ce qui nous rendra heureux demain, le désir est alors nécessaire comme dirait Rousseau « Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer » mais alors une satisfaction durable serait-elle paradoxale ?  Si nous étions toujours heureux serions-nous conscient de l’être ? Ou ne sommes-nous pas conscient uniquement lorsque nous sommes malheureux ? Car le malheur est plus facile à percevoir que le bonheur cependant comme on le dit « le bonheur des uns fait le malheur des autres ».

Pouvons nous vraiment atteindre un état de satisfaction durable ?

Dans un premier temps, nous tenterons de voir en quoi le bonheur est un idéal en expliquant les raisons de son inaccessibilité. Mais si le bonheur n'est qu'un idéal, alors est-il impossible d'y accéder? Nous montrerons dans un deuxième temps comment l'on peut parvenir au bonheur.

        En effet, nous pouvons nous dire que nous croyons au bonheur uniquement parce que le mot existe car pour atteindre un niveau de satisfaction suffisamment durable il faudrait que l’Homme se réjouisse de ce qu’il a et non qu’il voit toujours ce qui lui manque il est vrai que l'homme a l’esprit perfectionniste et ne se contente jamais de ce qu'il a où l'état dans lequel il est de ce fait comme le dit Shoppenhauer il serait donc illusoire de croire que l’homme puisse être heureux il serait alors condamné au malheur. De plus selon Kant le bonheur est la recherche d’une satisfaction subjective qui se base sur des motifs personnels, il serait donc un idéal de l’imagination; ainsi l'imagination est la faculté à se représenter et à créer quelque chose dans son esprit, elle est donc en perpétuel évolution au cours du temps et irasasiable. Un bonheur qui réside uniquement dans l’imagination et une réalité malheureuse, le malheur serait alors essentiel comme le souligne Pascal, lié à notre nature d’homme, il serait si grand que nous serions prêt a tout pour ne pas y penser : c’est ce que Pascal nomme le divertissement. Le divertissement sert à oublier que nous sommes malheureux, il ne désigne donc pas simplement les activités distrayantes, mais toutes les activités permettant de nous faire oublier notre malheur, de ce fait nous pouvons dire que nous avons toujours une raison d’être malheureux. La quête du bonheur n’est alors qu’une manière d’occuper notre esprit pour ne pas penser à notre condition misérable, il serait alors une couverture et donc un mirage, une illusion. Outre cela, selon son étymologie le bonheur est un idéal car il ne peut être durable ni décidé par soit-même. Le mot bonheur vient du latin « heur » qui signifie augurece qui montre que le bonheur ne dépend pas totalement de nous-même mais aussi de phénomènes extérieurs. Si cet état de satisfaction ne dépend pas exclusivement de nous cela montre qu'il est inaccessible à moins de réussir à comprendre quels phénomènes extérieurs permettent l'accession au bonheur. Il faudrait alors que nos envies et donc l’accès à notre bonheur se confrontent à la réalité cependant dans une société où nous avons beaucoup d’images controversées comme par exemple la publicité qui est une idéologie du bonheur. Cette idéologie qui est un système de représentation qui prends sa source dans la réalité sociale mais qui se caractérise comme une représentation illusoire de cette réalité. Par une intégration d’une impression de réel et par le désir que cette illusion soit vraie nous croyons à une idéologie car elle est agréable et séduisante et non pas car c’est une réalité. Le bonheur serait un leurre donner par la publicité. L’homme serait donc malheureux par sa faute selon Marc Aurèle il se rend malheureux en voulant ce qui échappe à sa volonté. L’homme devrait être alors doté de certaines capacités pour accéder au bonheur.

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